Depuis son implantation dans les écoles québécoises en septembre 2008, le cours d'éthique et de culture religieuse a fait couler beaucoup d'encre.
On dit qu'il viole la liberté de religion des parents catholiques, qu'il gomme nos traditions, qu'il relativise notre héritage culturel en mettant toutes les croyances sur un même pied d'égalité...
VIVE LA CHARTE DES DROITS !
Selon Joëlle Quérin, sociologue et chercheuse associée à l'Institut de recherche sur le Québec, un think tank qui s'intéresse aux questions liées à l'identité québécoise, le cours d'éthique et de culture religieuse n'est rien d'autre qu'un cours d'accommodements raisonnables 101.
Il a été mis sur pied pour «rééduquer» le peuple québécois, rendre les enfants plus «accommodants» et nous enfoncer le multiculturalisme à la Trudeau dans la gorge...
Dans une étude qui risque de faire beaucoup de vagues, madame Quérin affirme que le but du cours d'éthique et de culture religieuse est de montrer aux jeunes Québécois que toutes les conceptions de la vie s'équivalent et que la seule chose qui nous unit, au-delà de nos différences, c'est la Charte des droits et libertés.
UNE NATION CIVIQUE
«Il s'agit de dire aux enfants qu'ils sont tous Québécois et qu'être Québécois signifie tout simplement de respecter la Charte québécoise des droits et libertés, dit Joëlle Quérin. Aussi bien qualifier de Québécois tous les touristes qui, durant leur séjour, n'enfreindront pas la Charte ! Sous prétexte de rassembler les élèves en leur enseignant les fondements de notre culture commune, le cours d'éthique et de culture religieuse consacre une conception du Québec comme nation strictement civique, définie non pas à partir de son histoire et de ses spécificités culturelles, mais uniquement à partir de sa Charte...»
Bref, selon ce cours, il n'y aurait pas de culture spécifiquement québécoise. Il n'y aurait qu'une série de lois, point.
Comme si on résumait la culture italienne aux règlements que l'on trouve dans le Code criminel de l'Italie!
UN OUTIL DE PROPAGANDE
Pour Joëlle Quérin, le cours d'éthique et de culture religieuse n'apprend aucune connaissance spécifique aux enfants.
«Tout comme l'enseignement de l'histoire, qui a été délesté des connaissances factuelles de type encyclopédique pour servir uniquement à discuter des enjeux d'actualité dans le cadre de l'éducation à la citoyenneté, le cours d'éthique et de culture religieuse abandonne complètement les connaissances pour se consacrer exclusivement à la promotion du multiculturalisme, rebaptisé pluralisme.»
Bref, ce n'est pas un cours destiné à apprendre aux enfants l'histoire des autres religions, c'est un outil de propagande destiné à vendre les vertus du multiculturalisme à la Bouchard-Taylor.
Comme l'écrit madame Quérin : «Après avoir suivi le cours d'éthique et de culture religieuse pendant dix ans, les élèves n'auront pas de grandes connaissances sur les religions, mais une chose est sûre, aucun accommodement ne leur paraîtra déraisonnable !»
PAS LE DROIT DE CRITIQUER
Alors que dans la population, plusieurs personnes ont critiqué le port de l'hijab au nom de l'égalité entre les hommes et les femmes et ont reproché au kirpan d'être un symbole de violence qui n'a pas sa place dans les écoles, le cours d'éthique et de culture religieuse refuse aux élèves le droit de tenir un tel discours.
«Le programme doit inculquer le respect absolu de toute position religieuse», dit Joëlle Quérin.
Bonjour l'esprit critique !
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Quand l'école fait de la propagande
Bref, selon ce cours, il n'y aurait pas de culture spécifiquement québécoise. Il n'y aurait qu'une série de lois, point.
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