René Lévesque était-il un vendu?

Tribune libre

C'est la question que m'a posé Valérie sur Facebook.
Bonjour Valérie:

Si le Québec a eu un homme de vision dans son passé, c'est bien lui, René Lévesque...
C'était un communicateur et un visionnaire bien avant de toucher à la politique, il a été journaliste de guerre et analyste de la situation internationale.
Son entrée en politique sous le gouvernement Lesage dans les années 60 l'a amené à promouvoir un renouveau pour le Québec, il a contribué fortement à la révolution tranquille et il est directement à l'origine de la création d'un joyaux pour nous, l'Hydro-Québec.
Dans les années 50, il était un vulgarisateur de l'économie et de la politique à tous les niveaux et il savait expliquer l'origine des intérêts politiques et économiques puissants cachés derrière les conflits. À toutes les semaines il animait son émission de télé, "Point de mire", il y apparaissait devant un grand tableau, avec sa craie, il nous donnait sa vision des conflits mondiaux avec des graphiques et des chiffres. Un grand communicateur, un gars d'expériences et capable de les partager.
Il dénonçait des situations qui s'appliquaient ailleurs à l'époque, comme en Algérie par exemple.
Nous sommes en voix vivre ici, aujourd'hui toi et moi, dans l'approche Commune et dans la vente de nos actifs à des multinationales, les mêmes phénomènes qu'il décrivait sur son tableau.
La démocratie est remplacée par la mondialisation et les intérêts privés.
Les peuples deviennent un genre de bétail. Nous aurons de moins en moins d'informations sur nos droits. Seule la règle du marché prendra le dessus sur les citoyens.
Une phrase prononcée par le ministre des finances M. Bachand lors du dernier budget en dit beaucoup sur cette affirmation. Il nous a dit carrément :
"Contentez-vous d'être heureux, laissez-nous aller, on sait ce qui est bon pour vous". Est-il nécessaire d'en rajouter.
Les magouilles référendaires et les tromperies de toutes sortes, faites par nos élus fédéraux, ont détruit chez les Québécois la confiance qu'ils avaient en la démocratie. Le système pourri à trompé délibérément les citoyens par de fausses promesses pour faire élire le gouvernement Charest. Ce dernier a placé le Québec et ses institutions sous la tutelle fédérale, niant ainsi au Québec le droit de constituer une province pleine et entière, partageant les mêmes privilèges que les autres provinces. Québec est sous tutelle, c'est devenu une succursale d'Ottawa, un territoire fédérale géré par quelques incompétents choisis d'abord pour leur origine ethnique.
On assiste à la liquidation de nos actifs dans l'indifférence générale et au désabusement des citoyens. C'est tellement vrai que beaucoup de citoyens préfèrent délibérément se suicider en refusant d'aller voter.
Voter, c'est le plus important et le plus précieux des pouvoirs auquel on ne devrait jamais renoncer.
C'est tellement important pour l'avenir d'un peuple, que les pays nordiques, Suède et/ou Norvège ont rendu ce droit obligatoire par la loi sous peine d'amendes si on ne l'exerce pas.
Les fédéraux au pouvoir à Québec utilisent des techniques d'asservissement contre nous, par exemple, faire croire aux Montréalais que de fermer les régions serait une bonne chose pour Montréal alors que les régions sont les poumons de l'économie de tout le Québec.
Les Montréalais, tout comme les autres Québécois, possédons tous des milliards en investissement dans l'ensemble du Québec dont: Des barrages, des mines, des forêts, de l'eau, etc. Les Montréalais ont tout intérêt a les préserver et à en conserver jalousement le contrôle. Fermer les régions c'est renoncer à la gestion de nos territoires et à abandonner des bras de levier économiques à des étrangers. C'est accepter de réduire l'importance des sièges sociaux et des firmes d'ingénierie de Montréal au profit d'intérêts obscurs. Voir sur http://amériquebec.net, Montréal, le traité de l’approche commune va te faire mal,
Tous les amis de Facebook doivent savoir que l'Hydro donne au gouvernement entre 600 millions et 1 milliards de redevances dans les coffres de l'état à chaque année. Cet argent, il est générée dans les régions. C'est autant d'impôt que les citoyens n'ont pas a payer pour assurer les services sociaux des Montréalais et autres services de l'état, on appelle cela un bras de levier économique.
Lorsque l'Hydro-Québec sera privatisé, ce sont les actionnaires qui vont se partager les profits entre eux au lieu de profiter à la société qui en a payé les infrastructures. Les miettes se retrouveront sous forme d'enveloppes de financement des parties politiques et s'il en reste, dans les coffres de l'état fédéral. Les Québécois devront alors trouver d’autres sources de financement par des hausses d’impôt et de tarifs et demander des subventions fédérales pour payer nos déficits qui ne vont que s'accroître, tant la capacité de payer des citoyens aura été porté à sa limite extrême.
C'est une façon de dire aux Québécois: Videz le territoire, déménagez ailleurs, vous n'êtes pas le bienvenu chez vous! Les concessions qu'on nous oblige à faire dans les accommodements raisonnables vont directement dans ce sens et c'est très clair. Au lieu de dicter nos règles de vie, on se les laisse imposer par d'autres. Les commissaires ont été directement choisis en fonction du résultat à obtenir, un bel exemple de manipulation de l'opinion publique, voir, juges et parties, sur saglacweb.com.
Le contrôle de l'information:
De plus en plus, ce que toi et moi auront la capacité de savoir et de comprendre sera conditionné par un contrôle sévère de l'information, voir, Le contrôle de l'information, sur saglacweb.com.
Les seuls médias d'informations libres sont sur le net, dont celui de Facebook. L'ensemble des journaux et médias électroniques sont contrôlés, des propos comme les miens ne sont pas autorisés, même pas dans l'opinion du lecteur et ce n'est pas faute d'avoir essayé. Il en serait ainsi des propos de René Lévesque s'il vivait aujourd'hui.
Nos politiciens libéraux et fédéraux, appuyés par les intérêts des multinationales, s'unissent pour inviter le peuple à se déchirer entre région et Montréal afin de dépouiller tout les Québécois de ce qu'ils ont construit ensemble de plus précieux et rendre ces actifs au profit d'intérêts privés.
Les Québécois se comporte comme des gens désabusés, ils ont perdu leur fierté et le sens qu'on doit donner à la vie, soit, celle d'assurer le bien être des citoyens à long terme et l'avenir de nos descendants en prenant nos responsabilités.
Les exploits de l'équipe de hockey Canadiens agissent comme une soupape. Beaucoup de Québécois y trouve un réconfort temporaire, ignorant complètement ce qui se joue en coulisse contre eux. On a soif de se reconnaître en quelque chose de solide et on nous l’interdit.

M. René Lévesque était un homme sincère, il savait défendre ses idées visionnaires, un héros, tout le contraire de Jean Charest, parachuté d'Ottawa après le référendum de 1995 avec des objectifs évidents. Les Québécois n'ont malheureusement pas su décoder à temps.
L'invasion massive de la musique anglophone dans nos médias et la réduction importante des subventions à nos organismes culturels sont de ces stratégies de destruction de notre culture, le pire ennemi du Canada. Ce pays nous a dit clairement deux fois qu'il nous faisait la guerre. Ce que nous fait vivre le gouvernement Charest c'est l'application de stratégie militaires. On se refuse à l'admettre, on continue de fermer les yeux.

René Lévesque, un Grand Homme Canadien et Québécois, les idées qu'il défendait sont encore d'actualité. Elles auraient intérêts à être étudiés autant par les Canadiens que par les Québécois.
La mondialisation touche déjà le Canada à l'insu des Canadiens, les investissements massifs du Canada dans l'industrie pétrolière en Alberta démontre bien l'importance du contrôle des multinationales sur le fonctionnement de l'état.
Les élections sont devenus une façade contrôlée par les serviteurs de l'état et les propriétaires des médias réguliers.
C’est maintenant toutes la structure des Caisses Populaires, un autre de nos fleurons qui est mis en danger par la concentration de l’économie vers Toronto soit 350,000 travailleurs en finance contre 125,000 à Montréal et la ponction continue, réf. Journal les Affaires, semaine 14 mai 10.
À moi maintenant de te poser une question:
Comment une telle question a t-elle pu arriver jusqu'à toi?
Merci de ta question...
Jean-Pierre Plourde.


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13 commentaires

  • Jean-Pierre Plourde Répondre

    23 mai 2010

    Je veux vous remercier tous d'être là.
    Le Québec à besoin de tous et de chacun de nous.
    Le plus important droit du citoyen, c'est le droit de vote, s'en priver c'est accepter la décision d'autres personnes, les fédéralistes le comprennent et votent toujours en bloc. Lorsqu'on aura compris cela on ne fera qu'une bouché de ce pays. Le temps presse.
    Dans une élection, seules les votes reçus ont de la valeur. Faire l'effort de se déplacer pour aller voter marque l'intérêt qu'on porte à notre avenir. Ne pas faire cet effort, c'est suicidaire.
    Le défaut d'aller voter à permit l'élection de M. Charest. Les énormes dommages qu'il est en train de faire à notre culture et notre économie ne seraient pas là. Les gestes du gouvernement Charest sont la conséquence de notre indifférence.
    Le gouvernement c'est vous et moi, les élus ne sont que le reflet de ce que nous sommes. Si l'on refuse d'agir, d'autres le feront pour nous.
    En élisant Charest on s'est mis la corde au cou, il a mis le Québec sous la tutelle fédérale. Ottawa occupe tous les postes importants. Les stratégiques sont prises pour nous dépouiller et nous réduire à l'impuissance politique, économique, culturelle et social, (dans cet ordre), l'inverse de la démocratie.
    Il est possible qu'il faille une révolution pour s'en sortir, si bien sur on finit par comprendre ou se trouvent nos intérêts.
    Si le peuple connaissait son pouvoir, on en serait pas là.
    Les peuples impliqués et intéressés à leur avenir sont les seuls dont la culture va survivre à la mondialisation, les autres vont devenir du bétail sans culture et sans bras de levier économique.
    Pour bien marquer l'importance de ce que je vous dis ici, je vous invite à lire l'article suivant et très récent, ça en dit beaucoup sur la puissance des forces en présence. Seul la vigilance et l'intelligence pourra permettre notre survie:
    http://www.slate.fr/story/21819/texas-programmes-scolaires-onu
    Les écoliers texans vont apprendre que l'ONU menace la liberté.
    Mon texte, Vivre libre ou disparaitre, réf. http://www.saglacweb.com, devrait faire parti de toute formation scolaire afin de faire connaitre aux citoyens le fonctionnement et le rôle de la démocratie. L'avenir appartient aux citoyens éveillés sur leurs responsabilités.
    Cette tendance finira par asservira les peuples aux profits des multinationales.
    La liberté d'expression et la diversité est largué au profit de l'uniformité.
    Les langues et cultures sont comme les espèces animales, à chaque fois qu'une langue disparaît c'est une manière d'être et de penser qui disparait.
    La nature fonctionne parce qu'il y a diversité des espèces fonctionnant en symbiose.
    c'est au peuple à définir son avenir et non aux multinationales. Le Québec n'a malheureusement pas encore compris ce principe fondamental de la liberté.
    C'est majeur.
    Merci d'être tous là.
    Jean-Pierre Plourde.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 mai 2010

    Merci M. Plourde pour votre excellent article, c'est toujours un plaisir de vous lire...
    Bonjour à tous!
    René Lévesque ,un québécois fier, un homme qui était en avant de son temps .Un visionnaire..., par ses idées , ses convictions , sa tenacité ...Un homme de coeur, près du peuple , un rassembleur .
    Le projet de nationalisation de l'électricité, c'est lui , un de nos bras de levier économique aujourd'hui : Hydro Québec pensons y !!!! Je pense bien qu'il a travaillé pour les Québécois !!!!
    A amené 2 référendums pour l'indépendance du Québec, il y croyait fermement .
    Un homme espionné dans son propre parti !!! Biz !Pourquoi ?
    Un homme poignardé mais qui est toujours resté debout !!!
    René Lévesque ... vendu !!! non non et renon !!!!!
    OUI!!! Je suis fière d'être québécoise et pour une bonne raison .
    René Lévesque ,un grand , une page de notre histoire et une place bien méritée !!!!

  • Serge Charbonneau Répondre

    19 mai 2010

    M. Gignac,
    Vous dites:
    «Je ne possède pas la vérité mais au moins j’exprime mon point de vue ce que beaucoup de Québécois devraient faire pour libérer leur parole. »

    Absolument, je suis bien d'accord avec vous.
    J'ai n'ai pas dit que vous dénigrez Renée Lévesque

    Je crois que vous avez dit:
    «Lévesque a manqué de stratégie en télégraphiant
    l'association dans sa fameuse souveraineté-association au Canada anglais.»
    C'est pourquoi j'ai dit:
    «Je crois aussi qu'il est facile assis au haut de son estrade de dire:
    Lévesque aurait pu déclarer que le Québec était indépendant.»

    Je crois qu'il faut mettre les choses en contexte et je crois que si nous avions été à la place de Lévesque nous n'aurions pas fait mieux.
    Peut-être aurions-nous fait différent, mais je ne crois pas que nous aurions fait mieux.
    J'ai eu l'impression que vous disiez que René Lévesque avait été LE grand fautif dans cette histoire.
    De mon côté, je ne crois pas que Lévesque soit LE grand fautif.
    C'est avec le recul qu'on peut critiquer sévèrement. Lorsque ça se passe, dans le chaud de l'action, c'est bien difficile de voir où se situe LA bonne stratégie.

    Prenons présentement, le moment est plus que jamais propice à rehausser l'idée de l'Indépendance.
    Quelle est donc LA meilleure stratégie ?
    Lévesque est dans la tombe, quant à moi, il a fait de son mieux.
    Et nous, présentement, à notre tour, que faisons-nous ?
    Où elle est notre stratégie ?

    Nous en avons tous chacun une. Mais pour l'instant aucune qui soit aussi forte que celle que Lévesque avait mise en branle fin des années 70.
    Au lieu de mettre le blâme sur les acteurs du passé, on devrait chercher à trouver une solution pour faire reconnaître notre Pays.

    Je n'ai pas voulu fouetter un chat.
    J'ai le défaut d'argumenter de façon très explicite.
    Il ne faut pas prendre tout mon commentaire "personnel".
    Il y a beaucoup de généralités qui s'adressent, non pas à vous, mais en général.
    Dommage que vous n'ayez pas retenu les points où nous sommes d'accord tous les deux.
    Amicalement,
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    19 mai 2010

    L'idée du référendum n'était pas mauvaise. Le problème c'est qu'il a attendu, attendu, attendu 4 ans, se lançant dans un tas de réformes qui, inévitablement, ont dérangé du monde (je pense aux terres agricoles et au no-fault) au lieu de profiter du momentum de l'élection.
    (ca a pris 3 mois séparer les Tchèques des Slovaques)
    Ensuite, au lieu de faire comme au second référendum, ie. proposer la souveraineté si l'association était refusée, il a demandé un simple mandat de négocier! Ca pis niaiser c'est pareil.
    Enfin, il n'a pas bien balisé les normes si bien qu'Ottawa a triché en dépensant 5 fois plus que le OUI! Le coup de la Brink, part 2.
    Bref, Ti-Poil était un naif face à un Trudeau et un Chrétien nettement plus fûtés.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 mai 2010

    @ Serge Charbpnneau
    Relisez mon texte attentivement. Je n'ai pas dénigré René Lévesque; j'ai écrit tout simplement que son idée de souveraineté- association n'était pas forte en stratégie politique, c'est tout! Rien pour fouetter un chat avec ça! Je ne possède pas la vérité mais au moins j'exprime mon point de vue ce que beaucoup de Québécois devraient faire pour libérer leur parole. Salutations!
    André Gignac le 19 mai 2010

  • Serge Charbonneau Répondre

    19 mai 2010

    @ Monsieur Gignac
    Si René Lévesque avait déclaré unilatéralement l'Indépendance le soir du 15 novembre 1976, le lendemain l'armée canadienne débarquait.
    Si l'élection avait été "référendaire", oui, René Lévesque aurait pu et aurait sûrement déclaré ce soir euphorique du 15 novembre 1976: « Nous sommes maintenant un Pays» Vive le Québec libre et indépendant !
    Mais René Lévesque n'était pas un homme du genre à cacher son jeu pour se faire élire et tout à coup déclaré, tiens, je ne vous l'avais pas dit, mais j'avais l'intention de déclarer l'indépendance aussitôt élu !
    René Lévesque était plus honnête que cela. Ce n'était pas parce qu'il avait les deux mains sur le volant qu'il ne consultait plus la population.
    De plus, l'armée avait fait des ravages en 70, croyez-vous que six ans plus tard, on ne pensait pas que l'armée était prête à intervenir de façon musclée.
    Comme Monsieur Sauvé le dit dans sa conférence relatant ses déboires avec l'armée canadienne, nos braves canadiens étaient prêts à nous garder par la force.
    Il est très facile de jeter le blâme sur René Lévesque, mais je crois que Monsieur Lévesque a fait, en toute bonne foi, de son mieux et je crois que René Lévesque était un des plus grands et des plus convaincus séparatissss que le Québec ait connu.
    Je trouve qu'il est trop facile de jeter le blâme après coup, du haut de son estrade.
    Concernant Mme Marois, je suis d'accord avec vous.
    Mme Marois se voit avant tout comme la première première ministre du Québec, bien plus que la faiseuse d'indépendance. Je crois que Mme Marois se fout royalement de l'Indépendance et manœuvre uniquement pour de venir LA première première ministre.
    Pour Bouchard, c'est un capitaliste avant tout. Donc si le contexte fait que le Québec indépendant donne l'impression que sa croissance sera meilleure, alors il est indépendantiste, mais si le contexte fait que sa croissance est meilleure en restant dans le Canada, alors il est fédéraliste. Il est globalement néolibéral et libre-marchéiste. Bref, un nul pour l'indépendance du Pays. Il n'a pas un fleur de lys de tatoué sur le cœur, mais un signe de piastre, tout comme Mme Marois (en plus de ses ambitions de prestige personnel).
    Monsieur Gignac, de rester chez-vous lors des prochaines élections, ne peut pas donner beaucoup plus qu'un vote perdu.
    Je crois qu'il faut écrire partout, le plus que vous pouvez et faire tout votre possible pour dénoncer tout ce que vous constatez afin d'éveiller vos concitoyens. Je suis d'accord avec vous pour dire que c'est déprimant, mais je crois que les gens se réveillent peu à peu.
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Serge Charbonneau Répondre

    19 mai 2010

    Monsieur Plourde,
    Merci et bravo pour cet excellent texte.
    Moi aussi je trouve qu'on dénigre allègrement René Lévesque qui de sa tombe ne peut plus réagir.
    Je crois qu'on lui façonne peu à peu une fausse image. L'image fausse de celui qui était une sorte de souverainiste-fédéraliste.
    Je crois que René Lévesque était avant tout un grand démocrate et qu'il faisait confiance (sûrement trop confiance) à ce que pouvaient dire ses adversaires. Comme pendant cette nuit des longs couteaux où il croyait que les échanges étaient "honnêtes". C'est au réveil qu'il a vu qu'il s'était fait duper.
    René Lévesque a trop fait confiance. Mais lorsqu'on discute ou négocie, on fait confiance à la bonne volonté des gens. On ne présume pas de mauvaises intentions, on les croit honnêtes. C'était «le beau risque». Il ne faut pas oublier que M. Lévesque était conscient du risque. Il a tenté tout ce qu'il a pu pour s'entendre, mais il a bien vu que le risque a été un piège pour le perdre.
    En plus, René Lévesque n'avait rien d'un dictateur autoritaire prêt à proclamer le pays sans l'accord de la majorité. Il a peut-être eu le défaut de vouloir trop procéder par "étapes". Une stratégie qu'il croyait gagnante, favorable pour la réussite de l'Indépendance, mais qui s'est avérée un échec.
    On dit bien souvent que si nous ne sommes pas Indépendants c'est la grande faute de «l'étapisme», mais n'était-ce pas plutôt de la faute de tous ceux qui n'ont pas voté OUI?
    Je crois que René Lévesque mérite le plus grand respect et je crois, comme vous le dites, Monsieur Plourde, que si René Lévesque écrivait des textes aujourd'hui, la presse officielle ne le publierait pas, tout comme tous ceux qui dénoncent le discours officiel. (Heureusement, nous avons Vigile et quelques autres médias "alternatifs".)
    Moi aussi, je demande à toutes les Valérie et les Valère qui se demandent:
    « René Lévesque était-il un vendu ? »
    Comment une telle question a-t-elle pu arriver jusque dans leur tête ?
    Merci pour ces excellentes précisions, Monsieur Plourde.
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    19 mai 2010

    Monsieur Plourde
    D'accord avec vous que René Lévesque n'était pas un traître à la nation mais son projet de souveraîneté-association n'était pas l'invention du siècle. Il avait télégraphié ses intentions au Canada anglais avec le mot association. Il n'avait qu'à déclarer unilatéralement l'indépendance du Québec en 1976 lorsque le PQ a pris le pouvoir pour la première fois. Je vous assure que le Canada anglais aurait négocié fort avec le Québec face à cette prise de position unilatérale du Québec. Depuis cet acte manqué de 1976 par Lévesque que nous tournons en rond au Québec; les dirigeants du PQ sont bien trop lâches et peureux pour rectifier le tir. Regardez Marois agir comme chef de l'opposition malgré tous les scandales et la corruption des libéraux; Charest est toujours là! Marois nous donne l'impression de cautionner la politique des libéraux par son manque de leadership. Le PQ et le PLQ même famille de politiciens au service des fédéralistes et des néolibéraux.
    Pas surprenant que les gens ne vont plus voter; en 1995, nous nous sommes faits voler le référendum par l'argent (les commandites) et le vote ethnique et Bouchard que je considère nous avoir trahis en ne contestant pas ce référendum volé auprès des instances judiciaires internationales, nous a amenés dans le cul-de-sac politique dans lequel nous vivons aujourd'hui. De plus, avec la loi électorale actuelle, il n'existe aucun mécanisme pour nous débarrasser de ce gouvernement en place. C'est anormal que le peuple doit endurer cette situation jusqu'à la prochaine élection.
    Il faudrait que les Québécois descendent dans la rue comme les Thaïlandais le font actuellement depuis plus d'un mois pour se débarrasser de leur gouvernement pourri. Mais ici, ça bouge juste lors d'un évènement sportif: coupe Stanley, coupe Grey etc... Pas fort! Pas fort! Je suis un type très politisé et devant le peu d'intérêt des Québécois à casser leurs chaînes et sortir de ce système fédéraliste oppresseur et si la loi électorale n'est pas amendée, je resterai chez-moi, à la prochaine élection. Il y a une limite à faire rire de soi! C'est tellement palpable suite à ce que nous vivons présentement que le peuple veut demeurer dans le Canada (plus de 80% des Québécois croient que le Canada est réformable) et bien qu'il continue à jouer à l'autruche; l'assimilation se chargera très bien du reste merci!. C'est très déprimant vivre au Québec par les temps qui courent. Il m'a fait plaisir.
    André Gignac le 19 mai 2010

  • Archives de Vigile Répondre

    19 mai 2010

    Diviser pour régner.Voilà ce que le pouvoir supranational veut. Montréal vs Québec, régions vs Montréal,immigrants vs pur laine. Pousser à l'extrème et vous avez la révolution culturelle de Mao.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 mai 2010

    M. Plourde
    Satan existe M. Plourde, j'ai compris cela il y a un bon moment... Vous venez de magnifiquement décrire ses méfaits avec l'utilisation des mots comme : Les peuples deviennent un genre de bétail, mondialisation, fausse promesse, liquidation de nos actifs dans l’indifférence générale, techniques d’asservissement contre nous au profit d’intérêts obscurs, l’Hydro-Québec sera privatisé, contrôle de l’information, des multinationales s’unissent pour inviter le peuple à se déchirer entre région, etc.
    En mars 2009, j'avais écrit un long commentaire au journal le Devoir, et il avait été publié à ma grande surprise, MAIS, depuis qu'ils ont refait le format en ligne du Devoir, il ont censuré celui-là... Son titre était :
    C'est l'apocalypse. La crise est PLANIFIÉE par les entités occultes qui dominent ce monde.
    Voici les deux premiers paragraphe:

    Cessez de croire que nos politiciens sont responsables. Ils sont tous piégés dans ce qui pourrait être l’événement précurseur de l'assaut final de la domination des peuples de ce monde par un petit groupe d'humains (et d'extranéens?) qui fomentent cela depuis des décennies. C'est difficile à accepter, j'ai moi-même de la difficulté à le croire, mais c'est pourtant ce qui semble se passer. Il faudrait commencer à le crier haut et fort, constituer une force pour déjouer leurs efforts de vouloir nous asservir et continuer de détruire ce monde.

    Si nous ne réagissons pas, ils gagneront leur guerre de domination et de notre asservissement PLANIFIÉ. Ils sont les instigateurs de cette crise financière et de la démolition « contrôlée » par explosifs des trois (3) édifices du complexe World Trade Center qui se sont effondrés sur elles-mêmes, le 11 septembre 2001. Cet événement marquant constitue une "clef" de grande importance pour nous faire prendre conscience que des groupes d’entités, capables d’orchestrer et de réussir au quart de tour de telles abominations, existent et agissent en toute liberté et impunité. (...)
    Pour cette circonstance, je viens de mettre le texte entier sur : http://divers.horsdutemps.info/C_est_l_apocalypse.htm
    Mais, il ne faut pas perdre espoir. Ce monde, éventuellement, vomira les déchets et les poisons qui le rende malade, et alors, nous nous sentiront bien mieux ensuite...
    Merci d'avoir partager votre réponse à Valérie
    Pierre Girard

  • Archives de Vigile Répondre

    19 mai 2010

    Est-ce que le Québec serait libre aujourd'hui si René Lévesque n'avait jamais existé?
    Est-ce que René Lévesque, en tassant tous les séparatistes des années 60, et en ajoutant au projet initial d'indépendance sa patente à gosses d'association (on se sépare pour se remarier) a tué la cause?
    Est-ce que l'exigence d'un foutu référendum a rendu le jour de gloire inatégnable?
    Bref, où serait le Québec aujourd'hui si René Lévesque n'avait jamais existé?
    PS: Les profits d'Hydro sont rendus à 3 milliards

  • Gilles Bousquet Répondre

    19 mai 2010

    Pour être vendu faut commencer par courir après l'argent et l'argent était la dernière préoccupation personnelle de M. Lévesque qui a réussi à faire augmenter l'idée de souveraineté du Québec d’environ 8 % où elle était vers 1968 à 40 % avec son idée de souveraineté-association, son charisme, son intelligence et son honnêteté et sa renommée.
    M. Lévesque voulait que le Québec agisse de façon responsable et pas en en cow-boy avec le ROC, de façon unilatérale, comme plusieurs séparatistes proposent de le faire sans association ni partenariat du genre : Nous sommes majoritaires à 50,5 % et nous nous séparons. Il ne voulait certainement pas en arriver, pour nous, à la situation du genre des Palestiniens et des Tchétchènes qui n’ont pas assez évalué les forces en présence avant d’agir.

  • Éric Messier Répondre

    18 mai 2010

    M. Plourde,
    Excellent résumé de l'état de guerre qui sévit.
    Peut-être qu'on ne peut pas voir qu'on subit un génocide culturel, tant qu'on ne se retrouve pas tassé dans un coin?
    Je le fais suivre le plus possible.
    éric messier