Quand on rate le coche, on y va à pied

Conclusion : une majorité de Québécois ignore encore ce que signifie l’indépendance réelle ou bien en a peur

Actualité indépendantiste

«Chiffre surprenant : selon le sondage Repère, 49 % des Québécois voterait (sic) « Oui » lors d’un référendum sur la souveraineté assortie d’une offre de partenariat économique et politique avec le reste du Canada.» (Canoë, 26-07-2012)
Surprenant, vraiment ? C’est, à une décimale près, le même résultat qu’au referendum de 1995. Cela signifie : a) que nous en sommes au même point ; b) que le résultat serait inférieur si la question portait sur l’indépendance véritable et non sur cette pelure de banane que constitue le partenariat économique et politique. Conclusion : une majorité de Québécois ignore encore ce que signifie l’indépendance réelle ou bien en a peur.
Voilà où nous ont menés nos tergiversations depuis 1980. En 1980, on a voulu rassurer les électeurs en leur présentant une proposition qui, en clair, signifiait une confédération. Dans le climat et la réalité du Québec de l’époque, cette précaution était compréhensible et peut-être justifiable sur le coup, mais n’importe quel esprit renseigné sait aujourd’hui qu’une confédération est absolument impossible au Canada, qui n’est même plus, s’il l’a jamais été, une fédération mais un État unitaire.
Cependant, toutes choses égales par ailleurs, aucun parti politique n’est à même de convaincre les Québécois de faire l’indépendance maintenant, d’autant plus que le seul parti qui avait les moyens de le faire s’en est abstenu. Tout ce que nous pouvons espérer des prochaines élections, c’est empêcher les Libéraux de nuire plus longtemps, ce qui est d’ailleurs une nécessité absolue. Et le seul moyen d’y parvenir, je l’écris la mort dans l’âme, c’est d’élire le seul parti qui puisse raisonnablement y prétendre électoralement parlant, même s’il a oublié sa raison d’être.
Il ne s’agit pas d’une question de principe mais d’une exigence de survie, plutôt que de perdre nos moyens. C’est certainement décevant, triste, scandaleux et tout ce qu’on voudra, mais la réalité ne fait pas de cadeaux. Un Québec davantage affaibli et dépecé par les Libéraux pendant quatre ou cinq autres années n’aurait plus aucune possibilité de songer ensuite à l’indépendance dans des conditions normales.
Une fois de plus, nous contenter de sauver les meubles ? Dans l’urgence, on fait avec ce dont on dispose concrètement. Nous avons eu presque neuf ans pour faire autrement, mais nous avons préféré nous tirer mutuellement dans les pattes au nom de la virginité doctrinale, et nous semblons persister malgré tout. Peut-être en aurons-nous retenu quelque chose d’ici quatre ou cinq ans...


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17 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    31 juillet 2012

    "Par contre, il reste que le Parti Québécois demeure un parti qui place dans son programme l’accession à la souveraineté du Québec." Comme une belle grosse carotte que l'on met en face d'un âne porteur d'eau pour le faire avancer. Si les instance du P.Q. aurait vraiment voulu faire la souveraineté , ça se serait réglé en 95. Il ont refait volontairement cette fois, la même erreur que celui de 80 en demandant encore une fois un chèque en blanc signer par le peuple, sans savoir à quelle nom l'adresser et de quel montant. Une fois celà peu arrivé, mais deux non, surtout de la part de nos élites. Et par paré cette situation, un simple texte paru dans les grands médias intitulé EBAUCHE DE CONSTITUTION' BASE DE DISCUSSION pour le peuple aurait suffit à éclaircir le doute. Question y a t'il un règlement quelqu'onque dans la loi électorale qui invaliderais une élection avec un taux de participation nulle? Car c'est une vrai joke cette élection-ci

  • Archives de Vigile Répondre

    30 juillet 2012

    M. Poulin, je suis réjoui de voir que quelqu'un pense comme moi. Qu'il ne se laisse pas leurrer par des petits jeux de manigances à tout vouloir du premier coup.
    Vous en avez déplu plusieurs. Personnellement, je ne voterai pas PQ par dépit, mais plutôt car, c'est à ce moment, la seule voie pour arriver à bon port. C'est la machine étant la plus rodée et la plus près de mes objectifs personnelles pour la nation québécoise.
    Plusieurs pensent qu'il faut se scinder entre Parti Québécois, Option Nationale et Québec Solidaire. Jouer ce jeu est dangereux. Je suis conscient que le Parti Québécois semble s'enchevêtrer dans le mutisme ou l'opportunisme électoral dans plusieurs dossiers. Par contre, il reste que le Parti Québécois demeure un parti qui place dans son programme l'accession à la souveraineté du Québec. Un coup que ce parti l'aura fait en compagnie de d'autres partis souverainistes, on décidera probablement qu'un parti tel qu'Option Nationale qui sera plus rôdé et ayant participé de près à l'accession vers la souveraineté pourrait être le prochain parti de l'avenir de notre nation. Tout comme, un autre parti dans 10, 20 ou 30 ans pourra répondre mieux à nos inspirations une fois que nous serons souverains.
    Certains militants veulent tout avoir tout de suite, tout cuit, tout mâché dans leur bec. La souveraineté est un long processus. Si à toutes les 10 ans, on crée une mutinerie, nous découvrirons jamais un nouveau monde. Ça aurait été beau si Champlain et son équipage, au lieu de fonder Québec, chaque membre de son équipage aurait décidé de se faire une cabane en bois rond dans un arbre à une distance de 50 à 100 km l'une de l'autre. Ils seraient tous morts avant de fonder de quoi de plus concret comme projet de société. Probablement que dans l'Abitation, ce n'était pas la fête à chaque soir entre eux, mais ils avaient la doctrine célèbre: « Un pour tous et tous pour un! ».
    À peu de choses près, Option Nationale et Québec Solidaire offrent le même produit que le Parti Québécois. C'est seulement qu'il l'offre en caisse de 18 cannettes au lieu de 12 ou 24. Qu'ils ont offert des rouleaux quadruples au lieu des rouleaux doubles ou triples de papier de toilette.
    Si des gens veulent s'enorgueillir par ces faits, tant mieux pour eux. Mais qu'ils se préparent à taper sur leur clavier des commentaires souverainistes tels qu'ils écrivent aujourd'hui sur « Vigile.net » pendant leur vie entière.
    Ma grand-mère disait: « Qu'il vieillisse et arrête de faire les bébés lala! ».

  • Archives de Vigile Répondre

    29 juillet 2012

    Bonjour M. Poulin,
    Vous dites « Dans une situation normale, je voterais ON sans hésitation, mais nous ne sommes pas dans une situation normale ... un PLQ majoritaire serait vraiment catastrophique. » Nous sommes dans un cercle vicieux M. Poulin : ou bien vous favorisez ce cercle vicieux, ou bien vous tentez d’en sortir.
    Vous dites « Un Québec davantage affaibli et dépecé par les Libéraux pendant quatre ou cinq autres années n’aurait plus aucune possibilité de songer ensuite à l’indépendance dans des conditions normales. » Moi je pense que c’était exactement la même situation en 2008 quand Charest a caché à la population la perte de 40 milliard de dollars à la Caisse de Dépôt, perte qui a été rendue publique après sa réélection. Les dégâts étaient déjà immenses à l’époque. On a pourtant continué à vivre jusqu’en 2012 avec ce PQ toujours absent, jouant profil bas quand il aurait dû prendre position. Ce sera encore pareil dans 4 ou 5 ans avec ou sans le PLQ au pouvoir.
    Vous dites en commentaire : « Élire le PQ tel qu’il est ne mènera probablement pas à l’indépendance, mais c’est à mon avis le seul moyen d’arrêter la saignée du Québec, ce qui me paraît beaucoup plus urgent que de nous faire plaisir en votant selon notre conviction indépendantiste et nous retrouver alors, dans quatre ou cinq ans, dans un Québec en morceaux pour des décennies ou même en guerre civile. »
    Je suis sérieux M. Poulin, il ne s’agit pas de mon égo, il ne s’agit pas de se faire plaisir, pas de vengeance, rancune ou quoi que ce soit : si vous mettez le PQ actuel au pouvoir vous vous en mordrez les doigts pour une décennie. M. Pomerleau, après avoir dit que la direction du PQ était faible, nous parle maintenant de Lucien Bouchard comme un naufrageur du PQ. Pauline Marois partage cette mentalité tiraillée de Bouchard, cette soumission au grand capital, cette incapacité devant l’adversité, cette volonté de rentrer dans le rang à la place qu’on nous attribue dans la hiérarchie des nations.
    Vous savez comme moi que, à part quelques choix périphériques, la gestion des affaires du PQ est sensiblement la même que celle du PLQ, ils partagent la même idéologie néolibérale et multiculturaliste. Le PQ a été à l’origine de bien des pertes quant à nos institutions, nos acquis. Si le PLQ perd le pouvoir aux prochaines élections son action dévastatrice sera stoppée momentanément mais ça reviendra petit à petit avec le PQ ou la CAQ, et nous continuerons à mourir économiquement mais ça paraitra moins.
    Nous sommes pris dans un cercle vicieux et ces cycles de gouvernance provinciale nous rapetissent de plus en plus. Il y a un problème ponctuel avec le PLQ, son action saborde nos acquis, mais l’action passée du PQ ne garantit rien de différent, surtout avec le piètre jugement de Mme Marois. Il y a un problème ponctuel actuellement avec le PLQ mais il y a un problème permanent avec le PQ, son inaction conforte la population dans l’idée que l’indépendance n’est pas nécessaire.
    La ferveur souverainiste de la population est toujours au plus haut quand le PQ est dans l’opposition ; aussitôt qu’il prend le pouvoir ça baisse inexorablement. Quand le PQ perd le pouvoir, cette ferveur est au plus bas. La passé de Mme Marois nous donne une bonne indication de ce que sera sa gouverne. Après son passage à la tête de la province elle aura presque tué le mouvement indépendantiste, dans 10 ans la population sera encore plus réfractaire à tout ce qui n’est pas le statu quo. Restera-t-il seulement 20 % de souverainistes ? Donner le pouvoir au PQ c’est reporter de 20 ans le travail d’émancipation qu’on devrait faire depuis des années.
    Il y a un point de non retour, il est démographique : la majorité pour laquelle on veut avoir un pays s’amenuise de plus en plus par rapport aux sympatisants naturels du Canada. Il sera trop tard dans 20 ans.

  • Archives de Vigile Répondre

    29 juillet 2012

    Je suis du même avis que vous, monsieur Poulin, mais avec une nuance: il importe, comme le dit JC Pomerleau, de freiner le démentèlement de l'État québécois et de recréer un rapport de force.
    Comme monsieur Pomerleau, j'adhère à la stratégie de gouvernance souverainiste. Pas par principe absolu, mais parce que la débâcle initiée par le PLQ se poursuivra suite à sa réélection. Nous n'avons pas devant nous un Robert Bourassa, mais bien un Jean Charest investi d'une mission: casser le mouvement indépendantiste, isoler la gauche et mettre au pas la social-démocratie. Le Québec glisse sur la voie de la décrépitude. La nation, donc. Cette nation qui ne sait plus à quel saint se vouer.
    J'ai douté de Pauline Marois, concernant la gouvernance souverainiste. Tellement, que j'ai souhaité son départ, l'automne dernier. Je crois que JC Pomerleau entretenait le même doute. J'ai relevé la tête lorsqu'elle a convaincu Daniel Breton de se joindre au PQ. Patient, j'ai attendu la suite. Or, à ma surprise, le PQ est en train de se constituer une saprée équipe. Pas des molassons, mais des gens d'idées et de convictions.
    Jean-François Lisée, Daniel Breton, Benhabib, Bariteau, Bureau-Blouin et Généreux ne seraient-ils que simple oeuvre cosmétique? Ceux-là pourraient-ils avantageusement s'ajouter aux Bernard Drainville et autres Martine Ouellet? Pauline Marois, toujours à mon étonnement, s'entoure de gens forts, de gens qui ont de la vision et qui savent qu'il y aura de la bagarre. Et ces gens savent qu'il faudra gérer la province tout en s'impliquant dans ces dossiers difficiles liés à la question nationale : éducation, richesses naturelles, laïcité, vie démocratique et ainsi de suite.
    Jean-Martin Aussant? Un de nos plus brillants, point à la ligne. Avec le recul, j'estime qu'il s'est peinturé dans le coin, comme on dit bêtement. Moi-même je me suis peinturé dans le coin en devenant membre de ON. Je croyais sincèrement que le PQ n'irait pas pas le sens stratégique de la gouvernance souverainiste. Je crois que j'ai eu tort. Cela dit, il m'est impossible de militer pour ON sachant que je voterai PQ.
    Compte tenu des enjeux vitaux de la présente élection (pas encore annoncée), je dis simplement: pas de pitié pour le PLQ et la CAQ/ADQ! Et encore moins de pitié pour Harper.
    Pour ma part, je voterai pour Lisée, Bureau-Blouin, Drainville, Ouellet et al. Je ne voterai pas contre QS ou ON, contrairement à plusieurs pour qui le PQ est pire que le PLQ. L'unité, le programme commun, une stratégie électorale, j'en suis. Mais nous n'en sommes pas encore rendu là, because la petite politique partisanne nous tient trop à coeur.
    Mon choix est clair, réfléchi. J'estime, monsieur Poulin, que ce n'est pas avec mon âme meurtrie que je vais voter PQ, mais bien parce que je crois que l'élection du PQ ouvrira une fenêtre politique qui nous permettra, peut-être, d'agir en mode attaque plutôt que défensif.
    La campagne qui s'annonce sera la plus sale que le Québec aura connu depuis la fin du duplessisme. On les casse, ou ils passent!

  • Archives de Vigile Répondre

    29 juillet 2012

    Malheureusement, M. Poulin, nous ne pourrons jamais faire l'économie de la douleur du changement. Une crise est une crise et elle comporte toujours sont lot de tension, de déséquilibre aiguë et de souffrance. Il n'est jamais aisé d'abandonner ses vieux repères. Le cerveau humain est ainsi fait. Il est particulièrement pathétique de voir certains intervenants, ici sur Vigile (l'avant-garde de la pensée nationaliste), se démener à imaginer des arguments pour s'accrocher à leur complexes mentaux qu'ils ont développé toute leur vie quand ON les pousse au pied du mur.
    Soyez assuré, cependant, que les élections suivantes produiront le vrai changement. D'ici là, préparez l'avenir dès maintenant et semez votre semence. Soyez vous-même et ne faites pas de compromis avec votre conscience.
    Vous en êtes capable !

  • Raymond Poulin Répondre

    29 juillet 2012

    J’ai sur le PQ les mêmes préventions et la même méfiance que ceux d’entre vous qui refusez de voter pour ce parti. Dans une situation normale, je voterais ON sans hésitation, mais nous ne sommes pas dans une situation normale : les agissements des Libéraux nous tirent le Québec de sous les pieds, et plus la marge des votes accordés aux tiers partis sera élevée, plus le danger de voir les Rouges réélus sera grand (aucun de ces tiers n’est en mesure de prendre le pouvoir ou la balance du pouvoir, à moins de croire au Père Noël). Dans une telle éventualité, un PLQ majoritaire serait vraiment catastrophique. Minoritaire, il s’appuierait de toute évidence sur la CAQ qui, si elle n’est pas pire, ne vaut pas mieux. Élire le PQ tel qu’il est ne mènera probablement pas à l’indépendance, mais c’est à mon avis le seul moyen d’arrêter la saignée du Québec, ce qui me paraît beaucoup plus urgent que de nous faire plaisir en votant selon notre conviction indépendantiste et nous retrouver alors, dans quatre ou cinq ans, dans un Québec en morceaux pour des décennies ou même en guerre civile. Pour en arriver à un État indépendant, il nous faut d’abord un État qui ne soit pas moribond.

  • Archives de Vigile Répondre

    29 juillet 2012

    Comme je l'ai anticipé depuis le 2 mai 2011, il se produit un glissement politique des fédéralistes mous incapables de soutenir ou de justifier la perte de pouvoir du Québec dans la confédération vers les nationalistes mous.
    Malheureusement pour les "péquisses", alors qu'ils tentent de profiter de cette nouvelle clientèle d'un côté, ils perdent les VRAIS qui désertent de plus en plus le navire pour des horizons plus authentiques, plus honnêtes, plus intègres et moins rigides.
    Concernant les vrais fédéralistes qui ont malgré leur immoralité proverbiale acquis une petite gêne à voter pour le PLQ, ils vont vraisemblablement se rabattent sur la CAQ qui a échoué à recruter la clientèle nationaliste dans une invraisemblable et hallucinante coalition et qui leur fournie une garantie de continuer à jouer le jeu fédéraliste tant que le Go sera vivant.
    Nous avons donc un véritable système de vases communiquant qui fait en sorte que le vote s'éclate en différentes formations et qui représentent les retombées du cataclysme du 2 mai 2011. Depuis ce temps, en effet, les québécois sont en crise et cherchent désespérément une alternative ou une porte de sortie en sol québécois.
    Voila une explication pour laquelle le PQ ne profite pas de la situation. Tout est mis en oeuvre actuellement pour empêcher les tiers partis d'émerger. D'une part, le PQ crie à la division du vote et tente de maintenir le plus d'otages idéologique possible. D'autres part, les médias de masse désinforment outrageusement le citoyen en maintenant l'embargo sur les partis en émergence comme QS, ON et le PV.
    Belle démocratie !

  • Archives de Vigile Répondre

    29 juillet 2012

    Il faut se débarrasser à la fois de Jean Charest et de Pauline Marois.
    La seule façon d'y arriver, c'est un gouvernement minoritaire qui les forcera à tirer leur révérence pour le bien-être général de toutes et de tous.
    Il n'est pas normal qu'avec un personnage aussi détesté que Charest, le PQ ne soit pas plus haut dans les sondages et la raison est fort simple à comprendre : il n'y a pas d'histoire d'amour entre le peuple québécois et Pauline Marois. On s'évertue à le dire depuis plusieurs années.
    Que les deux disparaissent de la scène en espérant l'émergence d'un nouveau chef indépendantiste qui saura ce qu'il veut et possédera le courage et la volonté de nous amener au pays.
    En attendant, je ne voterai pas pour le PQMarois, ni pour le PLQ ou la CAQ évidemment.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juillet 2012

    La proposition faite dans ce sondage est la même question que le gouvernement Lévesque a fait au premier référendum de 1980 (souveraineté-association).

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juillet 2012

    Cher Monsieur Poulin,
    Comme bien d'autres qui voteront PQ, vous avouez que le PQ nous à trompés sur toute la ligne, et ce, depuis la première heure de son existance. Quant au dépecage du Québec par le libéraux,tout à été mis en place par le gouvernement précédant pour ce faire.
    Démentellement de SOQUIP et SOQUIA pour créer une autre coquille vide appelé Hydro-Québec Pétole et Gaz,H.P Rousseau nommé à la CDPQ, gaspillage de fonds publics à la Gaspésia,sans compter une liste interminable de scandales de toutes sortes.Et vous voulez remettre ça! Dites moi quel parti en lice ferait en sorte que l'enquête Charbonneau aille au fond des choses?

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juillet 2012

    Voter par dépit! C’est tout de même incroyable que nous en sommes rendus toujours au même point. Ça fait des années et des années que je ne crois plus au PQ et que je vote PQ par dépit et nous sommes rendus nulle part, au contraire nous reculons. Pas cette fois-ci. Je ne sais pas comment ça se passera mais je vais voter selon mon âme et conscience car voter PQ par dépit, c’est retarder encore et toujours une quelconque sortie de crise. Cela tue dans l’œuf des partis comme l’ON qui nous offre un programme intéressant, un des seuls d’ailleurs avec QS. Et on va piler dessus en votant par dépit, non monsieur, pas cette fois, ça suffit. En général j’apprécie beaucoup vos écrits mais cette fois, voter de cette façon ne va qu’éterniser une situation ambigüe. Je ne peux voter pour quelqu’un en qui je n’ai pas confiance. Je m’en méfie comme de la peste. Je suis certain que les étudiants qui nous ont montré ce qu’est le courage, ne vont pas voter par dépit même si l’un d’eux se fait bercer par Pauline Marois.
    Je regrette M. Poulin mais je ne peux vous suivre sur ce terrain.
    Ivan Parent

  • Jean-Pierre Bouchard Répondre

    28 juillet 2012


    En reprenant ce texte refusé par Le Devoir. Inspiré par M.Goyette.
    John Charest utilise des méthodes de dirigeant autocratique proches d'un dictateur de république de bananes puisqu'il use de la peur pour pouvoir continuer à faire de la sous traitance avec notre seul État que nous possédons en tant que nation, l'État du Québec. La gouvernance comptable en version bilingue anglophile c'est tout ce qu'il offre aux Québécois par une vente pour deux sous de nos ressources sans horizon national et social.
    C'est le travail des libéraux de créer un Québec selon les désirs d'une famille omnipotente au Québec et en France les Desmarais. Travail de destruction libéral qui veut revenir aux années 50 et à la sécurité sociale privatisée à l'américaine en accompagnement des conservateurs d'Harper tout en faisant de l'éducation universitaire un produit de luxe.
    Et par la politique de peur contre un PQ qui ne fait plus peur comme en 1973! Charest démontre toute la bassesse incertaine en résultats de son plan de crise de septembre 012 pour fin d'élection par la loi et l'ordre tout en jouant en même temps les 200 millions pour le colisée de Québec la journée de l'élection le 4 un jour après le début de construction du bâtiment. Tous les moyens étant utilisés pour le PLQ pour gagner.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juillet 2012

    Oui, quand on rate son autobus, on attend le prochain ou on se tourne vers un autre transporteur. On ne fait pas l’indépendance du Québec sur un coup de tête (une révolution sociale violente) ou sous des menaces de peur. Bravo, si les Libéraux sont défaits aux prochaines élections! Tôt ou tard, la seul option politique qu’il nous reste présentement, c’est Option nationale, méconnue et que nos grands médias écrits et télévisés font tout en leur pouvoir pour l’ignorer, car ils ont peur à leurs fesses à cause de M. Jean-Martin Aussant. Il est instruit, clair et direct comme économiste et visionnaire du futur du Québec comme pays. Votons Options nationale et envoyons un signe clair à la population, même si on sait que ce parti politique ne remportera pas les prochaines élections. Ce sera une partie remise et la prochaine sera la bonne. Bonne chance aux déterminés et courageux citoyens!
    Marius MORIN

  • Laurent Desbois Répondre

    28 juillet 2012

    Sondage Léger Marketting donne 45% à la souveraineté et 48% au statu quo dans le Canada. Il faut remarquer que c'est une question dure qui force les Québécois a choisir entre le Canada et le nouveau pays du Québec sans association ou autre fignolage ....
    C’était 34% avant le référendum volé de 1995 où on a eu 50% pour le oui!
    • 1965, 15% pour la souveraineté (Trudeau arrive à Ottawa pour sauver le Canada!)
    • 1980 référendum, 40% pour la souveraineté!
    • 1995 référendum volé, près de 50% pour la souveraineté!
    …….. 2011 60%?????
    La décanadianisation du Québec s’accélère
    http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee/la-decanadianisation-du-quebec-saccelere/7024/
    23 bonnes raisons... et tellement d'autres encore !
    http://www.youtube.com/watch?v=iL7ac3VJ6Bs
    La conclusion à 3 min est superbe!!!
    « On veut changer de gouvernement, changer de direction, changer de pays! » Pauline Marois, lors de la victoire d’Argenteuil.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juillet 2012

    En lisant ceci, vous comprendrez mieux pourquoi Charest s'accroche au pouvoir comme un dictateur digne d'une république de banane. Charest nous montre le nord pendant qu'il nous vole le sud.
    Anticosti, le vol du siècle?
    Junex et Pétrolia
    Le gouvernement Charest aime rappeler que ce sont des entreprises québécoises qui exploiteront ces richesses et que nous devrions être fiers de leurs réussites. Là encore, le hic est que ces deux entreprises sont détenues en grande partie par des actionnaires étrangers et que, par conséquent, le pétrole extrait (dont nous ne savons toujours pas quelles seront les redevances) profiterait davantage aux actionnaires hors Québec qu'aux Québécois
    http://quebec.huffingtonpost.ca/maxime-duchesne/ile-anticosti-petrole_b_1708848.html?utm_hp_ref=canada-quebec

  • Henri Marineau Répondre

    28 juillet 2012

    Quand on rate le coche, on s'achète un billet pour le prochain, à savoir dans quatre ans...en votant immédiatement pour Option nationale!

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    28 juillet 2012

    Ce qu'il faut comprendre c'est que le projet ne se joue plus dans ces termes : On présente le projet, on en fait un concours d'art oratoire, on compte des bouts de papiers et si on en a un de plus que l'autre, youpi on a un pays. Cette approche serait pertinente si le Canada acceptait de jouer le jeu démocratique et signerait un Protocole reconnaissant, les résultats avec un échéancier pour le transfert de pouvoir. Or ce n'est pas le cas.
    Ce paradigme est mort le 2mai 2011.
    Ce qui mène à la souveraineté c'est l'État du Québec qui prend du muscle et établit un rapport de force favorable avec les autres États pour rendre effective sa décision.
    Le Plan : Il suffit de prendre le pouvoir avec le mandat de gouvernance souverainiste pour enclencher la dynamique qui mène au changement de statut.
    La seul question que cela soulève porte sur la direction politique du Plan. Je penses qu'on a une équipe assez solide pour y parvenir. Si non, il faudra lui pousser dans le dos.
    De toutes manières, nous n'avons pas d'alternative.
    JCPomerleau