Neurochirurgien rémunéré en Arabie saoudite 1992-1996

Philippe Couillard dit-il toute la vérité ?

Comptes dans un paradis fiscal: un c'est bien, deux c'est mieux.

Tribune libre

Ceux qui ont lu le livre «Offshore» dAlain Deneault savent que les paradis fiscaux sont les paradis de l’immoralité sociale légalisée. Ceux qui ont écouté les annonceurs de nouvelles hier à Radio-Canada télé ont remarqué l’utilisation à répétition du mot légal pour dire que les actions de Philippe Couillard d’ouvrir un ou des comptes à l’Île Jersey était légal.

Voici quelle description fait Alain Deneault d’un paradis fiscal, je cite: « rassemble des pôles de décision occultes ( comprendre que les argents déposés dans un paradis fiscal ne font pas dodo... ) avec de vraies assises politiques, un centre de pouvoir où se concentre la moitié du stock mondial d’argent et où les aires de légalité et d’illégalité se confondent.» Ici intervient clairement la notion de complicité des déposants.

Philippe Couillard essaie de se draper du manteau de l’intégrité et de la transparence sauf que son CV prête flanc à plusieurs dissimulations qui se rapprochent d’un comportement moral douteux, style «immoralité et complicité». Pour quelqu’un qui veut devenir Premier ministre, cela annonce rien de positif pour le Québec.

Nous estimons son séjour en Arabie saoudite, de 1992 à 1996, à quatre ans pour lesquelles il a été rémunéré. Analysons cette rémunération.

À quoi peut bien correspondre le 600 000$ qu’il a déclaré avoir rapatrié lors de la fermeture d’un compte en 2000 ? Ce compte avait été ouvert en 1992, année correspondant au début de son travail en Arabie saoudite. Présumons que le 600 000$ rapatrié est du capital considérant que les intérêts versés étaient à petit taux. Monsieur Couillard peut oublier les intérêts. Donc, si le 600 000$ correspond à ses revenus de 4 années, cela représente des économies annuelles découlant de son salaire à 150 000$ par année pour un neurochirurgien travaillant en Arabie saoudite. Est-ce crédible ?

Nous le croyons difficilement et voici pourquoi. En parlant avec un ami lui-même médecin spécialiste, il m’a rappelé qu’une année de salaire à l’abri de l’impôt ou presque est l’équivalent de deux années de salaire lorsque l’impôt perçoit ses dus. De plus, Philippe Couillard pouvait compter sur un compte de dépenses qui pouvait ressembler à du 24/7: tout est payé 24 heures par jour et 7 jours semaines. Cela ressemble à un séjour sur le bateau «Touche» d’Accurso, mais à l’année. Dans un tel cas, le salaire du neurochirurgien est net-net et s’envole à presque 100% dans son ou ses comptes situés dans l’Île Jersey, quelque part comme chez Royal Trust correspondant à la photo montrée hier lors du reportage à Radio-Canaa.

De plus, en même temps que Philippe Couillard co-fondait le centre de neurochirurgie à Dahram en Arabie saoudite, tout son temps n’était pas requis 7 jours sur 7. Sa présence sur le chantier n’était pas requise comme un québécois qui décide de bâtir sa maison en auto-construction. Alors, que faisait le bon docteur de ses temps libres ? Sûrement que son expertise médicale pouvait être mise à profit dans d’autres centres hospitaliers de l’Arabie saoudite, lesquelles activités procuraient des suppléments de revenus aussi appelés prébendes professionnelles.

Tout cela nous laisse croire que le 600 000$ déclaré par Philippe Couillard représentant quatre années de salaire est vrai pour un compte qui sert d’écran pour le 2e compte qui est probablement toujours actif à l’Île Jersey. Comme dans le cas d’allongement de salaire de 75 000$ versé par des amis à Jean Charest, digne prédécesseur de Philippe Couillard, un compte «offshore» est tellement pratique: ni vu, ni connu ... !


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15 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    30 mars 2014

    Lorsque les journalistes ont demandé à M. Appelbaum, à M. Vaillancourt...et autres personnages... etc... s'ils étaient propres et hors de tout souçon....
    C'est à peu près la même chose que de demander au chef des Hell Angels s'il est un meutrier... ce dernier vous répondra non mais il reste le chef des Hell.
    Selon le film "Loup de Wall Street" personnifié par Leonardo DiCaprio, cela peut paraître de la fiction... mais probablement très proche de la réalité.

  • Archives de Vigile Répondre

    29 mars 2014

    @ M. Lachapelle
    Comme disait l'autre, 'y a quelque chose qui cloche'! Petite question: les 600 000 $ ne seraient-il pas plutôt le total de ses actifs après son départ du Québec (vente de la maison et fermeture de ses comptes au Canada) ? Dans ce cas, où aurait-il placé tous ses revenus provenant de l'Arabie saoudite?
    Gilles Bourque

  • François A. Lachapelle Répondre

    29 mars 2014

    Sous l’angle de l’intégrité et de la transparence, Philippe Couillard ne réalise pas toute la profondeur et la limpidité que les Québécois exigent de leur Premier ministre.
    Encore hier, Monsieur Couillard en a fait la triste démonstration. Dans son dossier de «ses comptes» ( il n’est pas évident qu’il n’en possède qu’un ... à cause du secret bancaire ) dans le paradis fiscal de l’Île de Jersey, Monsieur Couillard a adopté la stratégie de la « victime ».
    Devant les médias, Monsieur Couillard s’insurge contre le fait qu’on « retourne 20 ans en arrière » dans sa vie. Il a déploré qu’on «fouille dans ses papiers de divorce» lequel divorce a été prononcé en 2000.
    Que révèle la position de victime de Monsieur Couillard ? L’hypocrisie d’une fausse faiblesse, le choix du mensonge tenant lieu de vérité, la fuite en préférant le silence. Cela révèle tout le contraire d’un homme au tempérament courageux et honnête, qualités pourtant requises pour occuper le poste de PM des Québécois.
    La stratégie de victime de Monsieur Couillard est lourde de conséquences. Elle pose des questions centrales sur le personnage dont les suivantes.

    Face au principe d’unité ( tout se tient ) qu’on retrouve dans la nature, comment Monsieur Couillard s’y conforme-t-il ?
    Dans le monde physique terrestre, la loi de la gravité illustre le principe d’unité. Dans le monde psychologique, le principe d’unité s’appelle maturité et responsabilité de ses actes. L’expérience de chacun nous apprend qu’il est difficile d’atteindre la maturité psychologique. La démonstration que Monsieur Couillard fait de sa maturité durant la présente campagne est douteuse.

    Pourquoi Monsieur Couillard cherche à banaliser son utilisation, entre 1992 et 2000, de compte(s) dans le paradis fiscal de l’Île de Jersey ? Hier, il disait qu’en 1992, la réalité des Paradis fiscaux n’était pas connue comme aujourd’hui. C’est l’équivalent de dire qu’un geste immoral commis en 1992 n’est plus un geste immoral commis aujourd’hui.
    C’est le type de morale élastique du PLQ, marque de commerce du prédécesseur de Monsieur Couillard qui a reçu pendant de nombreuses années un allongement de salaire «caché» de 75 000$.

    Selon le programme politique annoncé par Monsieur Couillard, il y a comme une précipitation qu’aucun autre PM récent du Québec n’a adoptée. Pourquoi cette précipitation à vouloir signer la Constitution canadienne de 1982 outre le fait de réjouir son fond de commerce électoral et les Chambres de commerce ?

    Concernant l’anglicisation des Québécois, pourquoi Monsieur Couillard annonce une accélération de la bilinguisation des jeunes Québécois dès le niveau primaire ? Pourquoi Monsieur Couillard ne fait pas la différence entre un bilinguisme personnel souhaitable d’un bilinguisme institutionnel nuisible au Québec comme l’expliquait le Dr Camille Laurin à l’été 1977 ?
    
Comme l’a illustré Monsieur Couillard durant le 2e débat, il est important qu’un ouvrier dans une usine soit bilingue pour pouvoir répondre aux questions d’un visiteur unilingue anglais: encore une démonstration d’aplatventrisme. Ça n’annonce rien de fort comme négociateur en chef pour défendre les intérêts supérieurs du Québec.

    À la lumière de l’échec des accords du Lac Meech, pourquoi Monsieur Couillard fait croire aux Québécois qu’il est capable d’obtenir le consentement des provinces du ROC pour insérer dans la Constitution du Canada la notion de «société distincte» alors que le projet de Charte de la laïcité du Québec a révélé deux faits:
    a) le refus du Canada-anglais manifesté par le Québec-bashing dans les médias et dans les réseaux sociaux,
    et b) le consentement majoritaire des Québécois quant à l’adoption d’une Charte de la laïcité du Québec.
    

En conséquence, j’éviterais de choisir comme chirurgien un candidat aux qualifications aussi douteuses et changeantes que celles du candidat Couillard pour occuper le poste de PM de tous les Québécois. On mérite beaucoup mieux que cela.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mars 2014

    Non. Hélas. Il n'a jamais dit la vérité. Il a menti depuis le tout début de la campagne et il va continuer à nous mentir jusqu'au 7 avril hélas.
    De grâce ne votez pas pour un type qui veut vous ramenez dans le régime Libéral de Jean Charest qui était au pouvoir de 2003 à 2012 alors qu'il nous as laissé dans une dette et dans une économie Québécoise très lamentable et c'est totalement inacceptable ce qu'il a fait en nous mouillant jusqu'au cou dans la corruption et d'avoir dépenser notre argent durement gagné n'importe comment pour donner ça à ses petits amis du parti avec la collaboration avec la mafia avec les Tony Accurso et Tony Tomassi de ce monde. Vous,vous en souvenez ?

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mars 2014

    Les bandits ennemis des nations ne placent pas leurs argents détournée dans un seul Paradis Fiscal mais dans plusieurs dans tous les continents et en plus il utilisent leurs associer pour effectuer d'autres placements occultes pour cacher d'autres fonds louches .
    MICHEL GUAY

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mars 2014

    Ce qui est suspect dans le fait d'avoir gardé un compte dans un paradis fiscal, malgré son retour au Québec pour les années 1996 à 2000 s'explique peut-être par une carte de crédit sécurisée.
    Certaines banques (off-shore) proposent à leurs clients une carte de crédit sécurisée, ce qui en pratique devient comme une carte de débit à l'abri de l'impôt. Tu reviens au Québec avec cette carte de crédit et le montant des achats de cette carte se rembourse automatiquement via ta banque située dans le paradis fiscal.
    Donc, tu peux faire tes achats ici au Québec avec cette carte de crédit et de ne jamais payer l'impôt sur cette argent.
    Intéressant.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mars 2014


    @ Pierre Cloutier : les médias ont précisé que l’existence du compte révélé par Radio-Canada a été ouvert en 1992 et fermé en 2000, année qui correspond avec son divorce prononcé à Sherbrooke.
    Cachait-il alors des économies pour préparer son divorce ?
    Un juge québécois n'ayant accès à un relevé de Jersey ne peut en tenir compte pour déterminer le montant de pension alimentaire.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 mars 2014

    Merci à Charles Simon. Je corrige et complète mon envoi précédent:
    Pour un canadien qui s’expatrie (à l’étranger) et qui veut être exonéré de payer des impôts au Canada il doit, selon Revenu Canada (1-855-284-5943):

    1.- liquider touts ses actifs immobiliers et autres,

    2.- abandonner tous les liens, memberships etc. qui indiqueraient qu’il a l’intention de revenir au Canada

    3.- Il peut conserver ou abandonner la citoyenneté et le passeport canadien
    4.- s’il reçoit des revenus du Canada, il tombe sous la « section XIII et des comptes de retenues des non résidents » de la loi de Revenu Canada (1-855-284-5947)
    Il existe peut-être des dérogations pour des experts envoyés à l’étranger sous l’égide d’un programme ou d’une entente du Canada (ou du Québec) avec un pays étranger. (chez les diplomates canadiens ou québécois, l’impôt est déduit à la source au Canada et/ou au Québec)
    Seul le docteur Couillard, sans doute conseillé par Secor-KPMG où il est consultant, peut tirer au clair cette situation pour le moins nébuleuse, dont les quatre ans pendant lesquels il a laissé ses fonds dans un paradis fiscal après son retour au Canada.
    Pièces jointes
    1.- Fiscalité
    Arabie saoudite
    Les taux d'imposition
    Les taxes sur le revenu des personnes
    Le taux standard
    Comme pour l'impôt sur les sociétés 20%
    Pour les Saoudiens de nationalité 2,5%
    Pour ceux travaillant dans le secteur du gaz naturel 30%
    Pour ceux qui travaillent dans la production de pétrole et d'hydrocarbures 85%
    Les régimes spéciaux concernant les expatriés
    Même conditions que pour l'impôt sur les sociétés: 20%, 30% ou 85% selon les secteurs d'activités.

    Si le docteur Couillard n’a pas payé le 20% d’impôt des expatriés, cela suggère que ses services professionnels étaient fournis selon un statut spécial voulu par les Saoudiens, possiblement dans une entente avec le gouvernement canadien.
    Ce qui pourrait expliquer sa nomination surprenante au Conseil privé de sa majesté la Reine d’Angleterre et du Canada, en compagnie de son ami Arthur Porter.
    2.- Bureau du Conseil privé
    www.pco-bcp.gc.ca
    Liste alphabétique courante des membres du Conseil privé de la Reine pour le Canada
    L'honorable Arthur Thomas Porter 3 septembre 2008
    L'honorable Philippe Couillard 21 juin 2010
    3.- Double citoyenneté
    Qu’est-ce que la double citoyenneté?
    Chaque pays décide qui il reconnaît comme citoyen. Si plus d’un pays vous reconnaît comme citoyen, vous avez la double citoyenneté.
    La double citoyenneté ne se demande pas et il n’existe pas de certificat à cet égard. Les Canadiens ont le droit de prendre la citoyenneté d’un pays étranger tout en conservant leur citoyenneté canadienne. (et le passeport)
    Pour obtenir plus de renseignements au sujet de la double citoyenneté et des choses importantes que vous devez savoir à ce sujet, consultez la publication intitulée La double citoyenneté du ministère des Affaires étrangères, Commerce et Développement Canada.

    SANS PAYER D’IMPÔTS AU CANADA mais …… continuer à jouir des services consulaires !
    4.- Service bancaire pour les expatriés, la solution éthique
    La filiale de la Banque Royale en Arabie, la banque du docteur Couillard, aurait pu transférer ses fonds à Gestion de patrimoine de la Banque Royale au Québec, ainsi les faire fructifier, et faire préparer chaque année les déclarations d’impôt pour les huit années délinquantes.
    C’était la solution facile qui permettait d’éviter le chant des sirènes des paradis fiscaux toujours honnis des contribuables.

  • François A. Lachapelle Répondre

    27 mars 2014

    @ Francis Déry, pour répondre à votre question, je cite: « A-t-il maintenu des activités rémunérés au Canada ?» Je crois que la réponse est non parce que Monsieur Couillard a précisé lui-même dans un reportage que j'ai vu que durant son séjour en Arabie saoudite ( j'ajoute: de 1992 à 1996 ), il était non-résident et il a eu cette précision pour appuyer la légalité de son (ou ses) compte dans le paradis fiscal de l'Île de Jersey. Ce qu'il faut décoder concernant le fait qu'il n'aurait pas produit de déclarations de revenus au Canada durant cette période de non-résidence, c'est qu'il avait coupé tous ses liens de biens et de revenus présents au Canada.
    @ Monsieur Papineau re le passepart canadien, Charles Simon a répondu.
    @ Pierre Cloutier: les médias ont précisé que l'existence du compte révélé par Radio-Canada a été ouvert en 1992 et fermé en 2000, année qui correspond avec son divorce prononcé à Sherbrooke.
    Quelqu'un se demande si Monsieur Couillard était accompagné de sa famille en 1992: la réponse serait oui, accompagné de sa femme et de leurs trois enfants.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 mars 2014

    «Sa présence sur le chantier n’était pas requise comme un québécois qui décide de bâtir sa maison en auto-construction. Alors, que faisait le bon docteur de ses temps libres ? Sûrement que son expertise médicale pouvait être mise à profit dans d’autres centres hospitaliers de l’Arabie saoudite, lesquelles activités procuraient des suppléments de revenus aussi appelés prébendes professionnelles.»
    Je n'ai pas connaissance de ses revenus d'alors. Si on peut connaître sa situation financière d'il y a dix ans, ce serait bien pour juger de l'ensemble.
    A-t-il maintenu des activités rémunérées au Canada (ou ailleurs), lesquels alimentaient un compte bancaire canadien et dont il aurait payé l'impôt sur le revenu ou les gains locaux ?
    Son activité en Arabie Saoudite lui laissait du temps libre pour faire autre chose. Était-il obligé de se chercher un second emploi ?
    Je pense qu'il devait, en dehors de cultiver des amitiés ou autres obligations sociales, comme les clubs de franc-maçonneries, se livrer à beaucoup de lectures de médecine, de droit, et de culture arabe ou coranique pour s'adapter à l'environnement local. Sans parler des lectures en politique et de biographies.
    Mais s'il devait avoir une autre activité rémunérée, devait-il le faire à Dhahran? Il était chargé d’enseignement à la faculté de médecine de l'Université de Montréal, avant de partir en Arabie Saoudite. Donc, il n'était pas professeur, ce qui exclut le mentorat. Revenait-il à Montréal pour une session et donner un cours ? Ou pour des séminaires ?
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    Travailler pour développer la neurochirurgie, c'est une activité pour améliorer le sort humain. Même si c'est sous la dictature wahhabite, ce n'est pas répréhensible. Et s'il fait un gain financier, vu les revenus pétroliers du pays, ce n'est pas plus répréhensible. Autrement, il serait un idiot. Or Couillard est très intelligent. Il fut accepté en médecine à 16 ans.
    J'aurais plutôt un problème avec les avocats qui se dévouent envers la Mafia ou les autres pègres, ici, à Montréal. Ceux qui défendent les meurtriers, les violeurs, les pédophiles, les fraudeurs, les verreux, les grosses corporations irrespectueuses des travailleurs ou du monde ordinaire. Tout comme j'ai un problème avec ces psychiatres et leurs analyses-bidons qui font relâcher des meurtriers. En particulier lorsqu'ils n'ont même pas rencontré le-dit patient.
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    À chercher des puces sur Couillard, j'ai appris qu'il était divorcé et remarié à Suzanne Pilote. Aucune idée des années du divorce et du remariage, ni de l'identité de la précédente épouse. L'a-t-elle suivi en Arabie ou refusé de s'y installer ?
    Si Couillard était libre en Arabie, a-t-il pu bénéficier d'une disposition coranique pour avoir une (ou plusieurs) épouses temporaires ?
    Si oui, les a-t-il conservé ou leur paie-t-il une pension ?
    Est-il musulman ?
    Je peux croire que son poste rémunéré de conseiller du ministre de la santé de l'Arabie Saoudite a dû lui apporter un avantage pécuniaire. Cela ne paraît pas sur son compte de Jersey. Est-ce pour un compte secret ou avait-il trouvé moyen de le recevoir dans son compte bancaire canadien?

  • Archives de Vigile Répondre

    27 mars 2014

    Nous savons tous que Philippe Couillard n'a pas que la neurochirurgie comme centre d'intérêt. M. Couillard avait-il des activités politiques sous le soleil brûlant de la monarchie wahhabite des Saoud ? Ses activités politiques le préparaient-elles à occuper de futures responsabilités au sein du Comité de surveillance du Service de renseignement canadien (SCRS), sorte de petit frère de la CIA ? Simples questions.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 mars 2014

    @Yves Papineau
    http://www.cra-arc.gc.ca/tx/nnrsdnts/cmmn/rsdncy-fra.html
    Tout est expliqué ici.
    La nationalité canadienne reste acquise, même si vous résidez plusieurs années à l'étranger, et il est bien sur possible de conserver son passeport, vivre à l'étranger ne fait pas de vous un appatride.
    C'est surtout le fait d'avoir une résidence au Canada et,ou si votre conjoint y réside qui semble déterminer ce statut.
    Il faut être absent plus de 182 jours par année (même chose au Québec pour avoir droit a la RAMQ).
    Dans ce cas vous ne payez pas d'impôts et en Arabie Saoudite il n'y a pas d'impots sur le revenu.
    Seul le gouvernement canadien peut supprimer la possession de la nationalité canadienne, je pense que ceci a été utilisé quelque fois, pour des anciens gardiens de camps de concentration, qui avait rempli de fausses déclarations.
    Je ne sais pas s'il est possible au Canada de renoncer volontairement à sa citoyenneté, comme au USA (manoeuvre utilisée par des américains qui ne veulent plus être taxés quand il résident à l'étranger).

  • Pierre Cloutier Répondre

    27 mars 2014

    Y a cela, mais aussi, sur le plan éthique, sa décision de vendre ses services de neurochirurgien contre argent sonnant au pire régime religieux dictatorial de la planète, là où on flagelle et lapide les "fornicateurs", mutile les voleurs, pend les homosexuels et les apostats et discrimine les femmes qui n'ont même pas le droit de conduire une voiture, régime qui en plus est soupçonné de financer le terrorisme international. Tout cela alors que le Québec a besoin de spécialistes comme lui. Vendre ses services aux intégristes wahhabites multimilliardaires pour le cash c'est loin d'aller ouvrir une clinique de neurochirurgie dans un pays pauvre ou aller soigner les lépreux dans le désert. Et que fait ce monsieur avec son cash? Il va le mettre dans un paradis fiscal. Et combien d'années a-t-il fait cela? On ne le sait pas, d'autant plus qu'il a continué pendant plusieurs années à agir comme conseiller médical du ministre de la santé de ce royaume rétrograde. Cela est parfaitement indécent. Et quels sont les liens de Philippe Couillard avec les réseaux financiers islamistes? Est-ce que cela n'expliquerait-il pas sa position contre la charte de la laïcité?

  • Archives de Vigile Répondre

    27 mars 2014

    Pour un canadien qui s'expatrie à l'étranger et qui veut être exonéré de payer des impôts au Canada il doit, selon Revenu Canada (1-855-284-5943):
    1.- liquider touts ses actifs immobiliers,
    2.- abandonner tous les liens, memberships etc. qui indiqueraient qu'il a l'intention de revenir au Canada
    3.- abandonner son passeport canadien
    4.- s'il reçoit des revenus du Canada, il tombe sous la "section XIII et des comptes de retenues des non résidents" de la loi de Revenu Canada (1-855-284-5947)
    Il peut peut-être y avoir des dérogations pour des experts envoyés à l'étranger sous l'égide d'un programme ou d'une entente du Canada avec un pays étranger.
    Seul le docteur Couillard, sans doute conseillé par Secor-KPMG où il est consultant, peut tirer au clair cette situation pour le moins nébuleuse.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 mars 2014

    Philippe a parlé de déclaration volontaire. Voulait-il dire divulgation volontaire?
    Si oui, c'est pour corriger des omissions dans une déclaration déjà produite...