Indépendance du Québec.

PQ et Bloc comme les doigts de la main

Drainville, ministre de l’Éducation « bas de gamme »

Tribune libre

De toute évidence, les deux derniers congrès du Parti québécois (PQ) et du Bloc québécois ont pavé la voie au retour des lettres de noblesse de l’option souverainiste du Québec. Et qui plus est, les deux chefs des partis indépendantistes à Ottawa comme à Québec ont les deux mains sur le volant pour entreprendre cette grande épopée, ayant récolté tous les deux des votes de confiance de plus de 96% de la part des délégués.

Il ne faudra donc pas être surpris d’entendre parler souvent d’indépendance du Québec tant à Ottawa qu’à Québec, d’autant plus que l’option souverainiste, depuis des décennies, a été balayée sous le tapis en attendant les sempiternelles « conditions gagnantes ».

« Les Québécois ne se reconnaissant plus dans le Canada actuel, un pays qui se bâtit sans nous et qui mise de plus en plus sur des dérives idéologiques», a affirmé Paul St-Pierre Plamondon. Aux chefs de partis fédéralistes à Ottawa, il a lancé un message en anglais, qui lui a valu une ovation debout : «objects in the mirror are closer than they appear», soit «les choses que vous voyez dans le rétroviseur sont peut-être plus proches que vous ne le pensez», comme quoi l’indépendance sera bientôt de retour à l’agenda politique à Ottawa comme à Québec.

Depuis l’arrivée de Paul St-Pierre Plamondon à la tête du PQ, sa transparence et son engouement pour l’indépendance du Québec ont contribué sans le moindre doute à relancer le débat sur la souveraineté du Québec. Une solide alliance avec le Bloc québécois, axée sur la défense des pouvoirs du Québec, ne peut que contribuer à cimenter les deux partis autour de leur objectif commun.

Drainville, ministre de l’Éducation « bas de gamme »

Lors de la nomination de Bernard Drainville à titre de ministre de l’Éducation, j’étais perplexe notamment en raison de son tempérament bourru qui n’inspirait rien de positif à la veille d’une négociation.

Depuis lors, les gaffes se multiplient. Allégation de comparaison boiteuse entre le salaire des députés et celui des enseignants, altercation avec la députée libérale Marwah Rizqy sur sa supposée démagogie dans le dossier du troisième lien, sortie publique contre le directeur du centre de Service scolaire du Pays-des-Bleuets au Lac-Saint-Jean, l’accusant d’un manque d’expérience, report de la mise en place de 2600 classes de maternelles 4 ans au lieu de bullshitter», défense du projet de troisième lien autoroutier arguant son désormais célèbre «lâchez-moi avec les GES!».

Et, à chaque occasion, des excuses ont suivi de la part de Bernard la gaffe. Soit! Or, M. Drainville occupe le poste de ministre de l’Éducation du Québec et, à ce titre, il se doit de se montrer exemplaire dans sa qualité du français et le choix de ses mots qui flirtent souvent avec l’injure et l’arrogance. En attendant, j’ai parfois l’impression qu’il a quitté le métier d’animateur à la radio mais que l’animateur de ligne ouverte ne l’a pas encore quitté. Il serait plus que temps qu’il adopte la stature d’un ministre de l’Éducation « haut de gamme ». en commençant par se tourner la langue sept fois avant d’ouvrir la bouche...


Henri Marineau, Québec


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Henri Marineau2093 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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