Louis Aliot : Camelia Jordana, quand la “gauche culturelle” préfère défendre les délinquants que la police

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Pendant que les racailles font la loi sur les territoires perdus de la France...

Pour le député du Rassemblement national Louis Aliot, la prise de parole de la chanteuse Camélia Jordana samedi soir, qui assurait avoir peur lorsqu’elle croisait un policier, est un nouvel exemple des travers de la gauche culturelle, qui préfère prendre la défense des délinquants plutôt que de la police.


Il plane dans l’air médiatique français une odeur persistante, désagréable. Les forces de l’ordre sont dépeintes comme étant invariablement des bourreaux, des assassins, quand, dans le même temps, les voyous sont perpétuellement excusés. Avons-nous oublié à quel point la police a été essorée ces dernières années, contrainte de travailler dans des conditions extrêmement difficiles avec les attentats, les émeutes de banlieues, les agressions gratuites et les manifestations en continu ?


La gauche culturelle, co-responsable des agressions que subissent chaque jour les forces de l’ordre


La police est l’instrument de la République pour assurer l’ordre et le respect de la loi sur l’ensemble du territoire. Durant le confinement, de nombreux policiers ont été attaqués partout en France. À Colombes, un forcené a par exemple foncé sur deux motards de la police stationnés, justifiant son geste par la « défense de la Palestine ». C’est, du reste, le quotidien de la majorité des policiers français, injuriés et confrontés à une violence physique directe de plus en plus dure. Le 25 mai, trois hommes ont tamponné volontairement une voiture du RAID à pleine vitesse, lors d’une intervention dans le quartier des Cévennes à Montpellier. Il suffit d’une rapide recherche dans la presse quotidienne régionale pour prendre conscience de l’ampleur du phénomène : des dizaines de quartiers sont littéralement hors de contrôle et la police y est vue comme l’ennemi.


Personne n’ose malheureusement désigner ceux qui sont les co-responsables de ce climat délétère, au premier rang desquels se trouve une partie de la gauche culturelle. Elle était incarnée samedi soir dernier par la chanteuse et actrice Camelia Jordana, nouvelle star de la victimisation « indigéniste ». Dans l’émission On N’est Pas Couché animée par Laurent Ruquier, elle a pu affirmer toute honte bue avoir peur de la police en raison de ses « cheveux frisés », oubliant que de nombreux policiers sont tout comme elle d’origine maghrébine et subissent la violence des racailles au même titre que les habitants des quartiers où ils règnent en maîtres. Elle a même depuis convoqué le ministre de l'Intérieur à débattre avec elle. Ce culot est la résultante de l'incurie de l'Etat et du gouvernement, qui ne savent plus se faire respecter ni faire respecter l'ordre public.


Dans la police, comme dans tout autre corps d’Etat ou entreprise privée, il peut y avoir des comportements sanctionnables. Ils sont d’ailleurs régulièrement sanctionnés. Jeter l’opprobre sur l’ensemble des policiers, les calomnier collectivement pour faire passer un message mensonger n’est en revanche pas tolérable. Madame Jordana ignore la réalité du terrain, ses vicissitudes et ses difficultés. Elle ignore que 2019 fut une année noire pour le nombre de suicides de policiers. Elle méconnait aussi probablement ce que sont la délinquance et la criminalité en 2020. La majorité des Français craignent bien plus de croiser une bande organisée la nuit tombée que de tomber sur un contrôle de police ! Sans les forces de l’ordre, ce sont les forces de la rue qui font respecter leurs propres règles, infiniment plus injustes.


Ce n’est pas Camélia Jordana qui doit supporter les rodés, ce sont les familles modestes des HLM


On peut en vouloir à ces adultes et ces célébrités irresponsables qui n’ont jamais de mots trop durs contre les policiers mais qui n’osent jamais élever le ton contre ceux qui pourrissent la vie des Français. Pensons à ces « rodéos » qui ensanglantent les routes des cités, où de jeunes hommes roulent sans casques sur des engin non homologués, au mépris du code de la route. Faut-il les laisser faire ? Faut-il leur donner raison quand des enfants de moins de 10 ans sont percutés par leurs véhicules pour le seul plaisir de l’ivresse de la vitesse ? Ce n’est pas Camelia Jordana qui doit supporter ça, ce sont les familles modestes qui vivent dans ces HLM. Elles doivent composer avec la dégradation des parties communes, les trafics de drogues, les menaces, le bruit des motos de cross et l’absence de la police qui n’a plus les moyens de faire respecter l’ordre parce que tous ces « pipoles » en font les coupables du chaos qui sévit dans nos rues !


Quand la moitié de la France ressemblera à un bidonville brésilien, les pleureuses professionnelles iront se réfugier dans leurs riads marocains ou leurs maisons secondaires de Floride. Eux ont les moyens de s’échapper, contrairement aux Français moyens.