Oui, le Grand rassemblement-spectacle gratuit de la Coalition contre la loi 103 au Centre Pierre-Charbonneau n’est pas un rassemblement indépendantistes, même si la grande majorité des milliers de personnes qui y participeront veulent que le Québec devienne un pays et sont convaincus que sans indépendance, c’est l’assimilation.
Cet automne, en l’année 2010, la Révolution tranquille a 50 ans, les événements d’octobre de 1970 ont 40 ans, le référendum de 1980, 30 ans, le Bloc québécois, 20 ans, le référendum de 1995, 15 ans et le gouvernement Charest essaie de faire du Québec une province « comme les autres » depuis 7 ans.
Vous ne pensez pas qu’avec tous ces anniversaires, cet automne 2010 devrait être la saison du démarrage d’une « marche » de centaines, puis de milliers, de centaines de milliers et enfin de millions de Québécois vers le triomphe de notre langue, de notre identité et de notre indépendance nationale?
Certains indépendantistes vont dire que c’est malheureusement une cause perdue d’avance. Que c’était après la tricherie du référendum de 1995 qu’il aurait fallu agir. Que le français est en trop grand danger. Que le Québec est à la merci de la Cour suprême du Canada anglais. Que la propagande fédérale notamment via le couple Gesca-Radio-Canada a réussi à endormir les Québécois et est trop puissant pour que le Québec puisse sortir vainqueur de ce combat.
Peut-être, mais, n’oubliez pas qu’aujourd’hui il y a encore plus de raisons qu’avant de réaliser l’indépendance, au moins 101 raisons. Parmi ces 101 raisons : 1. Le dossier de la langue qui ramassait de la poussière pendant toutes ces années redevient chaud! 2. Les méthodes modernes de cyber communication démocratisent les communications entre les Québécois, sans avoir à demander la permission à Desmarais, Charest ou Harper.
Pensez-y bien et en attendant que vous ayez terminé votre réflexion, venez avec vos amis au Grand rassemblement- spectacle gratuit de la Coalition contre la loi 103 le 18 septembre 19 h 30 au Centre Pierre-Charbonneau, métro Viau à Montréal.
N.B. Ce texte est aussi publié dans le bulletin bimensuel électronique gratuit du Mouvement Montréal français. Pour s'abonner.