Le Père Couillard ou la violence cachée

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Le totalitarisme de Couillard

L’entendez-vous lors des manifestations comme celle d’hier, le Premier mai?
Monsieur Couillard affirme haut et fort que les gens qui manifestent ne sont pas la majorité, ne la représentent pas. Ils sont de mauvais citoyens qui n’ébranleront pas sa majorité laquelle est en faveur de l’austérité, des mesures contraignantes et de ses objectifs d’un déficit zéro. Monsieur Couillard divise le peuple, il le fait régulièrement. Il parle toujours de haut, tel un Père fouettard, semblable à son ministre de l’éducation François Blais qui a réussi pour l’instant, à diviser la communauté universitaire. Monsieur Couillard se double aussi d’un historien, lorsqu’il a déclaré qu’un reférendum était une démarche valide au 20e siècle, mais dépassée au 21e siècle. Monsieur Couillard sait ce qui est bon pour le peuple à qui il s’adresse comme à un enfant. Cet homme est paternaliste, condescendant et méprisant. Il encourage, appuie tout ce qui rappelle la droite antidémocratique. Écoutez-le dire que les manifestants sont des gens dont il n’a pas besoin pour être au pouvoir, pour maintenir sa légitimité. Il fustige les contestataires, il en fait une classe à bannir, à exclure, pourquoi pas des gens à jeter. J’entends qu’il ferait disparaître, par tous les moyens, la grande opposition de la rue.
Il y a une rhétorique propre au premier ministre actuel. Il utilise la pensée contre le savoir. D’après lui, le peuple se compose d’une dualité: les bons et les mauvais. Il cherche, dit-il, à protéger l’avenir du Québec, comme un père, il guide par des orientations économiques (qui ont mené des pays européens à la pauvreté et à la faillite).
Nous aurons des déclarations explosives lors de l’élection du nouveau chef du parti québécois. Sous des apparences paternelles, monsieur Couillard impose une violence de perception et de verbe.
France Théoret


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