PRÊT À FAIRE N'IMPORTE QUOI POUR GAGNER SES ÉLECTIONS.

Lettre à Justin Trudeau

Les 9,000 emplois chez SNC-Lavalin vous préoccupent plus que les 2,500 emplois chez Bombardier?

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Tribune libre

Cher monsieur Trudeau, laissez-moi vous dire que vous avez très mal géré le scandale de Snc-Lavalin. Vos démêlés avec Jody Wilson Raybould et la démission de Jane Philpott ne nous ont pas convaincu que vous n’aviez pas interféré dans le processus judiciaire. Les apparences sont contre vous. Votre passé est garant de tout. Pourquoi votre ancienne ministre de la justice aurait raconté des mensonges concernant votre insistance et celle des onze autres personnes de votre cabinet pour la faire changer d’idée sur la possibilité d’accepter l’accord de réparation concernant Snc-Lavalin? Madame Raybould faisait partie de votre équipe. Elle n’était une ennemie ou une personne indépendante qui voulait vous mettre dans le trouble. Vous vous êtes mis dans le pétrin tout seul comme un grand. Voyant son refus d’accéder à vos demandes, vous l’avez débouté en l’envoyant au ministère des anciens combattants, suite au départ de Scott Brison, prétextant un remaniement qui tombait bien. Si ce n’était pas un geste de vengeance envers elle, pourquoi l’avoir rétrogradé? Ne faisait-elle pas un bon travail à la justice? Pourquoi une libérale qui a été choisie par vous, aurait décidée, sans aucune raison de vous affronter dans un bras de fer comme celui-là?  Avouez que sa destitution avait des odeurs de vengeance en apparence! Là, il faudrait vous croire sur parole que vous n’avez pas déroger à votre propre loi sur la séparation des pouvoirs.  Que dire de la démission de Jane Philpott en signe de solidarité à son amie! Ce fût le coup de grâce dont vous vous seriez bien passé, n’est-ce pas?


Après l’article du 7 février 2019 dans le Globe and Mail, lorsque les journalistes vous ont demandé d’éclaircir la question, vous vous en êtes tenu à votre cassette que vous aimez répéter inlassablement à toutes les sauces : « Nous travaillons pour les Canadiens et les canadiennes et pour la croissance économique. ». En passant, Monsieur Trudeau, quand on travaille réellement pour engendrer de la croissance économique, on évite habituellement de faire d’énormes déficits comme vous le faites, et on formule clairement un plan de redressement. Si vous êtes réélu en octobre prochain, j’ai bien peur que les Canadiens vont subir une violente austérité budgétaire, dont vous n’aurez pas pris la peine d’annoncer pendant la campagne électorale. Cette austérité sera pire que celle de Philippe Couillard qui nous semblera de la petite bière à côté de la vôtre.  


Pour revenir au scandale de Snc-Lavalin, comme l’expliquait Guillaume Bourgault Côté dans le journal « Le devoir » en date du 7 mars dernier, à chacun sa perception :


Les témoignages croisés de Gerald Butts et Jody Wilson-Raybould devant le Comité permanent de la justice ont révélé une profonde divergence de perceptions quant aux événements liés au dossier Snc-Lavalin. Extraits comparés d’éléments de leurs déclarations d’ouverture respectives qui se répondent.


Le fond du problème


Jody Wilson-Raybould : « J’ai été soumise aux démarches incessantes et soutenues de nombreuses personnes au sein du gouvernement qui ont tenté de s’ingérer politiquement dans l’exercice de mon pouvoir discrétionnaire de procureure générale du Canada en matière de poursuite. […] Il a été expressément question de la nécessité d’intervenir dans l’affaire Snc-Lavalin, des risques de conséquences et de menaces voilées advenant que SNC ne bénéficie pas d’un accord de poursuite suspendue. »


Gerald Butts : « Nous avons respecté l’autorité de la procureure générale en tout temps et nous avons fait notre travail avec intégrité en tout temps. […] À aucun moment, le premier ministre ou un membre du gouvernement n’a ordonné ou demandé à la procureure générale de négocier un accord de réparation. »


La teneur des conversations


JWR : « Ce qui n’est pas approprié, c’est de presser le procureur général sur des aspects qu’il ne peut pas prendre en considération, comme les questions de politique partisane, de continuer de l’exhorter à changer d’idée pendant des mois après que la décision a été prise. »


GB : « Nous estimions qu’un avis externe était approprié en raison des conséquences extraordinaires d’une condamnation. […] Cela constitue l’intégralité des conseils que nous avons donnés à la procureure générale et nous avons clairement indiqué qu’elle était libre de les suivre ou non. »


La rencontre avec le PM le 17 septembre 2018


JWR : « J’ai dit [à Justin Trudeau] que j’avais fait preuve de diligence raisonnable et que j’avais pris ma décision au sujet de SNC, celle de ne pas m’ingérer dans la décision de la directrice des poursuites pénales. En réponse, le premier ministre a réitéré ses préoccupations. […] J’ai ajouté que je voulais être très claire quant à mon rôle de procureure générale et que je n’étais pas prête à donner une directive dans ce cas-ci, que cela ne serait pas approprié. »


GB : « Si la procureure générale avait pris une décision et l’avait communiquée au premier ministre et au greffier, pourquoi y aurait-il eu une prochaine étape [dans les mois suivants] ? Pourquoi la procureure générale aurait-elle tenu et sollicité des réunions sur un dossier clos ? […] Notre hypothèse de travail [durant l’automne était que] la décision n’avait pas été prise, et nous étions libres de formuler des conseils [à la procureure générale]. »


Le repas partagé


JWR : « Le 5 décembre 2018, j’ai rencontré Gerry Butts. Nous avions tous les deux souhaité cette réunion. Je voulais parler d’un certain nombre de choses, y compris de SNC et de la pléthore de gens qui nous harcelaient, mon personnel et moi. Vers la fin de la réunion, j’ai insisté pour que tout le monde arrête de me parler de SNC, parce que j’avais pris ma décision et que ces intrusions étaient inappropriées. »


GB : « Elle a soulevé le sujet à la fin d’un souper de deux heures [qu’elle avait proposé]. J’ai dit que c’était sa décision. Je ne me souviens pas qu’elle m’ait demandé de faire quoi que ce soit ou de parler au personnel au sujet d’un aspect quelconque du dossier. À aucun moment donné, l’ancienne procureure générale a laissé entendre que [deux employés du bureau du premier ministre] avaient fait quelque chose d’inapproprié. […] J’accepte pleinement que deux personnes puissent vivre le même événement différemment, [mais] j’ai été si surpris d’entendre que la ministre avait vécu ce dîner comme une pression. Je n’ai pas vu et ne vois pas en quoi notre brève discussion sur ce dossier constituait une pression de quelque nature que ce soit. »


La rencontre entre M. Butts et les chefs de cabinet du premier ministre (Katie Telford) et de la procureure générale (Jessica Prince)


JWR, qui rapportait les propos de Mme Prince : « Gerry a rétorqué : “Jess, il n’y a pas de solution ici qui n’implique pas une certaine ingérence.” Au moins, a ajouté Jessica, ils sont enfin honnêtes quant à ce qu’ils vous demandent de faire : ne pas vous soucier de l’indépendance de la directrice des poursuites pénales. Katie a dit : “Nous ne voulons plus débattre de questions juridiques.” Et ils ont martelé : “Nous ne sommes pas avocats, mais il doit y avoir une solution.” »


GB : « Les commentaires de Mme Telford ont été rapportés ici la semaine dernière de façon tout à fait hors contexte. Mme Telford disait simplement ce que nous disons tout le temps lorsque des questions juridiques sont soulevées en présence d’avocats : que nous ne sommes pas des avocats et que nous ne pouvons pas débattre du droit. »


Le remaniement


JWR : « Le 7 janvier, j’ai reçu un appel du premier ministre m’informant qu’il me retirait le rôle de ministre de la Justice et de procureur général du Canada. […] Je lui ai alors déclaré que, selon moi, c’était sans doute dû à l’affaire SNC, ce qu’il a nié. »


GB : « Si le ministre Brison n’avait pas démissionné, la ministre Wilson-Raybould serait toujours ministre de la Justice aujourd’hui. C’est un fait. Un fait qui est inconciliable et incompatible avec l’histoire que beaucoup tentent de raconter. Mais c’est néanmoins un fait. [Ce remaniement s’est fait autour de] considérations complexes. Et je peux vous dire avec une certitude absolue que Snc-Lavalin n’en faisait pas partie. »


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La séparation des pouvoirs n’est pas à géométrie variable. Plusieurs défendent le fait que l’ancienne procureure générale Raybould aurait refusé trop rapidement l’accord de réparation pour sauver les emplois chez Snc-Lavalin. Est-ce que l’on remet en question la décision d’un juge ou d’un juré dans un procès? En saine démocratie, si elle existe vraiment, les pouvoirs politiques et judiciaires sont séparés. Quand le pouvoir politique (pour des raisons économiques, électorales ou autres) harcèle une responsable de la justice pour l’amener à substituer des visées politiques aux siennes propres, il y a entorse à la séparation démocratique des pouvoirs. Un point c’est tout.


Dans le cas de Snc-Lavalin, certains commentateurs politiques, les grands « preachers » de la vérité suprême affirment que les pressions du cabinet fédéral n’ont pas constitué une illégalité, car la procureure n’aurait pas cédé à ces interventions politiques. Autrement dit, ce ne serait pas le gouvernement qui créerait l’illégalité par ses pressions, mais la procureure en acceptant de s’y plier, comme si la culpabilité n’émanait pas de celui qui harcèle, mais de celle qui cesse de lui résister !


Bien sûr, des élus ou fonctionnaires peuvent « exposer » à une procureure un point de vue sur une question qu’elle a à trancher, mais exposer n’est pas chercher à imposer (tout en protestant du contraire), en multipliant pendant quatre mois les intervenants, les rencontres, les appels, les lettres et les considérations non juridiques.


Monsieur Trudeau, quand quelqu’un n’a rien à se reprocher, il est de son devoir d’être d’une transparence à toute épreuve, surtout venant d’un premier ministre du Canada. Le fait que vous ayez attendu cinq semaines pour vous expliquer démontre bien que vous vous êtes sûrement ingéré dans le judiciaire comme vous le reproche votre ancienne ministre. Ne soyez pas surpris que la population croie plus Madame Raybould que vous.


J’ai également été estomaqué de vous entendre parler de votre père et de son supposé amour de la justice, histoire de tenter une forme de manipulation en jouant avec les émotions des gens. Il n’y a pas de mal à évoquer le souvenir de son père dans des circonstance normales, mais lorsque celui-ci est le seul instigateur de la loi des mesures de guerres instaurée en 1970 dans toute l’histoire du Canada, il n’y a pas de quoi pavoiser. En fait, votre père a prétexté les agissements du FLQ pour faire enfermer illégalement des syndicalistes, artistes et plusieurs autres personnes, juste parce qu’ils étaient des indépendantistes reconnus. Ces innocents ont été détenus pendant plus d’un mois sans qu’aucune accusation ne soient portées contre eux. Votre père n’a pas été le plus grand défenseur de la justice au Canada comme vous l’avez préconisé. Vous vivez dans votre bulle confortable, gracieuseté de papa et vous vous croyez né pour gagner. Le fait d’avoir été élevé dans la ouate au 24 Sussex, semble vous avoir immunisé contre le bon sens et la véritable empathie. Pour en faire la preuve, vous ne parlez que de la classe moyenne et jamais des pauvres.


Dans le documentaire concernant votre combat de boxe avec le Sénateur Conservateur Patrick Brazeau, j’ai été estomaqué de vous entendre dire à votre épouse juste avant le combat : « Je suis né pour gagner. ». Pour moi, c’est la preuve que vous vous prenez pour une sorte de Seigneur qui peut se permettre de faire attendre les médias, après les avoir convoqués à 7: 45 h le matin pour finalement arriver à 8 :10h. Bien que votre Seigneurie eût un avion à prendre pour aller dans l’Ouest Canadien, vous vous êtes quand même permis ce retard digne d’un grand Seigneur, histoire de prendre une petite marche devant les caméras. Quelle vitalité ce premier ministre! Il est dans la tourmente et il se rend à la conférence de presse en marchant.


Depuis votre élection, vous avez priorisé la légalisation du pot à une réforme de scrutin que vous aviez pourtant promise[1], et qui aurait été plus valorisante que de légaliser le cannabis. Avec la légalisation du pot, vous avez prétexté vouloir combattre le crime organisé. En fait, vous avez surtout pensé aux portes-feuilles de certains de vos petits amis libéraux qui ont décidé de devenir des cultivateurs du cannabis. Drôle de hasard! Deux semaines après la légalisation, les magasins où était vendu le cannabis étaient en pénurie de produits. Le crime organisé devait rire à gorge déployée en réalisant votre incompétence. Vous nous avez démontré qu’au moins, le crime, lui, était organisé.


Que dire de l’histoire avec Netflix. Votre incompétente Mélanie Joly nous a répété sa cassette dont vous lui aviez noté les détails, à savoir, un beau grand vide à expliquer avec un beau sourire. Elle est allée se ridiculiser à l’émission « Tout le monde en parle » en défendant l’indéfendable. L’économiste Gérald Fillion et le comptable Pierre-Yves McSween ont tenté de comprendre la manœuvre libérale mais en vain. Elle a répété la cassette et elle s’est faite ramasser dans les médias. Vous l’avez finalement rétrogradé et elle a accepté votre décision, comme une bonne petite libérale obéissante, au contraire de Jody Wilson Raybould. Vous avez répété sur toutes les tribunes que l’exemption de taxes que vous permettiez à Netflix, avait pour but d’alléger le fardeau de la classe moyenne et que c’était une promesse que vous aviez faite. Vous avez priorisé d’exempter de taxes une compagnie étrangère au détriment de celles d’ici qui, elles, ne sont pas exemptées. Si vous vouliez vraiment alléger une certaine classe de la société, vous auriez dû exempter toutes les compagnies d’ici de même acabit. Le fardeau de la classe moyenne serait doublement allégé!  


Que dire de votre faux sourire permanent qui reflète si bien ce que vous n’êtes pas. Pensez-vous vraiment qu’en relevant vos manches de chemises à toutes les occasions, nous allons croire que vous êtes au travail en permanence POUR NOUS. Vous vantez souvent le Canada d’être une société de droits. Pourtant, vous l’avez défié 4 fois[2] dans l’histoire de l’Aga Khan. Personne ne vous en a tenu rigueur. Votre possible ingérence pour influencer la décision de votre procureure générale est une autre preuve de votre incompétence en politique. Vous avez été élu chef du parti libéral parce que votre nom était Trudeau. Si vous vous étiez appelé Justin Hotte, je ne suis pas sûr que vous auriez atteint les hauts sommets aussi facilement.


Vous vantez votre tolérance à la diversité et vous êtes complètement intolérant envers la société francophone Québécoise. Dans l’histoire de Snc-Lavalin, vous dites vouloir sauver 9,000 emplois.  Quand même bizarre de constater que les 2,500 emplois qui ont été perdues chez Bombardier, à la suite de votre investissement de 372 millions de dollars, qui faisait suite aux milliards donnés par le gouvernement du Québec n’ait pas eu la même importance à vos yeux que les pertes d’emplois chez Snc-Lavalin. Ah oui! Il restait un an et demi à la prochaine élection. Qu’avez-vous fait pour les employés d’Aveos, lorsque vous êtes devenus Premier ministre? Pourtant vous aviez défendu ces travailleurs dans une manifestation devant le parlement d’Ottawa pour en faire le contraire, une fois élu?[3]


Que dire de la compagnie Irving du Nouveau-Brunswick que vous avez priorisé au détriment des employés de La Davie à Lévis[4]! Quand même drôle de voir que le vice-Amiral Mark Norman doit faire face à la justice pour abus de confiance à la suite d’une enquête criminelle de deux ans sur le dévoilement allégué de renseignements confidentiels du cabinet fédéral. Le vice-Amiral aurait divulgué le fait que vous avez priorisé Irving au détriment de la Davie et pour avoir dit cela, IL FAIT FACE À LA JUSTICE[5].


Vous jouez avec les mots comme vous l’avez fait lors d’un rassemblement à St-Anne de Sabrevois[6]. Vous avez accusé une femme d’être raciste[7], parce qu’elle vous avait demandé si vous alliez rembourser les 146 millions que vous deviez au gouvernement du Québec, concernant l’immigration illégale qui se déroulait et se déroule encore au chemin Roxham. C’est vous qui avez invité les immigrants à venir s’établir au Canada. [8]Vous l’avez gratuitement apostrophé en des termes peu élogieux. Votre accusation n’avait aucun rapport avec la question qu’elle vous avait demandé. Vous avez été encore une fois de mauvaise foi et la dame vous poursuit en justice[9].


Monsieur Trudeau, vous n’en êtes pas à quelques contradictions près. Souvenez-vous des allégations contre vous dans une histoire qui était sortie dans les journaux concernant le début des années 2000 où vous auriez peloté une journaliste pendant un festival de musique. La dame a confirmé cette histoire en disant ne pas vouloir aller plus loin, puisque vous vous étiez excusé le lendemain de l’événement. Vous avez simplement démenti ce fait comme vous avez l’habitude de le faire[10].  


Un premier ministre qui n’est pas au courant de la séparation des pouvoirs c’est comme un mécanicien qui n’est pas au courant du comment fonctionne un véhicule et qui fait semblant d’être un expert. Si le fait que la ministre de la justice soit en même temps le procureur général et que cela vous gêne, vous n’avez qu’à faire comme les britanniques et nommer deux postes indépendants pour préserver la séparation des pouvoir d’un gouvernement. Arrêtez de dire que nous vivons dans une société de droits si vous êtes toujours enclin à ne pas les respecter!


Arrêtez de faire vos petits sourires en coin. Attachez votre cravate et laissez faire les déguisements ridicules à la « superman ». Votre voyage aux Indes nous a démontré hors de tout doute que vous pouviez être d’un ridicule gênant. Vous vous êtes peinturés dans le coin en devenant la risée du monde entier et en plus, votre excentricité nous a coûté 1,5 ,million$. En fait de croissance économique, c’est pas fort! Vous êtes une marionnette démunie de la main qui la faisait fonctionner (Gerald Butts) et que le parti libéral a utilisé pour se faire réélire. Ce même parti qui a été chassé du pouvoir après le scandale des commandites pendant dix ans. Dans votre cas, sans vouloir vous manquer de respect, la lourdeur de la tâche qui vous incombe, a fini par vous rattraper. Votre incompétence a été démontrée et vous devriez retourner à vos anciennes amours et faire ce que vous faites le mieux dans la vie, c’est-à-dire, acter dans des films de série B.   



 










 [7]https://www.journaldemontreal.com/2018/08/20/le-vrai-visage-de-justin-trudeau


[8]https://www.tvanouvelles.ca/2017/01/28/apres-le-decret-de-trump-trudeau-lance-un-appel-aux-immigrants [9]https://www.lenouvelliste.ca/actualites/le-fil-groupe-capitales-medias/justin-trudeau-se-justifie-davoir-traite-une-citoyenne-de-raciste-55be70c07fe9494585224f66a053b367






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