Restez Mme Marois !

Tribune libre 2009


[Mon cher Maître->21368],
Si on avait écouté les sondages, Jacques Parizeau aurait dû se retirer de la scène politique puisque les sondages le disaient!
Et portant, n'eut été du «vol du référendum», d'octobre 1995, par «les» nombreux scandales des fédéralistes,(voir rapport Gomery) toutes ethnies confondues, par les moyens financiers hors la loi et autres moyens scandaleux mis de l'avant par les ennemis du Québec, ce que le même Jacques Parizeau a identifié comme «l'argent et des «votes» ethniques, et non les votes ethniques, ce qui est fort différent en«français», n'eut-été de ces nombreux scandales, dis-je, allant à l'encontre de la démocratie, le Québec serait un État indépendant depuis plusieurs années!
Alors pourquoi demander la démission de Mme Marois, même si des sondages, auxquels participent joyeusement les fédéralistes, tentent de démontrer que Mme Marois n'est pas la personne idéale comme chef du Parti Québécois. Ces mêmes sondages ne démontraient-ils pas que le dénommé «André Boisclair» était l'homme de la situation pour battre le parti libéral, avec les résultats «désastreux contre notre idéal» que l'on connait depuis longtemps?
Mon cher maître, si on décidait, que «l'indépendance est plus importante» que les chefs, et que l'on mettait toutes nos énergies à la promouvoir, au lieu de dénigrer le chef du PQ, et à l'occasion celui du Bloc Québécois, ce qui fait plaisir aux dirigeants des partis politiques fédéralistes et à leurs «collaborateurs Canadiens-français québécois, comme Verner, Blackburn, Bernier, Paradis (ceux du PLC et du PC) et consorts.
Quant à votre «humble serviteur», il préfère appuyer Mme Marois, (et M. Duceppe, envers et contre tous les Nestor Turcotte du Québec) malgré les sautes d'humeur de certains amis indépendantistes, et de certains pisse-vinaigre connus!
Salutations respectueuses et «indépendantistes»
Jacques Bergeron

Ahuntsic, Montréal
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Note:
Quels Québécois ne veulent pas de Mme Marois?
Quel chef recherchent les Québécoises et les Québécois pour défendre et promouvoir l'indépendance et les représenter au Gouvernement?
Est-ce Jean Charest, ou Éric Caire, ou Gilles Taillon, ou Gérard Tremplay que nos concitoyennes et nos concitoyens choisiraient?
Serait-ce Josée Verner ou Michel Ignatief, ou encore Stephan Harper?
Que diraient les sondages si on leur proposait les noms de ces individus?
N'est-il pas préférable de travailler avec Mme Marois et avec M. Duceppe , plutôt que de demander à Mme Marois d'abandonner le poste qu'elle occupe?
Pourquoi faire le jeu des fédéralistes?
Est-ce que tous les Québécois et toutes les Québécoises appuyaient René Lévesque en d'autres temps?
Si vous dites «oui» à cette dernière question, vous aurez,alors, tout faux, ce que les sondages de ces années sauront vous démontrer?
Restez Mme Marois, même si votre tâche est immense et que quelques individus souhaitent votre départ!
Jacques Bergeron

Ahuntsic, Montréal




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4 commentaires

  • Martin Lavoie Répondre

    27 août 2009

    Les Québécois qui ne veulent pas de Mme Marois sont ceux qui vérifient que les époques où elles règnait comme ministre, n'ont pas été convaincu de sa valeur, et son absence répétée lors du dossier de la Caisse de Dépôt lui ont donné l'image qu'elle préférait , après l'expérience Crère, ne pas s'en approcher de peur de se faire reprocher l'administration faite par son mari.

  • Robert Bertrand Répondre

    26 août 2009

    La vie est toujours pleine de rebondissements.

    Ce que j'ai trouvé de plus important dans l'ensemble de toutes mes démarches, c'est l'obligation de s'adapter aux nouvelles réalités de tous les jours tout en étant fidèle à nos objectifs. On ne refait pas le passé. On construit l'avenir dans le présent de tous les instants.

    L'objectif est présent : LE PAYS

    Les aléas de la petite politicaillerie, cela sert les intérêts quà ceux et celles qui sont appelés à passer.

    35% veulent toujours le Pays du Québec. C'est la base essentielle. On construit sur ce que l'on a de solide.

    L'ADQ, dans le décor, peut faire monter les enchères vu la débandade de leur plate-forme.

    Il faut se rappeller que 600 000 personnes ont refusé de donner une seconde chance à l'ADQ suite à la dernière élection. 600 000 orphelins d'une politique que ces citoyens et citoyennes veulent avoir. Combien vont se ranger derrère le PQ ? Combien vont se ranger derrière les Libéraux ?

    Les sondages d'été sont des sondages transitoires n'ayant que valeur pour ceux et celles qui ont besoin de vendre leurs feuilles de choux.

    Les journaleux de carrières refont surface suite aux vacances. Ils doivent produire et faire leurs effets.

    C'est à tous les jours, et plusieurs fois par jours que nos hommes et femmes politiques doivent intervenir.

    Pourquoi faut-il leur dire ?

    Des démissions, on en a déjà eu de trop.

    Ce n'est pas en ramenant un bonhomme sept heures que l'on va faire avancer quoi que soit.

    Robert Bertrand

  • Archives de Vigile Répondre

    26 août 2009

    Madame Marois peut bien rester à la tête du PQ. Elle peut bien continuer à diriger un parti qui n'est plus indépendantiste - n'a-t-elle pas mis au rancart l'indépendance et bafoué les statuts de son propre parti pour y arriver? - le PQ ne fera jamais l'indépendance du Québec .
    L'indépendance n'appartient pas à un parti politique. Elle appartient au peuple. J'ai quitté, comme tant d'autres, le PQ, parce qu'il n'allait nulle part. Je suis membre d'aucune formation politique. Mes convinctions restent ce qu'elles ont toujours été. Mais je suis libre de les exprimer, sans penser à les filtrer par le sacro- saint parti politique de René Lévesque, le confédéraliste.
    Nestor Turcotte

  • Gilles Bousquet Répondre

    26 août 2009

    Souvent, ce sont des souverainistes qui ne sont même plus membre du PQ, qui critiquent le plus ses chefs, les uns après les autres.
    Ce ne sont pas les chefs qui font défaut, c'est l'option de la souveraineté qui est trop molle chez trop de Québécois depuis la fausse confédération. M. Lévesque l'avait fait avancer à 25 % et puis à 40 % seulement avec la promesse d'un bon gouvernement et une association au référendum de 1980.
    M. Parizeau, notre De Gaulle québécois, avec l'aide de Messieurs Bouchard et Dumont, avec la promesse d'une négociation de partenariat avec le Canada, l'a fait grimper, en 1995, à 50 % (60 % chez les francophones).
    Comme l'a laissé entendre Messieurs Parizeau et Lamontagne, à moins d'une crise grave, ça va prendre du temps avant la réussite de l'idée de souveraineté pure du Québec. Les 40 % de mous de l'option constitutionnelle veillent aux grains des 30 % de full-fédéralistes et aux 30 % de full-souverainistes québécois.
    Les gouvernements fédéraux, conscients de la chose, font bien attention de ne pas trop nous donner de tapes sur la gueule de SA province de Québec, afin de ne pas y réveiller le tigre qui dort sous la gouverne de M. Charest. Il qui pourrait bien ne pas être complètement en papier.