La victoire du Parti québécois (PQ) dans Jean-Talon et la sortie du projet de Paul St-Pierre Plamondon (PSPP) eu égard au budget de l’an 1 d’un gouvernement souverainiste ont eu pour effet de projeter le PQ à l’avant-scène de la politique québécoise.
D’un autre côté, compte tenu que le Parti libéral du Québec (PLQ) ne peut assumer la défense du fédéralisme dans l’état délabré où il se retrouve, le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, n’aura d’autre choix que de jouer bien malgré lui le rôle de capitaine Canada devant les arguments répétés de PSPP sur les avantages d’un Québec souverain.
François Legault pourra toujours invoquer son option nationaliste, force est de constater que ses échecs eu égard à ses demandes à Ottawa, notamment sur les transferts en santé, laissent voir un nationalisme qui souffre pour le moins de plomb dans l’aile. Et, de surcroît, l’argument-clé de François Lefault à l’effet que les «Québécois sont ailleurs» risquent de recevoir une oreille moins attentive de la part de l’aile souverainiste de la CAQ compte tenu de la montée impressionnante du PQ dans les sondages.
À mon avis, François Legault a cru que son option nationaliste à l’intérieur d’un État fédéraliste et de surplus, à la tête d’un gouvernement fortement majoritaire, lui conférerait un poids décisionnel devant le gouvernement fédéral, mais c’était bien mal connaître le côté centralisateur de Justin Trudeau.
Les jeux sont ouverts, M. Legault, à vous de jouer. Toutefois, méfiez-vous de votre adversaire, peut-être vous fera-t-il regretter d’avoir changé de camp à une certaine époque pas si lointaine!
L’école ne doit pas être la panacée à tous les problèmes de la société
Il fut un temps pas si lointain ou l’enseignant devait gérer les inconduites d’un élève qui allait à l’encontre d’un règlement de l’école. Or, aujourd’hui, les temps ont changé, si bien que l’école est devenue la panacée à tous les problèmes de la société, une situation qui dénature le rôle de l’école au détriment d’une société impuissante devant l’ampleur des problèmes qu’elle génère.
Ainsi en est-il des relations entre les parents et leurs enfants qui vivent dans un monde ou tout leur est permis, où le «oui» est roi. Les parents ont capitulé devant leur rôle d’éducateur, et l’école a dû se substituer a l’autorité familiale. Et, de surcroît, les parents se rallient à leur enfant lorsque l’enseignant sanctionne l’élève fautif.
Et que dire des enfants accros aux médias sociaux et qui développent avec le temps des problèmes de concentration avec lesquels l’enseignant doit composer en classe, notamment lors d’un exercice portant sur l’écoute, un phénomène qui se répète avec les jeunes qui ont développé des attitudes de dépendances à la drogue.
Ces derniers jours, le premier ministre et le ministre de l’Éducation ont insisté sur l’importance primordiale des parents relativement aux saines habitudes de vie de leur (s) enfant (s). Tous les deux ont rappelé aux parents que l’éducation commence dès le tout jeune âge à la maison.
L’école a toujours été et est encore le lieu du savoir, et toute entrave à cette noble mission doit être d’abord et avant tout combattue dans le milieu familial, à défaut de quoi c’est toute une génération d’élèves qui sera sacrifiée sur l’«autel» d’une société malade.
Henri Marineau, Québec
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