La manipulation du Bell Center

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Le mensonge historique exaspérant

Souhaitons que 2023 soit l’année où François Legault se résoudra à faire cesser la farce du «Montréal territoire mohawk non cédé», ce mythe antiquébécois que répètent ad nauseam les Montreal Canadians, avant chaque partie au Bell Center, et la ricaneuse mairesse de la métropole anglicisée.


Les Québécois aiment encore le hockey professionnel? On peut se demander pourquoi! Parce que le hockey, lui, n’aime plus les Québécois.


La semaine dernière, je vous entretenais de la vocation assimilatrice du Bell Center et des Montreal Canadians qui utilisent le hockey pour rapetisser les Québécois... les Québécois que l’équipe canadienne snobe par racisme.


Bref, si un petit gars rêve de jouer pour les Montreal Canadians, mieux vaut pour lui provenir des États-Unis ou de l’Ouest canadien, des zones spirituellement plus proches de la direction actuelle de l’ancienne équipe de Maurice Richard et Serge Savard.


Illégitimes


La semaine dernière, j’ai oublié un élément de ce lavage de cerveau : au Bell Center, on nous répète le mensonge éhonté du «Montréal : territoire non cédé»... cette contrevérité qu’affectionne aussi Valérie Plante.


Non, Ville-Marie n’a jamais été une terre ancestrale des Mohawks. Des réfugiés politico-religieux mohawks originaires de l’État de New York, persécutés par les leurs en raison de leur conversion au catholicisme, se sont installés sous la protection des Français à la mission de Sault-Saint-Louis, aujourd’hui Kahnawake.


Ça suffit!


Lorsque les Montreal Canadians ont commencé à véhiculer en octobre 2021 cette fausseté, ça a fait un scandale. Le ministre Ian Lafrenière avait alors dit que c’était une erreur de la part de l’équipe, mais les Canadians continuent de le dire. Même chose pour Valérie Plante : elle continue de le dire.


Ceux qui se gargarisent de ce mensonge espèrent berner les Québécois qui, sans cours d’histoire, finiront par gober ces énormités qui n’ont pas d’autre but que de les délégitimer. Oui, il est temps que François Legault exige la fin de cette farce.