La ministre Christine St-Pierre a dit que « l’intégrité et l’honnêteté [sont] au cœur des priorités » du gouvernement.
Jeudi, la ministre des Relations internationales et de la Francophonie, Christine St-Pierre, a annoncé que le Québec était désormais lié à la Convention des Nations Unies contre la corruption. Au passage, elle a affirmé que « l'intégrité et l'honnêteté dans la gestion des affaires publiques [sont] au cœur des priorités du gouvernement du Québec ».
Cette convention a été adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies (ONU) en octobre 2003. Elle s'inscrit dans la volonté de l'ONU de dénoncer « la corruption [qui] est un mal insidieux dont les effets, aussi multiples que délétères, affectent particulièrement les pays en développement, [là] où les ressources qui devraient être consacrées au développement sont détournées ».
Il serait utile d'ajouter que cette convention contre la corruption avait été adoptée en guise de complément à une autre convention, adoptée en septembre 2003. Celle-ci avait pour but de lutter contre la criminalité transnationale organisée.