Aujourd’hui, c’est le silence total dans nos médias sur le sort de Gaza. Pendant huit jours de bombardement, Israël et les États-Unis ont fait l’usage de nouvelles armes. Ils ont fait 163 morts palestiniens, 993 blessés ou mutilés à vie, détruit ou en endommagé 865 maisons. Ce n’était que quelques dommages collatéraux suite à une riposte de légitime défense israélienne.
Dans la bande de Gaza palestinienne, où n’y a pas d’armée, ni de marine, ni d’armement lourd, Israël la quatrième puissance militaire au monde, n’a détruit que 6 centres de santé, les bureaux de 7 ministères, y compris le ministère de la défense, 30 écoles, 2 universités, 15 bureaux d’ONG, 27 mosquées, 14 bureaux des médias, 11 usines, 14 poste des forces de sécurité, 81 magasins, 5 banques, le complexe sportif des athlètes palestiniens, des parcs et des jardins d’enfants, entre autres celui d’ Al Bajan, financé et géré par Oxfam. Même un centre de distribution de nourriture de l’UNRWA (United Nations Relief and Works Agency) n’a pas été épargné.
Mais le plus navrant et révoltant la dedans, c’est que les gens ne peuvent pas reconstruire rapidement leur pays, car il est interdit d’y importer du matériel de construction à Gaza. On peut se demander à quoi servent les déclarations de Nuremberg, la Déclaration de l’ONU sur les droits des enfants, la Charte des droits de l’Homme de l’ONU, la convention de Genève, etc. À quoi servent tous ces écrits et ces beaux discours? Peut-être que nos États démocratiques prédateurs préfèrent le mensonge et l’hypocrisie meurtrière à la paix.
Source : http://www.mondialisation.ca/gaza-la-communaute-internationale-et-ses-mensonges/5313022
Marius MORIN