Jacques Parizeau considère que l'indépendance du Québec est plus importante que jamais dans un contexte de mondialisation et encourage la vieille garde souverainiste à passer le flambeau aux plus jeunes.
Lors d'un discours prononcé vendredi soir à Montréal à l'occasion du 90e anniversaire de la revue indépendantiste L'Action nationale, l'ancien premier ministre du Québec a déploré le peu de voix du Québec à l'international alors que la mondialisation inquiète selon lui une partie importante de la population.
D'autre part, il a reconnu que c'était justement grâce à la mondialisation que l'économie avait cessé de définir les pays. L'accord de libre-échange canado-américain a été à son avis salutaire pour le Québec, qui a ainsi pu s'affranchir davantage du fédéral.
Une génération a joué un rôle essentiel dans le développement de l'idée souverainiste, mais il est temps pour le mouvement indépendantiste de faire place à une nouvelle génération, a déclaré M. Parizeau, devant une audience justement largement composée de têtes blanches. A la blague, il a demandé au mouvement souverainiste de cesser de compter sur les "septuagénaires mal commodes" comme lui et Yves Michaud, présent dans la salle.
M. Parizeau a largement insisté sur l'importance de l'éducation comme base d'un éventuel pays. Il a déclaré que le fait que 20 pour cent des jeunes quittaient l'école sans aucun diplôme constituait pour lui "une tragédie nationale". Il a regretté tout particulièrement le faible taux de réussite des hommes, ce qu'il a qualifié de gaspillage.
Pour Jacques Parizeau, la mondialisation rend la souveraineté encore plus essentielle

Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé