Québécois divisés sur la fédération ou la séparation

Les teints et les pas teints

Ou les durs et les mous de l'option

Tribune libre

On peut lire sur Vigile : Québec, Écosse, Catalogne, trois nations « sans pays » tiraillées par leur rêve d’indépendance dans Questions nationales, un documentaire indépendant et non partisan. La première mondiale, dans le cadre du Festival des films du monde, le 31 août à 19 heures, en présence de l’ex-Premier Ministre du Québec, M. Bernard Landry.
Dans un des extraits de vidéo qu’on y trouve, Michel David, éditorialiste bien connu du Devoir, y dit, qu’à son avis, « il y a 30 % de Québécois solidement attaché à la souveraineté du Québec et 30 % solidement attaché au fédéralisme canadien. Entre les deux, 40 % de plus mous « moins durs » qui, selon les circonstances du moment, choisissent un camp ou l’autre ».
Je suis assez d'accord avec les propos de M. David.
L’ADQ, avec son programme de l'autonomie du Québec dans le Canada, a profité du lot d'électeurs mous de l’option constitutionnelle à l’élection générale de 2007 avec 28 % des votes mais 12 % de ces mous "à géométrie variable" n’ont pas voté ou sont retournés au PQ et, principalement au PLQ à l’élection générale de 2008 à cause de la déception par le manque d’efficacité et d’expérience de la députation adéquiste et de la démolition de M. Charest qui en a profité pour demander d’avoir les 2 mains sur le volant du Québec.
Les mous sont mous mais pas fous. Ça va prendre un sérieux coup de barre du nouveau chef « à venir » de l’ADQ pour continuer à intéresser une bonne partie de ces 40 % d’électeurs qui n’ont pas d’idée fixe sur le futur constitutionnel du Québec et qui n’aiment pas la dette croissante du Québec et celle du Canada.
Fait que, nous avons des Québécois teints en bleu, d’autre teints en rouge et certains en mauve dans le milieu que les rouges et les bleus se disputent :


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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    23 août 2009

    «La droite nationaliste se tire dans le pied !»
    Cher monsieur Bousquet ,
    Vous dites…
    «Les mous sont mous mais pas fous. Ça va prendre un sérieux coup de barre du nouveau chef « à venir » de l’ADQ pour continuer à intéresser une bonne partie de ces 40 % d’électeurs qui n’ont pas d’idée fixe sur le futur constitutionnel»
    Je vous répond…
    Ces mous, qui sont mous, mais qui ne sont pas fous, comme vous le dites si bien, ne ferons pas l’indépendance pour de strictes raisons de langue, de culture ou de drapeaux.
    Un ancien ami à moi et conseiller de Rodrique Biron, ancien chef de l’union nationale, m’avais un jour confié que : comme on dit dans le jargon politique :
    «Un ministre ça : « ad-ministre !»
    Et il faudra bien un jour cesser de mettre tout le paquet sur le «nationalisme ethnique et culturel», et que la droite nationaliste finisse par comprendre :
    «Qu’elle - se - tire - dans - le - pied»
    … lorsqu’elle vote ou endosse des positions ou des partis politiques de droite, tels que le sont ou les appliquent le PQ, l’ADQ et le Parti libéral, en même temps qu’elle est royalement écoeurée des augmentations de taxes, de frais de toutes sortes et d’impôts, et que du même souffle, on lui COUPE les services !
    Et il en va bien sûr exactement de même pour la question nationale.
    Je vous dis et vous l'affirme :
    «Nous ne vendrons pas l’indépendance les mains vides !»
    Et nous ne vendrons pas l’indépendance avec des positions et des politiques de droite telles que :
    Des augmentations de frais d’Hydro, des privatisations de toutes sortes, des augmentations de permis de conduire, des impôts supplémentaires pour payer la dette ou le déficit tel que Lucien Bouchard l’a fait en 1996, ou des augmentations et des taxes aux classes moyenne, pauvres ou populaires, c’est à dire à :
    «LA MAJORITÉ»
    Et pour éviter de telles mesures régressives, il faudra donc des mesures progressistes et prendre l’argent quelque part et :
    «NATIONALISER» et «CRÉER DE NOUVELLES SOCIÉTÉS D’ÉTAT»
    Ceci, afin d'augmenter les revenus du gouvernement dans le but d’améliorer les services à la population, soulager leur fardeau fiscal des citoyens en général et des futures générations et ainsi améliorer la situation économique des gens ordinaires, et je dirais même de : «tout le monde»; en plus que de stabiliser l’économie d’un éventuel pays !
    Nous ne ferons pas l’indépendance avec une «période de turbulence» telle que promise par la droite de Pauline Marois ou de n’importe quel autre oiseaux de malheur ; et ceci, qu’il soit libéral, péquiste, adéquiste ou autre.
    Oui ! La présente période est stratégiquement bonne pour l’indépendance à cause de l’écoeurantite aigue de Charest et la règle de l’alternance du pouvoir.
    Mais, ce ne sera pas suffisant pour bâtir un appui stable et congruent à l’indépendance, et encore moins pour convaincre les indécis, les immigrants ou même des anglophones du bien fondé de la séparation.
    Bonne réflexion à tous et toutes !
    Merci de votre attention,
    _______________________
    Christian Montmarquette
    Membre et militant de Québec Solidaire
    Références :
    «L’indépendance sera de gauche ou ne sera pas !»
    «Québec Solidaire : Une urgence sociale et nationale !»
    «Un moteur vert pour un Québec solidaire !»
    «Le véritable PQ, c’est «NOUS» : Québec Solidaire !»