En voyageant sur la toile par une journée pluvieuse, je suis tombé sur une citation de Sénèque, un philosophe, dramaturge et homme d’État romain du premier siècle qui disait ceci : « Ce n'est pas parce que nous avons peur que nous n’osons pas, c'est parce que nous n'osons pas que nous avons peur ».
N’est-ce pas ces paroles de Sénèque qui pourraient expliquer, en partie tout au moins, l’immobilisme tranquille des Québécois devant la perspective déstabilisante de l’indépendance du Québec? Se peut-il que les Québécois n’osent pas aller de l’avant parce qu’ils ont peur des changements. Et, pour pousser davantage cette réflexion, les Québécois seraient-ils moins craintifs si cette peur du changement était démystifiée?
Les Québécois, c’est bien reconnu, sont un peuple paisible qui ne veut pas de « chicane dans sa cabane », le sang du colonisé coulant dans les veines de plusieurs d’entre eux encore aujourd’hui. Souvenons-nous que lors du premier référendum, c’est par la peur que¨Pierre Elliot Trudeau a réussi à faire pencher la balance du côté du « non ».
Toutefois, lors du second référendum de 1995, notamment grâce à la stratégie de Jacques Parizeau et à son pouvoir de conviction eu égard à la capacité du Québec de se prendre en main, les Québécois sont venus à un cheveu de prendre le train pour l’indépendance.
Depuis lors, abstraction faite du regain actuel du Parti québécois (PQ) sous la gouverne de Paul St-Pierre Plamondon, les Québécois ont récupéré leur confort douillet dans un fédéralisme « sécurisant ». L’indépendance du Québec est devenu un « champ de ruines » qui a fait élire un maigre trois députés lors du dernier scrutin.
Dans ces circonstances, il est plus que temps que le chemin vers la souveraineté soit remis en état d’y circuler en exhibant aux Québécois la beauté du paysage qu’il offre comme alternative d’avenir. À mon avis, le charisme du jeune chef du PQ incarne un atout privilégié pour relancer ce vaste chantier… et cela, tout en évitant la chicane!
Les drag queens, des cabarets aux bibliothèques
Selon Wikipédia, une drag queen est une personne, généralement de sexe masculin, qui construit une identité féminine volontairement basée sur des archétypes de féminité et de rôles de genre de façon temporaire. Le monde des drag queens est généralement associé à l’homosexualité masculine, mais les drag queens peuvent être de toute identité de genre ou orientation sexuelle. Une drag queen se travestit pour exprimer son identité et/ou dans le cadre du spectacle vivant, incluant souvent du chant, de la danse ou du lip-sync. Elle se représente généralement lors d'événements comme les Marches des fiertés ou les concours de beauté, ou dans des endroits comme les cabarets ou les boîtes de nuit.
De toute évidence, la définition de Wikipédia ne réfère d’aucune façon aux enfants. Nous devons donc considérer que le chef du Parti conservateur du Québec (PCQ), Éric Duhaime, a en partie raison quand il argue que les spectacles de drag queens dans les écoles et les bibliothèques publiques s’éloignent considérablement de l’origine du phénomène drag queen.
Par ailleurs, certains intervenants pro drag queen avance l’idée que la drag Queen Badala correspond à la Fanfreluche de la Boîte à surprises animée à l’époque par Pierre Thériault, un rapprochement que je rejette de facto, les comparaisons entre les deux étant pour le moins inappropriées.
Enfin, puisqu’il est est devenu de coutume de suivre la sacrosainte évolution au risque d’être ostracisé, je propose que les parents puissent décider de la pertinence pour leur enfant d’assister ou non à un spectacle de drag queens.
Henri Marineau, Québec
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