La municipalité qui a fait face au déversement de pétrole de Lac-Mégantic dit « NON » à TransCanada !
Quelques jours après la catastrophe pétrolière, la ville a dépensé quatre millions pour concevoir une voie d’approvisionnement alternative en eau brute pour 50 000 de ses citoyens. Jamais les entreprises ferroviaires ou le propriétaire du pétrole n’ont offert de payer la note.
La municipalité ne puisait l’eau que dans la rivière Chaudière, elle rendit l’approvisionnement alternatif par la rivière Beaurivage permanent. Les travaux sont toujours en cours, cinq millions seront encore déboursés par les contribuables. Les opérateurs privés, eux, sont trop occupés à empocher les profits du transport pétrolier.
De récents travaux de l’École polytechnique indiquent que, sous les rivières à grand débit, les canalisations devraient passer par des tunnels. L’eau est isolée du pétrole pour permettre une inspection visuelle des canalisations et un pompage des fuites. Cette option n’intéresse pas les promoteurs... trop cher !
Enbridge, avec sa ligne 9B déjà en fonction, devrait accourir pour construire des réservoirs d’eau brute protégés et oxygénés pour les municipalités vulnérables. Ces villes menacées sont incapables de détecter une contamination aux hydrocarbures, ni en amont de leur puise pour fermer l’approvisionnement à temps, ni dans leur citerne d’eau traitée. On ne parle même pas ici d’identifier le type de toxines qui menace l’eau potable.
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LETTRE
Les élus de Lévis disent «non» à Énergie Est
Le coût de la sécurité trop élevé pour les promoteurs
Normand Beaudet14 articles
Membre fondateur du Centre de ressources sur la non-violence
et représentant de l'organisme au collectif Échec à la
guerre et au CA de l'organisme Citoyens pour un ministère de la paix.
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