L'épouvantail référendaire

Lisée pourrait-il se tromper?

Tribune libre

Lisée est un des plus fin et rusé analyste politique au Québec. De plus, il est un communicateur hors pair. Il a tout les atouts pour devenir un brillant chef du PQ.
Dans la présente course à la chefferie, il a identifié le référendum comme un obstacle incontournable à la prise du pouvoir. C'est la conclusion qu'il a tiré de son post-mortem de l'élection de 2014.
Selon lui, rien ne sert de s'acharner, et nous devrions surtout concentrer nos efforts sur la priorité du moment: Sortir le PLQ du pouvoir. Pour ce faire, il ne faut surtout pas parler de référendum.
Lisée pourrait-il avoir posé le mauvais diagnostic?
Toute sa stratégie ne repose que sur un seul pilier: la peur du référendum. Malheureusement, il ne semble pas s'être posé la question sur l'origine de cette peur. Il lui suffit de dire que le PLQ a gagné l'élection de 2014 en agitant cet épouvantail. Mais pourquoi les québécois craignent-ils à ce point un référendum???
Et, si derrière cet épouvantail, s'en cacherait un autre: La crainte de l'indépendance?
En soi, un référendum ne devrait pas effrayer, même le plus timide des démocrates. Par contre, pour plusieurs, l'indépendance est un saut vers l'inconnu.
Dans l'inconscient collectif des québécois, on a réussi associé référendum et indépendance comme étant synonyme.
Lisée répond: Pas de problème. On ne parlera pas plus d'indépendance que de référendum. Cela serait suicidaire d'effaroucher nos électeurs.
Or, le PQ est irrémédiablement un parti indépendantiste. Même si au congrès de 2017, Lisée réussirait à faire effacer l'article UN du programme du PQ, un doute majeur subsisterait.
Aujourd'hui, les moins de 35 ans on peu entendu parler d'indépendance, et beaucoup des bienfaits du fédéralisme. On peut donc comprendre que l'indépendance représente pour eux un saut vers l'inconnu. Pour la prochaine campagne électorale, Lisée propose qu'on continue à ne pas parler d'indépendance. Pourtant, c'est en campagne électorale que nous avons l'attention des citoyens. On peut bien faire des dizaines d'assemblées de cuisine, cela n'aura jamais l'impact d'une campagne électorale. Donc, on va arriver en 2022, et ce sera alors les moins de 40 ans qui n'auront à peu près pas entendu parler d'indépendance.
Si en 2014, les québécois n'ont pas voté PQ parce que le PQ est un parti indépendantiste, alors en 2018, Lisée sera sans doute associé au capitaine du Titanic. Le PQ ne s'en relèvera pas.
Pour avoir une chance de survie, il faut absolument que le PQ recommence à parler d'indépendance. Même si cela ne le mène pas au pouvoir en 2018, il sera encore là en 2022.


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15 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    18 septembre 2016

    Je pense que j'ai été un peu vite dans mon commentaire laissé il y a quelques jours en comparant J-F Lisée à un opportuniste et je regrette en partie mon commentaire. Comme j'ai écris aussi dans mon commentaire, j'appréciais sa campagne jusqu'à maintenant.
    Je pense qu'il a raison en grande partie sur le débat identitaire mais qu'il faut un débat dans le calme, approfondi et respectueux pour trancher une question d'une telle complexité. Je crois également qu'il veut rassembler le vote nationaliste avec cet enjeu. J'ai fortement apprécié hier son appel à débattre calmement et cela m'a semblé digne d'un futur chef. Le Parti Québécois qui traverse une période difficile doit choisir le meilleur candidat pour le diriger et il faut vraiment faire un choix éclairé.
    Je vois Martine Ouellet comme la candidate qui pourrait faire la convergence souverainiste mais je sais aussi qu'il peut être dangereux pour le PQ de trop s'associer avec Québec Solidaire et de perdre les votes du centre et du centre-droite.
    Jean-François Lisée pourrait être le candidat le plus rassembleur pour le vote du PQ et collaborer avec les nationalistes de la CAQ dans le cas d'un gouvernement minoritaire. N'oublions pas que la CAQ est le parti qui fait le plus mal au Parti Québécois dans la plupart des comtés et qui est dirigé par un ancien ministre péquiste.
    Sa démarche claire envers la question référendaire mais plus patiente que Martine Ouellet pourrait être qualifié de plus prudente et plus gagnante pour 2018. C'est le Peuple du Québec qui est souverain selon la loi 99 et c'est donc ce dernier qui doit avoir le dernier mot lorsqu'il voudra un référendum. En attendant, un gouvernement souverainiste devrait agir comme un gouvernement très autonomiste et poser différents gestes d'état pour continuer de faire grandir la puissance politique et économique de L'État du Québec sans attendre le grand soir. Le PQ doit s'inspirer de Duplessis et Johnson père qui ont affirmé les pouvoirs du Québec sans attendre le référendum qui nous empêche d'avancer.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 septembre 2016

    Ce qui saute aux yeux avertis aujourd’hui, en ce 17 septembre 2016, c’est la tentative désespérée du nouvel ordre mondial de foutre la merde partout !
    De renverser la table parce ces hauts-personnages, imbus de leurs personnes exceptionnelles, sont frustrés, et malheureuses, ces pauvres ; ils ne veulent plus jouer !
    Ils se sentent nuent maintenant, leurs discours sont obsolètes, futiles, vides de sens, éteints, leurs manigances sont dévoilés avec fracas à toute vitesse autour du monde, le secret n’est plus vraiment possible, et qu’ils sentent bien maintenant, même s’ils le nient encore, qu’ils perdent maintenant à tous les coups !
    Devant l’avancée fulgurante de l’esprit et de l’intelligence des peuples ; qu’ils n’avaient pas vraiment vu venir, que faire?
    Ils doivent donc, avec entêtement, recommencer, insister, c’est ce qu’ils croient, tenter en urgence, n’importe quoi, rien n’est exclus, si cela était encore possible, de renverser la tangente libératrice de ces peuples !
    Lorsque la bête est acculée au pied du mur ; elle est vraiment très dangereuse !
    Leur point de vue est que les peuples sont une menace !
    C’est très simpliste, mais à leurs yeux, les peuples sont véritablement des terroristes et des sous-hommes !
    Qui osent remettre en question leur gouvernance ! Ces ingrats !
    Les mesures de sécurité et les lois scélérates de sécurité nationales, ne visent pas ultimement à protéger les peuples, mais plutôt à se protéger des peuples !
    Alors c’est la contraction, le repli, la crainte, la peur, et les démesures qu’ils affichent ouvertement présentement en réaction !
    Ce sont des mauvais perdants, et en mauvais perdants ils renverseront la table, avant de partir, ils détruiront le jeu, plutôt que s’avouer vaincu !
    Donc, un chaos, une guerre, une crise économique, un effondrement, une attaque climatique, une opération sous faux-drapeau, un coup d’état, un assassinat politique ou économique…tout est maintenant possible…regardons-les aller ! Nous serons tous en première loge !
    Comme exemple, en France, il y a la course à la présidence et au pouvoir !
    Que constatons-nous ?
    Tous les coups sont permis !
    Distractions !
    Diversion !
    Division !
    Disjonction !
    Dislocation !
    Disproportion !
    Disparité !
    Discrimination !
    Dispersement !
    Discutailler !
    Divertissement !
    Démagogie !
    Amalgame !
    Instrumentation !
    Sophisme !
    Dualité!
    Fractionnement!
    Bref, on recherche à diviser les hommes contre les hommes par tous les moyens !
    On recherche le « Diviser pour mieux régner » à tout prix !
    On recherche à noyer le poisson avec des futilités pour qu’on cesse ou que l’on ne parle pas de l’essentiel en ce temps de crise : de souveraineté, de l’Euro, de frontières, de l’Otan, des catastrophes élémentaires, des sanctions russes, du Moyen-Orient, des traités, des guerres vicieuses, d’économie, de chute boursière, de régimes sociales, de guerre nucléaire imminente…
    Alors, au Québec, nous avons aussi une course à la chefferie au parti québécois !
    Nous ne sommes pas pareille que les français, nous !
    Non ! Non !
    Observons le discours de nos candidats ! Quelle grâce, quel intelligence, quel respect ils ont les uns pour les autres, quelle unité !
    Quelle rigueur aussi !
    Au menu nous avons...vêtements de plage, islamismes, laïcité, crise identitaire…tout pour diviser quoi, tout pour provoquer le chaos, les luttes, la crise, le déchaînement des masses… et surtout, surtout, afin de noyer le poison !
    Restons calme braves gens ! Assistons en paix à la chute de cette escroquerie, de cet empire, de ce théâtre grotesque !
    Applaudissons en cœur ! Vive la Libération !
    Le poisson ?
    Oui ! Oui !... Ce sont nous les membres et le peuple qu’on prend pour des cons !
    Plus ça change, plus c’est pareil !
    En cette fin des temps, c’est normal ! Que voulez-vous !
    Taper sur la tête d’un autre, pour mieux se relever, démontre le modus operandi du bonhomme et sa vraie nature !
    Alors, demain, il tapera sur le peuple, de la même façon !
    C’est mécanique !
    Aaaah !!!!... la recherche du pouvoir, que voulez-vous !
    Tous les coups sont permis dans cette jungle!

  • Michel Guay Répondre

    16 septembre 2016

    Avec 50% moins un = un gouvernement provincialisme pour les colonisés
    Avec 50% plus un = un gouvernement indépendantiste avec ,pour, et par les décolonisés
    michel Guay

  • Michel Guay Répondre

    16 septembre 2016

    Si JFL était un fin stratège il proposerait d'abolir ces inutiles référendums pour proposer des élections à 50% plus un .
    michel Guay

  • Gaston Carmichael Répondre

    16 septembre 2016

    «Arrȩter de knoquer Lisée et occupé vous de Cloutier.»
    Là-dessus, on s'entend M. Pomerleau. On devrait adopter la stratégie ABC : Anybody But Cloutier.
    Je n'ai pas encore tranché si je cocherai un deuxième choix, mais si je le fait, ce sera assurément pour Lisée.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 septembre 2016

    Vigile est un merveilleux site pour exprimer ses idées!
    Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais au cours de l’histoire de Vigile, je n’ai pas vu beaucoup de politiciens profiter de cette occasion en or, pour expliquer leurs programmes politiques face au peuple de Vigile, alors j’invite les récipiendaires à l’investiture présente du parti québécois à s’exécuter ici!
    J’ai relevé certains points chauds qui se devraient d’être débattu en urgence!
    Lorsque la maison est en feu, il n’est pas le temps, bien sûr, de discuter de décorations intérieures, de plomberie et d’artifices superficiels, tout le monde le comprendra, mais d’aller au plus pressant; surtout de mesures concrètes, tangibles, prêtent à être appliqués dès aujourd’hui, au Québec, s’il le fallait en urgence.
    Avez-vous vu beaucoup de politiciens québécois, tous les partis politiques confondus, depuis 50 ans, remettre en question le manège de nos banquiers centraux? De l’usure? Alors, vous politiciens, parlez-nous un peu de ça!
    Les référendums québécois sur les traités de libre-échange atlantique, pacifique, et autres, sont pour quelle date approximativement; on les attend toujours? Quel est votre position par rapport à cela?
    En attendant, par curiosité, je voudrais savoir quelles instances du peuple québécois à mandater les négociateurs des traités commerciaux outre-Atlantique?
    Quel est grosso modo le contenu de ces traités parce que le peuple ne le connait même pas; ok, on en a des bribes qui ressortent, mais dans l’ensemble, la plupart des aspects nous échappent encore, et surtout dans ses subtilités? J’espère que vous y pourvoirez, vous, politiciens!
    Étant donné la situation économique et monétaire mondiale en voie de s’effondrer, un politicien pourrait-il m’informer comment de tonnes d’or physique et d’argent il y a dans nos soutes canadiennes pour faire face à cette situation gravissime?
    En cas de dévaluation du dollar canadien, ce qui est déjà en cours, qu’envisagez-vous comme monnaie de substitution au Québec, si au Canada ils devaient être lents à réagir?
    Si le marché boursier devait s’effondrer de 90 %, nos politiciens pourraient-ils me dire comment il compte maintenir les pensions au Québec?
    Nos fonds de pensions ont-ils beaucoup de tonnes d’or et d’argent physique en réserve pour compenser une chute catastrophique du marché des actions?
    Étant donné les catastrophes élémentaires et climatiques qui dégénèrent à travers le monde, un politicien pourrait-il m’informer de combien de gardes nationaux, régionaux et municipaux et paroissiaux nous disposons, et qui pourraient être déployé rapidement dans nos villages et nos villes du Québec en cas d’urgence, et quel est le modus operandi de cette organisation afin de sauvegarder la sécurité de nos concitoyens, familles, enfants, personnes âgées?
    Avons-nous beaucoup de points de ravitaillement d’établis en cas de nécessité autour du Québec en cas de tempêtes géomagnétiques qui mettraient caduque notre système électrique pour plusieurs jours?
    En cas de conflits nucléaires majeurs, vous les politiciens qu’avez-vous à nous proposer comme mesures de protection?
    Est-ce qu’il y a beaucoup d’abris souterrains aménagés et en construction parsemés à travers tous le Québec pour faire face à cette tragédie des plus probable aujourd’hui?
    Si nos politiciens ne viennent pas, j’invite les amis de Vigile à répondre à ces interrogations avec le plus de rigueur possible…hihihi

  • Gaston Carmichael Répondre

    16 septembre 2016

    @M. Ricard,
    «L’indépendance, si elle se fait, surviendra après des luttes politiques incessantes, pratiquement quotidiennes, en grugeant la forteresse fédérale petit à petit.»
    La stratégie des petits pas est de retour. Durant son mandat de 2012 à 2014, Pauline Marois a ainsi réalisé plusieurs de tels petits pas. De retour au pouvoir, le PLQ s'est empressé de détricoter tout ce que le gouvernement précédent avait réalisé de significatif. Meilleure chance la prochaine fois!

  • Archives de Vigile Répondre

    15 septembre 2016

    Lisée me semble un politicien opportuniste et sans conviction comme le personnage de Frank Underwood de la célèbre série House of Cards. On le voit ramener le débat sur la charte de la laicité pour récupérer le vote identitaire et voler les votes de la CAQ.
    J'aimais bien Lisée dans la course jusqu'à maintenant mais là je vois au travers de son jeu. Il navigue selon le vent. Il vient de couper les ponts pour la convergence des souverainistes. La charte a divisée les souverainistes car le PQ n'a pas fait de compromis afin d'être rassembleur sur un enjeux hyper complexe et très délicat.
    Donc, c'est entre Cloutier et Ouellet que les péquistes doivent trancher selon qu'ils soient pressés ou pas de tenir un référendum sur la souveraineté du Québec.

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    15 septembre 2016


    De la rigueur SVP.
    Ce qui se joue dans cette course à la chefferie : le sort du Parti québécois de la cause et de la nation. Dans le contexte cela commande un minimum de rigueur dans le débat.
    Il ne faut pas faire une caricature de la proposition de J F Lisée pour mieux la dénigrer. Il n'a jamais dit de se taire sur l'indépendance pendant le mandat, au contraire. Il propose la seule démarche crédible pour produire les conditions objectives qui y mènent.
    En aucun temps un référendum gagnant en 1980 ou 1995 ne menait à la souveraineté du Québec. Pour la simple raison que le Canada n'est pas un État démocratique et il se serait braqué contre le choix du Québec. Et nous n'avons jamais été dans un rapport de force favorable pour imposer notre décision sur notre territoire et la faire reconnaître à l'international, les deux conditions pour le changement de statut d'un État, ce qu'est la souveraineté (démonstration dans mon prochain texte).
    J F Lisée sait tout cela : ,''En 1995, il ne suffisait pas de gagner un référendum, il fallait aussi gagner la souveraineté.''
    Dans la course il n'y aura pas de deuxième tour. Si on ne veut pas de Cloutier (une fatalité) il faut inscrire les deux choix suivants : Lisée et Ouellet, ou l'inverse.
    Arrȩter de knoquer Lisée et occupé vous de Cloutier.
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    15 septembre 2016

    /…il a identifié le référendum comme un obstacle incontournable à la prise du pouvoir…des mondialistes/
    /Toute sa stratégie ne repose que sur un seul pilier : la peur du référendum…c’est-à-dire la peur que le peuple exprime sa volonté… à l’encontre du nouvel ordre mondial/
    Mais pourquoi les québécois craignent-ils à ce point un référendum ???
    Ce n’est pas les québécois qui craignent le référendum!! Comme on s’acharne à nous le faire croire depuis 30 ans! Et ça marche! Mais l’establishment mondialiste!
    Tout est inversé dans ce foutu bordel!
    C’est comme les russes agressants l’Occident, ou bien les terroristes du Donbass et les bons nazi de Kiev supportés par l’Occident, le Canada compris, ou la merveilleuse démocratie américaine apportée en Lybie en bombardant les civils, ou les terroristes « coupeur de tête moyennement modéré » reconnu par l’Occident en Syrie, ou bien le méchant Donald Trump et la sainte Clinton …tout est à l’envers!
    On spécule sur ce que les québécois pourraient dire, faire ou vouloir, laissons-leurs la parole….librement…démocratiquement… et nous constaterons bien ce qui en ressortira! Pourquoi s’inquiéter? Qui s’inquiète?
    Vous savez bien les sondages ça se trafique, ça s’oriente; c’est un merveilleux outil de manipulation des masses! Il ne faut pas croire tout ce qu’ils nous disent!
    Les mondialistes ont en horreur les référendums, les volontés des peuples! C’est bien connu! Regardez en Europe! En France! En Grèce! En Ukraine occidentale! Et ça continue!
    Un parti Libéral mondialiste ou un parti Québécois mondialiste c’est quoi la différence?
    Il n’y en a pas!
    C’est la prise du pouvoir qui les intéresse ou bien l’indépendance du Québec?
    Qu’il parle d’indépendance sans peur de ne pas prendre le pouvoir ou de perdre la face en mettant sa tête sur le billot comme un grand homme politique, et non pas comme un petit politicien calculateur de « maaârrrde » et les québécois intelligents se rallieront nécessairement si c’est intelligent, le reconnaîtront!
    La bonne gouvernance, hé bien…c’est la gouvernance du nouvel ordre mondial appliqué directement au Québec, et qui est diamétralement opposée à l’indépendance réelle du Québec.
    Mais il ne faut pas se faire trop d’illusions; tous nos schémas de pensée s’effondrent actuellement, nos illusions et nos grandes espérances, en même temps que les colonnes du temple du mythique nouvel ordre mondial, et son système organisée de prédation économique, financier, usuraire et social, et c’est tant mieux, alors il ne faut pas trop perdre son énergie dans ce débat plutôt stérile : de toute façon, ça ne peut pas être bien plus pire demain que cela l’est déjà actuellement! Et même si cela était! Comme disait un de mes amis : « Il vaut mieux un enfer demain qu’un enfer sans fin! »

  • François Ricard Répondre

    15 septembre 2016

    Référendum quand tu nous tiens!
    Un bon stratège, militaire ou politique, prend en compte les résultats escomptés de sa stratégie et de ses tactiques.
    Le PQ est élu en 2018 et se lance dans un référendum. Et miracle des miracles, il en ressort gagnant. Qu'arrive-t-il?
    Des négociations selon la loi canadienne et les ententes internationales. Une étape obligatoire.
    Suite à ces négociations, le Canada lâche du lest et propose un nouveau pacte: un Meech Plus, disons. Il soumet ce pacte à la population par référendum. Un référendum gagnant pouir Ottawa. Et retour à la case "départ" pour les indépendantistes.
    L'indépendance, si elle se fait, surviendra après des luttes politiques incessantes, pratiquement quotidiennes, en grugeant la forteresse fédérale petit à petit. Et non pas référendum.

  • Gaston Carmichael Répondre

    14 septembre 2016

    J'ajoute que Lisée semble se contredire lui-même. D'un côté de la bouche, il dit que parler de référendum représente un obstacle infranchissable à la prise de pouvoir. De l'autre côté de la bouche, il promet un référendum dans un deuxième mandat.
    Des heures et des heures de plaisirs pour la CAQ et le PLQ.

  • Gaston Carmichael Répondre

    14 septembre 2016

    «Et, en quelques mois, par un référendum, vous allez pallier à toutes ces carences ?»
    Vous en fumez du bon, M. Ricard. Où voyez-vous que j'ai écris ou prétendu une telle chose?
    Toutefois, je maintiens que pour espérer un jour régler ces problèmes, le statut de province ne nous suffira pas. Il nous faut acquérir notre indépendance. La première chose à faire pour se rendre là, est d'en faire la promotion. Et le meilleur moment d'en faire la promotion est durant une campagne électorale.
    Alors, quand est-ce qu'on commence, qu'on en finisse?

  • Archives de Vigile Répondre

    14 septembre 2016

    Très bonne analyse. Assez curieux, sur le présent site, des intellos se masturbent
    l'esprit pour proposer une autre avenue toute aussi embrouillée en traitant ceux
    et celles qui parlent de référendum comme moyen d'accéder à l'indépendance de
    référendistes. Enfin quelqu'un qui n.a pas peur de prononcer ce mot.
    Maintenant, au lieu de regarder passer le train (la course à la chefferie) il faudrait nous d'atteler à la tâche et trouver des moyens, même les plus modestes, pour appuyer la seule qui parle ouvertement de référendum et qui
    est la plus brillante, soit Martine Ouellet. Sinon, on va se ramasser, je crains,
    avec un André Boisclair no 2.

  • François Ricard Répondre

    14 septembre 2016

    Le Parti Libéral a depuis 2003, par le jeu des nominations politiques, placé « son monde » à tous les niveaux décisionnels de l’État et des institutions para-étatiques : « C’est rendu rouge jusqu’à trois paliers en dessous des sous-ministres » ( Claude Villeneuve, JdeM, 7 avril 2015).
    Depuis vingt ans, on n'enseigne plus l'histoire du Québec dans nos écoles.
    Combien de maires, au Québec, s'affichent pour l'indépendance?
    Et, en quelques mois, par un référendum, vous allez pallier à toutes ces carences?
    La formule "abracadabra, en politique, ne fonctionne pas. Du moins, moi, je n'y crois pas.