Mairie de Montréal : Plante, Coderre et les Mohawks

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Le mensonge historique persistant


Valérie Plante a donné un nom mohawk au sommet Outremont du mont Royal, mis un symbole autochtone sur le drapeau de la ville et radote constamment que Montréal est un territoire mohawk non cédé. Elle a remplacé le nom de la rue Amherst par un nom mohawk plutôt que de la renommer rue de la Paix en mémoire de la paix de 1701 entre les Français et la plupart des nations autochtones.

 


Son principal adversaire, Denis Coderre, répète aussi à qui veut l’entendre que la ville est un territoire mohawk non cédé. Lorsqu’il était maire de Montréal, à l’inauguration du XIIe Congrès mondial Metropolis, Coderre a accueilli les participants en leur disant: «Bienvenue en territoire mohawk», avant de demander à un chaman mohawk de «bénir» l’événement.

 


Pourquoi s’adonner à de telles inepties? C’est que ça plaît à leurs électeurs cibles, les anglo-ethniques qui — on l’a vu durant la crise d’Oka — sont étroitement liés aux Mohawks, les protégés du Parti libéral du Canada. L'un des amis intimes de Justin Trudeau, le député anglophone Marc Miller (Ville-Marie–Le Sud-Ouest–Île-des-Sœurs), revendique l’honneur d’avoir été le premier à prononcer un discours en mohawk à la Chambre des communes.

 


«Montréal, territoire non cédé», c’est un mensonge, une fake news du genre que propage aux États-Unis les trumpistes. Les Mohawks ne sont pas originaires de la région de Montréal, ils viennent du sud du lac Ontario. À la demande des Jésuites, certains Mohawks convertis au catholicisme, persécutés par les autres membres de leur tribu, ont obtenu la permission du gouverneur de la Nouvelle-France de s’établir en Nouvelle-France, particulièrement à Kahnawake.

 


Mais cette adhésion des deux candidats à la mairie de Montréal aux thèses révisionnistes mohawks démenties par l’Histoire soulève des interrogations politiques. Si Valérie Plante et Denis Coderre sont si fiers de dire qu’on est ici en territoire mohawk non cédé, comment osent-ils briguer les suffrages dans un territoire, qui, selon eux, appartient à ces autochtones?

 


Si on est en territoire non cédé, Plante et Coderre n’ont aucun droit de se présenter à la mairie. Ils sont des Blancs. Le conseil de bande de Kahnawake n’accepte pas que des non-autochtones, même mariés à des membres de la tribu, y résident.




Les Mohawks de Kahnawake ont une conception bien particulière de l’inclusion et de l'interculturalité. Le conseil de bande applique, pour le droit de résidence de ses habitants, une politique fondée sur la pureté raciale. Des dizaines de conjoints blancs de Mohawks ont été expulsés au fil des années à cause de l’impureté de leur sang.

 


Plante et Coderre ont-ils demandé et obtenu des Mohawks la permission de les représenter? Se sont-ils formellement engagés devant un conseil des anciens ou devant le conseil de bande à défendre leurs intérêts? Si leur inféodation n’a pas été entérinée par les Mohawks, c’est un scandale qu’ils osent usurper des liens qu’ils n’ont pas avec eux.

 


Il faut absolument les questionner à ce sujet lors de prochaines réunions publiques. Quels sont leurs liens avec les Mohawks et, surtout, qu’est-ce qu’ils entendent faire, s’ils sont élus, pour régler la question du territoire non cédé à la satisfaction des Mohawks?

 


Ils doivent à tout le moins s’engager à s’adjoindre un Mohawk délégué par le conseil de bande de Kahnawake pour lui faire entériner les décisions qu’ils sont appelés à prendre comme maire de Montréal.

 


La réalité est que Coderre et Plante sont les complices empressés d’une imposture, parce qu’ils pensent que ça les aide à se faire élire. En avalisant les revendications des Mohawks concernant Montréal, ils participent à une scandaleuse opération visant à falsifier l’histoire de notre ville, afin de la rendre conforme aux impératifs politiques multiculturalistes du Parti libéral du Canada, de ses électeurs anglophones et des membres des communautés culturelles, lesquelles seront bientôt majoritaires à Montréal.

 


Non, les Mohawks ne sont pas les premiers occupants de Montréal. C’est contraire à la vérité historique qui s'appuie sur la totalité des témoignages et des documents existants, y compris les leurs.




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