Power Corp - Gesca et les sables bitumineux

Géopolitique — médiamensonges des élites

Monsieur Pratte,
Les informations que nous livre monsieur Mathieu Turbide en page 7 du quotidien, Le Journal de Montréal, du 19 décembre 2009, ( [Power et le pétrole « sale »->24574], les Desmarais sont les Québécois qui ont le plus d'intérêts dans les sables bitumineux ), ont de quoi ébranler les lecteurs du quotidien La Presse et des autres journaux du Groupe Gesca.
Lorsque les éditorialistes et les chroniqueurs des journaux de Gesca prennent des espaces pour critiquer la position du Québec, face à l'exploitation des sables bitumineux, aucun de nous n'est avisé que l'actionnaire majoritaire des journaux du Groupe Gesca possède des participations importantes dans la pétrolière Total, ou dans d'autres sociétés qui participent à l'exploitation des sables bitumineux.
Ne serait-il pas normal que nous ayons ce type d'information, afin de souscrire ou non à votre approche sur ce type de dossier ? Si je ne peux pas savoir ce qui se passe réellement dans les intérêts de ceux et celles qui veulent développer les sables bitumineux et que j'apprends par la suite que des gens hautement crédibles ou considérés comme tel, n'ont pas informé le public d'une partie de l'information, n'avez-vous pas peur qu'il y ait une perte de confiance dans le grand public, sur la qualité de l'information véhiculée dans ces médias ?
Vous êtes aussi, souvent invités à commenter à la radio de Radio-Canada...
Lorsque Mathieu Turbide écrit qu'Yves Michaud n'est pas surpris, je comprends beaucoup mieux, maintenant, toute la démarche du Robin des Banques et son combat pour la transparence totale, transparence qui ne semble pas assurée, si je me réfère au papier de Turbide !
Il faut dire, que vous aurez certainement l'occasion de répondre à Turbide et au Journal de Montréal sur ce sujet, sans oublier Yves Michaud, j'imagine..
Enfin, les médias du Groupe Gesca devraient se pencher sérieusement sur cet autre effet de la pollution atmosphérique, le décès de 21 000 Canadiens par année, selon les données de l'Association médicale canadienne.
Il serait intéressant de vous lire sur le développement des technologies alternatives, si nous voulons avoir des voitures qui ne polluent pas. Le Québec a tous les atouts pour se développer sainement, sans aide du Canada, mais il faut d'abord penser Québec.
Penser Québec, n'a jamais voulu dire que c'est travailler contre le Canada. Si nous mettons de coté nos forces, cela revient à dire, refuser de prendre notre place, alors que nous avons des outils merveilleux à l'amélioration de la qualité de vie pour les Québécois, mais aussi pour nos voisins.
Soyons audacieux et respectueux de nous-mêmes, monsieur Pratte, nous méritons certainement ce crédit, avec notre énergie hydroélectrique. On peut même penser que si on demandait à Paul Desmarais, serais-tu un acheteur pour Hydro-Québec, qu'il nous répondrait : J'attends ça depuis longtemps, c'est la meilleure entreprise que je voudrais posséder..., tous les avoirs.
Certains économistes nous y invitent régulièrement, par l'entremise de l'IEDM, en écrivant que si le Québec veut éliminer sa dette, il devrait vendre Hydro-Québec. Hydro-Québec vaut 100G$ net actuellement et dans 5 à 10 ans, elle vaudra plus de 200G$, vaut mieux la conserver et mieux la gérer.
Merci, monsieur Pratte, de l'attention que vous porterez au présent message, il se veut assez dur, mais empreint d'ouverture pour l'avenir.
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André Mainguy
L’auteur est retraité du Groupe Équipements d'Hydro-Québec


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