Le wokisme brise une autre carrière (encore)

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Voyage au bout de la folie


François Legault a traité Gabriel Nadeau-Dubois de woke. 


De jeunes journalistes ont voulu éclairer le public : c’est quoi un woke ?


Ils nous ont proposé une version édulcorée et tendancieuse du mot : le woke serait tout simplement une personne sensible aux injustices subies par les minorités.


Si ce n’était que cela...


Saga


Le vrai danger du wokisme, ce sont les méthodes qu’il utilise : fausse science, études bidon, méthodologie biaisée, harcèlement des opposants, censure de livres et de conférenciers, mise en procès de toute une société, et reprogrammation idéologique des cerveaux dès l’enfance.


J’irais jusqu’à dire qu’on ne peut pleinement comprendre la force de ce mouvement si on n’est pas à temps plein dans l’enseignement des « sciences sociales ».


Dans ce milieu, le wokisme en est rendu à briser des carrières. Carrément.


Je vous raconte une histoire vraie.


Dans le monde universitaire, la production la plus valorisée, ce sont les articles scientifiques publiés dans des revues au terme d’une évaluation dite en double aveugle.


Les gens qui évaluent un article pour décider s’il mérite d’être publié ne connaissent pas l’identité de l’auteur, et l’auteur, lui, ne sait pas qui sont les évaluateurs.


L’idée est de se baser uniquement sur les mérites de l’article et non sur la réputation de l’auteur.


Pour dévoiler l’imposture intellectuelle de l’idéologie woke quand elle parle de race, de genre et d’identité, Peter Boghossian et deux complices écrivirent des articles délibérément farfelus.


Ils parlaient d’une « culture du viol chez les chiens », du « pénis comme construction sociale », disaient que les étudiants blancs devraient être enchaînés pour mieux comprendre l’oppression, etc.


Dans plusieurs revues supposément scientifiques, mais contrôlées par la wokerie, leurs articles franchirent cette évaluation anonyme, furent louangés et publiés.


Quand ils dévoilèrent leur canular, les woke ne la trouvèrent pas drôle. L’heure de la vengeance venait de sonner.


Peter Boghossian, professeur à Portland State University, raconte le calvaire subi dans une lettre ouverte que vous trouverez en ligne aisément.


Un étudiant lança la rumeur selon laquelle il battait sa femme.


Jamais il ne put confronter son accusateur et voir le détail de l’accusation, se trouvant donc privé des moyens de se défendre. 


Des croix nazies avec son nom apparurent dans les toilettes. Des tracts anonymes furent distribués.


On lui cracha dessus. On déposa des excréments devant son bureau.


Des collègues déposèrent une plainte pour le manque d’éthique du canular... ayant exposé leur manque d’éthique.


Un collègue entra dans sa classe pour stopper un cours. Pendant qu’il enseignait, on déclencha l’alarme d’incendie, on débrancha les haut-parleurs.


L’administration intervint non pour le protéger et sanctionner ses agresseurs, mais pour le traîner devant un comité disciplinaire qui jugea qu’il avait besoin de « coaching ». 


Fin


Au fond, il était « coupable » de quoi ?


D’abord, d’avoir démontré par le ridicule l’imposture intellectuelle du wokisme.


Ensuite, de croire que le but de l’éducation est d’enseigner comment penser et non quoi croire.


Peter Boghossian vient de remettre sa démission. Ils ont eu sa peau.











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