Les Québécois de souche ont l'importance d'une race, d'une ethnie, d'une tribu amazonienne encerclée et amenuisée par la déforestation, d'un joyau du patrimoine mondial à protéger comme le Vieux-Québec, d'une espèce animale en voie de disparition comme la baleine bleue qu'on se doit de sauver à tout prix sous peine de perte irremplaçable pour l'humanité entière. À ce titre, ils méritent d'être considérés comme tel, c'est-à-dire comme une race et une véritable ethnie menacée, avec toute l'attention requise pour en assurer la sauvegarde sur leur terre ancestrale.
Les Québécois de souche méritent le statut de nation en péril à préserver de l'extinction, laquelle s'effectue actuellement de façon planifiée et systématique par le régime fédéral sous la forme d'une immigration de substitution de sa population historique à remplacer par un mélange d'arrivants dissemblables sous tous les rapports et ce, jusqu'à la submersion totale qui les menace d'anéantissement. Serions-nous le prochain Palmyre sur la liste des grands disparus?
Ceux qui refusent de mettre la population de souche québécoise sur le même pied qu'une race et qu'une ethnie en tant que collectivité, cherchent à la rabaisser, à lui refuser le droit à l'existence, à justifier les abominations visant à la faire disparaître comme la Chine s'y prend avec les Tibétains. Vu récemment dans une vidéo: le mont Éverest est situé en Chine! Depuis quand l'a-t-on déménagé?
Les Québécois de souche, issus d'une longue lignée générationnelle, sont la résultante, la mise au point fine d'un travail de fonte séculaire, l'aboutissement d'une longue et patiente évolution de sa société. Ils sont comme un vin de grand cru, le fruit du perfectionnement de son cépage et de ses conditions de croissance.
Nous sommes un population distincte à part entière, un peuple pleinement constitué possédant une histoire aussi représentative qu'une épopée, avec une direction à travers le temps, dans une continuité fluide et sans interruption.
En changer les ingrédients de base reviendrait à en faire quelque chose qu'elle n'est pas. Retirer les patates, les boulettes de viande, la sauce brune de notre ragoût traditionnel, ce n'est plus du ragoût traditionnel.
Les Québécois de souche sont comme une recette classique de grand chef, qui ne peut être modifiée sous peine d'en changer la nature profonde, le goût, la saveur recherchée et appréciée des gourmets.
Ils sont une "sorte de monde" qui n'existe nulle part ailleurs, ce qui leur permet de s'élever au rang de race, d'ethnie, de peuple tricoté serré et fièrement enraciné, détenteur d'une âme collective qui les unit et les soude.
Dans cette optique de valorisation de l'importance du peuple québécois de souche en tant qu'entité de valeur méritant de pouvoir continuer à s'épanouir sur sa terre natale à la ressemblance de ce qu'elle a toujours été, il faut s'opposer au point de vue de certains qui ne voient dans leur Québec imaginaire idéal qu'un amalgame de gens d'ailleurs qui arrivent ici avec pour tout bagage une mentalité divergente et un mode de vie incompatible jurant avec le nôtre.
D'autres continuent à reprendre le sophisme à l'effet "qu'au fond nous sommes tous des immigrants" (nous avons démontré précédemment que les Québécois de souche ne sont pas que des descendants d'immigrants mais qu'ils sont bel et bien issus en droite lignée du peuple fondateur du pays, celui qui a apporté langue, culture, religion et mœurs qui nous façonnent dès la naissance, ce qui n'est pas du tout la même chose).
De telles affirmations irréfléchies et désolantes reviennent à recommander implicitement la destruction assimilatrice de sa propre nation pour la laisser s'effacer à petit feu au profit de ceux qui s'y installent en prenant peu à peu toute la place.
C'est un peu comme si on disait: "non, comme vous ne vous élevez pas au rang de race ou ethnie, vous ne pouvez avoir aucune prétention, aucune légitimité à la pérennité, et par conséquent, vous devez laisser les autres se répandre par milliers, par millions, parmi vous, se mélanger, s'amalgamer à vous jusqu'à ce qu'il ne reste plus aucun natifs, ni plus rien de vos origines".
On condamne implicitement le droit à la protection de sa démographie historique. Telle se veut une certaine bien-pensance politiquement correcte, vecteur principal de la pensée unique.
Le Québec est-il le futur récipient universel d'innombrables ressortissants du tiers-monde sous-développé à la mentalité incompatible, là où des principes et des pratiques barbares ont toujours force de loi, et qui nous remplaceront à plus ou moins brève échéance en poursuivant le même procédé de surpopulation qui a cours là d'où ils viennent?
Affirmons-le sans ambages: les Québécois de souche sont dignes d'une race, d'une ethnie, fièrement enracinés et toujours debout. Les 4 derniers siècles l'ont prouvé d'éclatante façon.
Le nier, c'est Nous renier.
Les Québécois de souche sont dignes d'une race, d'une ethnie
Le nier, c'est Nous renier
Tribune libre
Réjean Labrie881 articles
Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.
Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème gén&ea...
Cliquer ici pour plus d'information
Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.
Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.
Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.
L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.
Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
8 commentaires
Archives de Vigile Répondre
7 juillet 2017Merci pour ce texte
Archives de Vigile Répondre
8 septembre 2016"québécois de souche" est un oxymore. Québécois en tant que peuple est un expression créée par les Libéraux autour des années 1960 pour désigner tout les habitants du Québec en opposition au Canadien-Francais dont Duplessis et l'Union Nationale s'étaient fait les champions défenseurs avec grand succès.
Par définition, le Québécois n'a pas de souche. Il abandonne son héritage ancestrale, son identité et son patronyme "Canadien" à l'envahisseur-occupant étranger pour tenter de se réinventer sous un autre nom.
L'expression Québécois de souche est donc paradoxal et parler de ce qu'était le peuple "Québécois" avant son invention est un non sens. On est Canadien ou on ne l'est pas et, manifestement, le Québécois ne l'est pas.
Archives de Vigile Répondre
30 avril 2016En fait, je me permet de répondre à ceux qui demandent ce qu'est un "Québécois de souche"...
La description est belle, honorable, exacte...mais viciée...
Un "Québécois de souche", c'est un "Québécois" qui se sous catégorise parmi les autres "québécois"...Or, le ver est dans le fruit dès lors qu'on sent le besoin de créer des sous catégories.
Nous sommes CANADIENS-FRANÇAIS, i.e. les descendants des colons français et catholiques venus en Nouvelle-France aux 17e et 18e siècle. Il s'agit donc d'une unité ethnique et culturelle compacte. Les déclinaisons sont possibles, et d'autres se certes sont unis aux nôtres en s'y intégrant et en mariant nos femmes, prenant notre langue, nos coutumes, notre religion: Ils ont donc aussi fait parti de notre histoire et qui dira que Daniel Johnson père, élève de Duplessis, avec son "Maître chez nous", ne fut pas canadien-français?
Les fallacieux qui prétendent qu'il est "scientifiquement prouvé qu'il n'y a pas de race" (et qui sont pourtant, de coutume, de tous les mouvements antiracistes, ne dénoncent jamais les mesures de "discrimination positive" à l'embauche ou les quotas imaginaires qui imposent la sacro-sainte diversité fut-ce même au détriment de nos meilleurs éléments) nieront-ils qu'il s'agit d'une unité de destin? Si oui, alors mal leur en soit! Car les Canadiens-français sont exactement cela: une unité de destin historique, liée par l'histoire, le sang, la culture, la religion etc. sur un territoire précis. Si c'est louable ailleurs (notamment en Israël ou en Palestine, selon les penchants idéologiques ou les allégeances financières) alors, comment diantre pourrait-on avoir l'audace de nous le refuser?
Le coeur de notre débat, c'est la substitution terminologique crasse, sorte de "grand remplacement" identitaire avant la lettre: les gauchistes iconoclastes ont en effet détruit notre identité en introduisant, dans les années 60, la notion de "québécois". Il s'agit historiquement d'un néologisme au sens ou il ne décrivait auparavant que les citoyens de la ville de Québec ou ceux de la Province...et même là, au sein de la population, l'on était d'abord "Canadien-français" de la Province de Québec.
Québécois était donc, au départ, proposé comme un synonyme naturel de "canadien-français", et c'est au fond ce que pensent les "de souche" d'aujourd'hui. Mais l'on a vite compris qu'il s'agissait d'une désignation purement civique, et qu'il suffisait de résider sur le territoire provincial pour jouir de la désignation. L'on vit apparaître l'idée de "néo-québécois" (en voque dans les années 80-90) qui ne dura pas cependant pas puisque cette volonté de fondre tout en un bloc amalgamant exigeait que l'on n'opère pas de distinction. De cette façon, celui, désireux d'exprimer sa fierté, s'extrayait pour se distinguer, pour revendiquer, devenait xénophobe, raciste, fasciste, et le "vrai québécois" d'origine se retrouvait tout à coup paria chez lui. ENCORE UNE FOIS, nous étions redevenus "porteur d'eau, scieur de bois, locataire dans son propre pays" selon le mot de Félix Leclerc.
L'autre manipulation de taille a consisté à faire croire que "canadien" était l'apanage des fédéralistes en lui prétendant des connotations politiques intrinsèques: la feuille d'érable, le castor, le Ô Canada ( qui chante les vertus et les hauts faits de la "race fière près du fleuve géant"!) nous ont été volés et ne sont devenus 'canadian' PRÉCISÉMENT que dans les années 60. Le procédé était simple: nous sommes devenus une nouvelle entité alors qu'au même moment, le conquérant profitait de notre "vente de feu"nationale pour s'approprier à rabais tout ce qui symboliquement pourrait lui donner l'apparence de racines locales centenaires...juste à temps pour sa célébration de l'anniversaire de la confédération (1967), dont on se prépare à nous rabâcher les oreilles en 2017 pour le 150e.
Nous nous sommes donc laissés déposséder en écoutant les sirènes de la gauche mondialiste qui réfléchissaient deux, voire trois coup d'avance dans cette partie d'échec identitaire. Et alors que nous cessions d'être canadien-français et catholiques naissait le mythe selon lequel "le Québec a toujours été une terre d'accueil: nous sommes tous des immigrés"(!!!)
Pour combattre les mensonges, rien de mieux que la vérité: je rejoins ceux qui se disent "québécois de souche" dans ce qu'ils revendiquent, mais je les invite à tuer toute confusion dans l'oeuf en appelant les choses par leurs noms:
- Le "Canadian" et le "Québécois de la diversité"ne seront jamais canadien-français, car aucune acquisition civique de ce titre de noblesse n'est possible: il faut y être né ou s'y être joint, s'y être fondu, et (le mot qui fait peur...) s'y être ASSIMILÉ.
- Inversement, nous aurons beau lutter contre des moulins à vent, les Canadians et le Tiers-monde en entier peuvent nous cracher au visage en souriant et en affirmant qu'ils sont "québécois", et ils auront raison. Cela n'arrivera jamais au Canadien-français, et aucun tour de magie idéologique ne parviendra à faire crouler la forteresse. Les Bouchard anglophones (comme Eugénie), de par leur abdication culturelle et linguistique (car il y a plus que la seule langue à prendre en considération) se disqualifient d'eux-même car, et c'est là le point crucial, cette identité, si elle n'est pas assumée, n'a plus de valeur.
De la même façon, MON drapeau, ce n'est pas celui de la Province - aussi beau soit-il - mais bien celui qui fut proclamé tel par la Société Saint Jean Baptiste, que certains considéreront comme étant d'un autre âge (mais je n'en ai cure): le Carillon Sacré-Coeur, c'est le résumé silencieux mais infaillible de ce que nous sommes, et soyons assurés qu'il ne nous sera jamais volé, tant il repousse ceux qui n'en sont pas dignes.C'est donc lui qui flotte fièrement à mon balcon le 24 alors que je ne célèbre pas la "Fête nationale des Québécois" mais bien la fête de Saint Jean Baptiste, patron des Canadiens-français.
Pour les autres, sans aucun égard pour le politiquement correct, "Vae victis" ("malheur aux vaincus").
Michel Guay Répondre
25 avril 2016Ce sont les familles qui forment les clans , les clans qui forment les tribus , les tribus qui forment les peuples , les peuples qui forment les nations , les nations qui forment les citoyens QUÉBECOIS .
Michel Guay
degaspe@videotron.ca
Henri Marineau Répondre
24 avril 2016Bravo pour cet hymne à la nation québécoise qui pourrait être envoyé d'emblée à tous ceux qui se vouent à la défense de notre langue et de notre culture!
Lise Séguin Répondre
24 avril 2016Le fédéral est raciste et génocidaire envers le Québec et les Québécois. Les paroles de Trudeau fils qui répète inlassablement les paroles de son père le démontrent amplement. Il doit y avoir une instance mondiale où dénoncer ce comportement avant qu'il ne soit trop tard. Dire que les États-Unis comparent le Canada a un gentil dauphin... Dans cent ans, si on ne fait rien aujourd'hui on pleurera l'extinction du peuple québécois. Alors seulement, le fédéral offrira ses excuses bidon, comme il l'a fait pour les Chinois, les Japonais, les Juifs, etc. etc. etc.
Archives de Vigile Répondre
24 avril 2016Quel est votre définition de Québécois de souche?
Un type francophone au nom anglophone est-il Québécois de souche?
Une personne anglophone du nom de Bouchard (telle Eugenie) est-elle Québécoise de souche?
Un anglophone de nom anglais est-il Québécois de souche?
Les enfants de Amir Khadir sont-ils Québécois de souche?
Chrystian Lauzon Répondre
23 avril 2016M. Labrie,
Avec nos 57% d'analphabêtisme national entretenu, y compris politiquement, je ne baigne pas comme vous dans le nombrilisme pavoisant, ni l'excès de fierté au bas de laine de mémère la pipeuse du fond des bois : êtes-vous gêné de critiquer directement et ouvertement nos politiciens aussi incultes qu'inefficaces à créer l'unité d'un peuple debout, rassemblé en lui-même pour lui-même vers sa liberté réelle, non pas culinaire? "La liberté, c'est pas juste une marque de yogourt tabarnacle!" dixit Pierre Falardeau.
Fuir dans l'autogratification sublimante à saveur posthume, momifiante et terroisiale ne suffiront pas à FAIRE pays, encore moins État... Nation, M. Labrie.
IL N’Y A AUCUNE BASE GÉNÉTICO-BIOLOGIQUE AU CONCEPT DE RACE!!! L’INDIGNITÉ ET LE PIÈGE POLITIQUE PARFAITS, C’EST BIEN DE SE PRENDRE POUR UNE RACE!
PÉDAGOGIE, PÉDAGOGIE, PÉDAGOGIE D’ABORD! Et l’indépendance de soi à ses propres préjugés, de soi à l’autre culturellement, et de nation à nation se respectant s’accomplira de fait, sereinement.
Le temps de la pacification commence par l’éducation vraie pour le Vrai… et la libération réelle de l’humain par l’humain, comme le Québec-Français par la nation québécoise française et métisse liée aux cultures amérindiennes et réunifiées pour former un tout, un État-Nation... français du Québec.
D’abord, remettre à la science ce qui lui revient et sortir la science de son instrumentalisation politique. Distinguer nettement « race », concept vide génético-biologiquement, de « racisme » concept-instrument politique de manipulation et de domination en vue d’accroître les profits par des guerres inter-nationales. Bref : IL N’Y A AUCUNE BASE BIOLOGIQUE AU CONCEPT DE RACE.
D’une part, merci de le rappeler M. Labrie : nous sommes effectivement la cible du régime anglo-britannique dont l’hégémonie guerrière remontant à lord Durham (John George Lambton de son nom d'origine) se poursuit par le gouvernement fédéral et ses valets de service aliénés couillardiens-français néo-libéraux locaux. C’est d’ailleurs par rapport à ce génocide organisé asservissant l’immigration à des fins politiques, que Notre survivance doit se penser sans servir l’immigration ou s'en servir (ce qui serait imiter le fédéral dans le sens contraire, ce qui est inadéquat stratégiquement).
Sans l’indépendance de fait, l’immigration demeure foncièrement nuisible à l’État-nation du Québec : c’est l’arme fédérale d’assimilation des francos qui prévaut et les immigrés eux-mêmes ignorent leur propre asservissement tout en jouant le jeu du régime canadian en l’associant à leur ghettoïste profit.
Autrement dit, entre immigration utile au fédéralisme anglo-pancanadian ou à Notre survie ethnico-étatique, il doit d’abord y avoir place pour un déficit démographique et culturel francophone réduit à zéro. Mais nommez-moi 1 seul politicien qui s'élève contre l'immigration massive ou qui a pu, sans faire dans son froc, rencontrer Marine Le Pen sur le sujet, la nation et la francophonie? AUCUN! PIRE: AUCUNE!! Vous ne parlez pas de cela à Québec, M. Labrie, tout près, si près, des parlementeurs? Que représentent-ils de la belle nation que vous croyez méritée d'être préservée?
L’immigration n’est pas à servir ou à asservir tel le mode anglo-britannique de domination-assimilation en cours, mais à écarter du nuisible à notre avenir ethnique majoritaire de Québécois-Français. L’immigration doit être arrêtée parce qu’en tant que rapport de forces face au fédéral abusif et invasif, elle doit être définie, révélée et dénoncée comme instrumentalisation guerrière et génocidaire contre le peuple Québécois-Français. Et cette hégémonie d’utilitarisme migratoire guerrier doit être portée à la conscience internationale comme de l’ONU avec urgence.
Mais, d’autre part, vous devez réviser votre concept de « race ». Et ce, afin, justement, de désamorcer le pouvoir nocif de ce concept au niveau même d’une éducation partant du familial au scolaire jusqu’au médiatique. Ainsi un grand pas pourrait être fait pour enlever une arme à multiples tranchants qui sert à se distinguer arbitrairement, se braquer et s’élever dans une différence reposant sur le vide et finalement, se ghettoïser pour en faire loi.
Le racisme est une arme politique utilisée tant par la gauche communautariste (QS-David et sa motion islamophobisante autant qu’islamophilisante) ou/et bien-pensante, que par les oligarques des droites néo et ultra-libérales du globalisme monétaire déstructurant les nations (élevant systématiquement peuples contre peuples, nations contre nations, tel une application apocalyptique absolutiste, incontestable et iné-luctable, à seul profit d’argent aux 1%).
Il n’y a pas de race chez les animaux humains : nous formons une seule « espèce », point barre.
Voici quelques liens pour vous éduquer vous-même M. Labrie, et quelques lecteurs et lectrices avides de vérité, la Vraie contre-médiocrassique sur le sujet :
https://www.youtube.com/watch?v=1EMgB6-Vuzw : à 1min. 18s. env., présentation du livre de Christophe Oberlin par lui-même, Quelle est la blancheur de vos Blancs et la noirceur de vos Noirs? Pour en finir avec les « races humaines ».
https://www.youtube.com/watch?v=JSTdHfwleuU : quand le « racisme » devient « quelqu’un qui pense mal »… donc, en pointant subjectivement et taxant quelqu’un de « raciste » il y a perte du sens moral par exacerbation auto-ethnocentriste : credo d'un "moi seul je pense bien et toi seul pense mal".
http://michelcollon.info/Les-races-n-existenta-pas-les.html?lang=fr
https://www.youtube.com/watch?v=0nsiHwtNvpw : à noter qu’Albert Jacquard en reste à une vision communautariste du génétique, genre « tout le monde est beau, tout le monde il est gentil (comme si l’humain l’était en soi, « bon »?!... ou « mauvais ») », puisqu’il n’aborde pas l’utilisation et la fonction politiques du « racisme », même de la part des scientifiques. Je pense ici, exemple chaud, au film américain Le revenant où des (pseudo) historiens s’associent à Hollywood pour exprimer à travers un produit divertissement-devenant-propagande, une vision faussée historiquement du rapport du canadien-français à l’amérindien : un racisme projeté de son propre anglo-américano- racisme impérialiste promu par ethnocentrisme hiérarchisant idéalisé. Voir l’article détaillé de Christian Néron : http://vigile.quebec/Le-Revenant