La clause grand-père

Ou comment les filles de Madmax ont contourné l'esprit de la Loi 101

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Tribune libre

Maxime Bernier rêve de devenir premier ministre du Canada. Il est passé à quelques votes de producteurs laitiers près de devenir grand chef des Bleus, aspirant direct au trône rêvé. Mais le pauvre Madmax souffre d'un lourd handicap: il parle anglais avec un accent frenchy, accent qui atteint des sommets d'impopularité présentement si on se fie au tout dernier Angus Reid. Il estime que ce lourd "handicap" lui nuit (pourtant le p'tit gars de Shawinigan en avait tout un, lui). Toujours est-il qu'en bon colonisé il a voulu que ses deux filles ne connaissent jamais pareil "handicap".


Comment s'est-il donc pris pour envoyer ses filles à l'école anglaise dès la maternelle, contournant ainsi la Loi du Docteur Laurin?


Dans une longue entrevue accordée ce matin (24 janvier) à une Catherine Perrin plutot aggressive (l'éternel biais de RC vis-à-vis la droite), il a avoué candidement que ses filles ont pu aller à l'école anglaise, dès la maternelle, grâce à la clause grand-père.


"On a pu profiter de la clause grand-père de la Loi 101, le père de mon ex-femme est allé à l'école anglaise à Montréal (.....) Je ne voulais pas que mes filles parlent anglais avec un accent"


Pas compliqué: c'est dans la Loi! La Loi aux 101 trous.


Pour écouter Maxime Bernier : 


https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/medium-large/segments/entrevue/103277/maxime-bernier-pari-risque



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