Présence du Bloc Québécois à Ottawa!

PI - Parti indépendantiste

Notre ami Nestor récidive de nouveau et prend René Lévesque à témoin de son
propos, comme si cet individu possédait seul la vérité, et toute la vérité.
Si au lieu de prendre René comme témoin et qu'on se permettait de prendre
le témoignage et la philosophie de Marcel Chaput qui souhaitait qu'on
prenne notre place à Ottawa en attendant que l'on fasse l'indépendacne, on
arriverait à des positions complètement opposées. Alors que René Lévesque
préférait ses ennemis à ses amis, Marcel Chaput préférait ses amis aux
ennemis du Québec lui qui les connaissait pas mal plus que René Lévesque
pour avoir vécu leur hargne et leur racisme de l'intérieur.
Je me souviens
encore de ces années 1979 alors qu'avec un groupe de «vrais
indépendantistes» on avait formé un parti politique, «l'Union populaire» en
l'occurrence, ayant pour objectif d'aller défendre les intérêts du Québec à
Ottawa. Bien sûr que René Lévesque s'y était opposé, préférant demander aux
membres de son parti de voter pour les Créditistes plutôt que pour ce parti
d'indépendantistes. René Lévesque, cet individu qui «craignait» de faire
l'indépendance, cet ancien journaliste de guerre à la solde de journaux
étatsuniens, préférait voir ses ennemis le défendre plutôt que ses alliés.
Vraiment cet ancien premier ministre, qui fut par ailleurs un «grand
politique» par ses réalisations et celles de son gouvernement, ses politiques
linguistiques entre autres en témoignent, ne «fut jamais un indépendantiste»
quoi qu'en pense notre ami Nestor. Qu'il le prenne comme témoin dans sa
position anti-Bloc Québécois démontre seulement la faiblesse de ses
arguments.
Quant à moi et des millions d'indépendantistes, (40% de la
population votante) il nous semble préférable, mille fois plutôt
qu'une, d'avoir nos troupes indépendantistes occuper l'espace politique
«fédéral» au Québec, plutôt que de laisser tous les Stéphane Dion et autres
ennemis de notre idéal l'occuper en prétendant être nos représentants
«légitimes» à Ottawa. Déjà, malgré que ces individus ne peuvent se
permettre de revendiquer cette représentation, ils continuent de prétendre
être ce qu'ils ne sont pas. Plutôt que de combattre le Bloc Québécois, ce
sont tous les partis politiques fédéraux qu'il nous faut combattre,
puisqu'aucun de ces partis «anglophones» ne peut prétendre défendre notre
option politique.
Comment pourrions-nous laisser tous ces Michael Fortier
et autres Josée Verner et Maxime Bernier prétendre représenter le peuple du
Québec, alors qu'ils ne sont que les représentants anti-sociaux de la haute
finance chez nous. Comment oserions-nous confier à Stéphane Dion et à ses
complices politiques, (dans le sens le plus péjoratif du mot) le sort du
Québec alors que ces individus, tout comme les Politiques des autres partis
fédéraux, sont incapables de reconnaître le peuple du Québec dans toute sa
francité, cette francitié qui permet portant à leur beau grand Canada
d'être différent des États-Unis d'Amérique?
Pourquoi accepterions-nous de
laisser notre avenir dans les mains d'individus qui ont concocté une loi
qui interdit au Québec de s'émanciper politiquement alors qu'ils
dirigeaient le gouvernement du Canada?
Et nous devrions être assez bêtes
pour abandonner cet espace politique québécois à ces gens de la «négation»
de notre idéal. Alors si c'est ça que nous propose notre ami Nestor
Turcotte, en s'appuyant sur la «triste position» de René Lévesque, nous
devons alors reconnaître que ses arguments sonnent faux aux oreilles des
vrais indépendantistes, ceux et celles qui «comprennent» qu'on ne doit
jamais se fier à nos ennemis pour défendre notre territoire et notre
idéal.
Comme notre ami Nestor prétend que les députés du Bloc Québécois ne
servent à rien, on me permettra de lui indiquer qu'il serait encore
préférable d'avoir à Ottawa des députés indépendantistes à ne rien faire,
plutôt que d'abandonner notre avenir aux mains de tous les Stéphane Dion et
autres Denis Coderre, sans oublier les Josée Verner, Maxime Bernier et
Michael Fortier, représentants de partis politiques anti sociaux et
pro-guerre, toujours prêts à dépenser les «impôts» de leurs concitoyens
dans les armes de guerre plutôt que dans la distribution de la richesse
parmi leurs concitoyens.
Non mon cher Nestor, nous ne devrons jamais
abandonner l'espace politique du Québec aux ennemis de notre idéal! Il
serait trop dangereux de les laisser prétendre à travers le Canada, et chez
nos concitoyens du Québec, à une représentativité que la présence de députés
indépendantistes québécois à Ottawa leur interdit, quoi qu'en penserait René
Lévesque s'il était encore de ce monde?
Depuis que les députés du Bloc
Québécois sont à Ottawa, ils ont démontré en en faisant la preuve à
plusieurs occasions, qu'ils représentaient le Québec «dignement». Ne
serait-ce que d'avoir permis de découvrir l'affaire du scandale des
commandites, ils auraient démontré leur utilité et bien «mérité de la
Nation».
Salutations «patriotiques»
Jacques Bergeron, Ahuntsic, Montréal
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


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6 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    8 août 2007

    A tous les partisans d'une présence bloquiste dans le pays voisin.
    Si le Bloc québécois est si nécessaire que ça, qu'on m'explique pourquoi CELUI-CI a trahi sa promesse d'aller là-bas, dans l'autre pays, UNIQUEMENT pour faire le référendum de 1995 et que, celui-ci perdu, il est resté à siéger dans le Parlement fédéral? Bouchard avait promis de l'éphémère. L'éphémère est devenu du définitif...
    Si le Bloc québécois est si nécessaire que ça à la cause de l'indépendance, qu'on me dise pourquoi ce parti s'est métamorphosé, un soir, dans la belle Chambre des Communes, en appuyant une résolution présentée par le PC, voulant que le Québec soit reconnu comme NATION dans un CANADA UNI? Vous ne trouvez pas ça grave, vous ? J'appelle ça un manque de courage, et tout ça bien télévisé, en direct, par la télévision d'État...
    Si le Bloc québécois est si nécessaire que ça, qu'on me dise pourquoi, après le référendum de 1995, le parti, à court d'idées, a fait 4 élections en ne parlant jamais, mais JAMAIS (dois-je l'écrire en lettres de 4 pi. pour que tout le monde comprenne) de l'indépendance du Québec, surfant sur les scandales des autres plutôt que de se battre pour la cause qui nous est si chère?
    Si le Bloc québécois est si nécessaire que ça à la cause de l'indépendance, comment expliquer que ce parti, lors de la campagne électorale de mars 2007, n'est pas venu aider le PQ a se hisser au moins au poste d'Opposition officielle, PQ qui a failli sombrer dans l'oubli de la population? Et qui n'a pas de belles années devant lui avec une Marois qui affiche grand sourire, mais ne fait que reculer l'échéance du combat à mener?
    Enfin, si le Bloc est si nécessaire que ça, comment expliquer que depuis qu'il est là, l'adhésion à l'indépendance du Québec a chuté dramatiquement dans la pensée québécoise? Et que le PQ est au bord de l'éclatement? Et que les porteurs du pays se découragent et cherchent désespérément un «RASSEMBLEUR»...qu'ils ne peuvent trouver puisque ceux qui sont là sont des généraux fantoches, qui ont mis les combattants en «stand by»...
    Quant on a deux armées indisciplinées, mal dirigées, aux idées confuses, pas étonnant que les combats ne stimulent plus personne. Les arrivistes, les opportunistes prennent tout le plancher et ceux, qui, avec coeur, sans salaire, usant santé et biens personnel ont tout donné pour leur pays, commencent à en avoir marre de se faire avoir d'une élection à l'autre.
    Mon député bloquiste, Jean-Yves Roy, silencieux comme pas un, demeure en dehors de ma circonscription. Il est là depuis 7 ans. Il est un de ceux qui a le plus dépensé l'an dernier pour ses frais de déplacements. Il se déplace où? On ne le voit jamais. Aucune intervention publique. Aucun propos sur la question de l'indépendance. J'aimerais mieux avoir un député libéral fédéral au pouvoir, et donc avoir quelqu'un contre qui me battre, que d'avoir un fantôme qui se dissimule dans le décor gaspésien.
    Retour à mes terres. Mille excuses pour les quelques fautes. Le clavier ne m'est pas familier.
    Nestor Turcotte
    (dans les framboises de la Matapédia)

  • Jacques Bergeron Répondre

    8 août 2007

    Mon cher Nestor, je n'ai pas à tirer sur le messager,puisque de lui-même il se tire dans le pied.
    Quant au monsieur qui me prête des intentions, je l'invite à relire ma réponse à M. Turcotte.
    Il aura ainsi toutes les réponses qu'il recherche.
    Salutations amicales à celles et ceux qui croient qu'on ne défend pas un peuple et un pays en embauchant nos ennemis pour les défendre .

  • Archives de Vigile Répondre

    8 août 2007

    Je crois que M. Jacques Bergeron se trompe sur l'idée de Nestor Turcotte au sujet du Bloc québécois.
    Le Bloc, s'il est efficace à Ottawa, contribue d'autant à rasssurer les Québécois sur la situation constitutionnelle du Québec dans le Canada.
    Comme le dit souvent M. Gilles Duceppe : Le politique du pire est la pire des politiques. Ça fait qu'il fait de son mieux pour améliorer la fédération et...une fédération améliorée n'encourage pas la souveraineté d'une de ses parties. Est-ce que vous suivez toujours ce raisonnement d'une clarté aveuglante ?
    L'absurde n'est pas toujours du côté qu'on pense en premier.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 août 2007

    Monsieur Desgagné,
    Voilà. Quand on est plus capable d'argumenter autour d'une question, on attaque le messager. Ce n'est pas la première fois que je suis victime d'une telle manoeuvre. Je suis habitué. Merci de continuer à faire ce que vous faites. Cela vous honore grandement. Je ne me permettrai pas ce genre de choses, à moins de parler d'idées autour du personnage qui les véhicule.
    Le PQ est-il indépendantiste? Voilà la question. J'ai donné ma réponse. Donnez la vôtre. Monsieur Bergeron que je connais bien, a son opinion sur le mouvement indépendantiste. Je la respecte, même si je ne la partage pas totalement sur différents points.
    Quant à vous, probablement, vous pensez toujours que le PQ est indépendantiste. C'est votre droit de le penser. Il faut maintenant que vous nous en faisiez la démonstration. C'est ce que j'attends. Le député de ma circonscription a réussi le tour de force de faire deux élections en taisant la raison d'être de son parti. Si vous pensez que c'est de cette façon que l'indépendance du Québec va se faire, libre à vous encore de le croire. J'ai parlé plus de l'indépendance du Québec dans ma vie que tous les députés péquistes mis ensemble, dans la circonscription de Matane.
    L'arrivée de Marois vous a sans doute convaincu que le PQ est indépendantiste. Il faut que vous nous en faisiez aussi la démonstration. Ses déclarations attentistes devant Parizeau devrait vous inquiéter.
    Quant à mes écrits, libre à vous de les lire et de les commenter. Et de les contredire. J'envoie tous mes écrits à tous les journaux du Québec. Certains les publient, d'autres pas. Dernièrement, le journal LE DEVOIR a publié un très long article que j'avais écrit sur la réforme scolaire (re: 13 juin 2007, section Idées). J'ai eu de multiples commentaires positifs, car, à mon humble avis, c'était la première fois que quelqu'un prenait la peine d'analyser les fondements philosophiques de la réforme Marois.
    Quant au Bloc québécois, j'ai des documents officiels du parti qui démontrent bien que ce parti est confédérationiste ou confédéraliste. Invitez-moi dans une réunion et devant un public assez large et je vous en ferai la démonstration. Quant au PQ, lisez les livres de Godin sur René Lévesque pour vous convaincre que je n'ai pas tort. René Lévesque était confédéraliste, pas indépendantiste. Johnson (Marc), union nationale II, Landry, Bouchard (confédéraliste). Quant à Boisclair, vous consulterez sa feuille de route. Je ne vous cite que des faits. Pas des impressions.
    En terminant, si le Bloc québécois est indépendantiste, il faudrait que les députés le démontrent. Nous avons ici, dans notre circonscription, un député, qui ne reste pas dans notre comté, qui est là depuis 7 ans et qui n'a jamais fait un seul discours sur l'indépendance du Québec, depuis qu'il est en place. Si vous croyez que c'est le chemin qu'il faut prendre pour faire l'indépendance, libre à vous de le prendre. Ce n'est pas le mien. Et ça ne fait pas de moi un fédéraliste.
    Nestor Turcotte
    (en vacances dans la grande campagne matapédienne)

  • Archives de Vigile Répondre

    7 août 2007

    Quand vous dites:''représentants de partis politiques anti sociaux et pro-guerre, toujours prêts à dépenser les « impôts » de leurs concitoyens dans les armes de guerre plutôt que dans la distribution de la richesse parmi leurs concitoyens.'', j'ai quatre questions à vous poser:
    1. Dans un Québec indépendant, serons- nous membres d'organisations internationales, telles l'ONU, OEA, l'OTAN?
    2. Aurons-nous une force armée ou pas?
    3. Participerons-nous aux missions militaires dûment sanctionnées par l'ONU ?
    4. Si oui, quelles seraient vos critères de sélection pour ces missions?
    C'est bien beau se scandaliser sur les ''pro-guerre'' mais vous , que préconisez-vous au juste comme dialogue avec les Talibans? Vous auriez donné quelles instructions au général Dallaire lorsqu'il essayait d'empêcher le génocide au Rwanda?
    Par vos propos un désobligeants, on devine que vous auriez été probablement contre la deuxième guerre aussi. Fallait quand même pas qu'un des nôtres ne meure pour l'empire britannique, Hitler, les Talibans... ce sont tous des étrangers qui nous veulent aucun mal.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 août 2007

    Monsieur Bergeron,
    Merci d'avoir pris le temps de répondre à M. Turcotte, qui sévit régulièrement avec ses propositions de suicide politique et ses vieilles rengaines contre le PQ et le BQ. M. Turcotte passe beaucoup de temps à écrire et sans doute peu de temps à lire et à réfléchir.
    La Presse aime beaucoup publier les lettres de M. Turcotte. Si vous tapez le nom «Nestor Turcotte» dans la case de recherche du site Cyberpresse, vous obtiendrez des dizaines de lettres signées par lui et publiées tantôt dans la version électronique seulement, tantôt dans la version papier aussi, grâce aux bons offices de M. Pratte!
    On peut dire qu'en général, la place faite à certaines idées dans La Presse est un bon indice de leur efficacité pour contrer le mouvement indépendantiste. Celles de M. Turcotte servent manifestement très bien les intérêts fédéralistes.