(Québec) Le 35e anniversaire de la promulgation de la Loi constitutionnelle de 1982 sans l'accord du Québec a donné lieu à une vraie passe d'armes politique entre péquistes et libéraux, jeudi. Pour le péquiste Jean-François Lisée, la preuve est désormais faite que le gouvernement Couillard a capitulé et accepté le fait accompli.
Le gouvernement a refusé de soutenir une résolution présentée par le Parti québécois réaffirmant que l'Assemblée nationale «n'a jamais adhéré à cette loi qui a eu pour effet de diminuer les pouvoirs et les droits du Québec» et soutenant que celle-ci «demeure toujours inacceptable».
Le libellé est identique à celui adopté à l'unanimité par les élus du Parlement québécois il y a cinq ans. «On savait que le gouvernement québécois actuel est le plus fédéraliste de l'histoire du Parti libéral du Québec, mais il ne l'avait jamais affirmé avec autant de clarté», a assené Jean-François Lisée, selon qui Philippe Couillard «s'accommode des reculs» parce qu'il a «conclu, comme nous, que le Canada n'est pas réformable».
Il a noté avec déplaisir que le premier ministre a quitté le Salon bleu avant la présentation de sa motion «alors qu'il savait» qu'elle allait être présentée.
Réplique de Fournier
Ce qui était vrai il y a cinq ans, lorsque la même motion a été adoptée à l'unanimité, le demeure, a assuré le libéral Jean-Marc Fournier.
Son gouvernement souhaitait toutefois y ajouter deux éléments afin de tenir compte de l'évolution de la situation, a-t-il expliqué; ce que le PQ a refusé.
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