Ethnomasochisme

Se prétendre citoyen du monde, quelle insulte à l'intelligence!

Soyons nationalistes et fiers de l'être

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Tribune libre

Se prétendre citoyen du monde, quelle insulte à l'intelligence, quel affront à faire à sa patrie natale, quel manque de savoir-vivre ensemble!


Et pourtant, on se rappellera qu'il fut une époque pas si éloignée où cela faisait bon chic, bon genre de s'en vanter, ça donnait l'impression d'être humaniste, de considérer tous les êtres humains comme ses frères, qu'on voulait tous voir sur un même pied d'égalité, dans un grand élan de fraternité universelle, pour nous permettre d'avancer main dans la main.



Se targuer d'être citoyen du monde permettait de se considérer comme un esprit supérieur, un élu choisi, un être éclairé planant au-dessus des masses populaires indistinctes, ignorantes et bornées. C'était une forme de snobisme élitiste quoi, cautionnée par la bien-pensance donneuse de leçon...


C'est pourtant là un exemple parfait de sophisme, c'est-à-dire une idée qui n'a que les apparences de la vérité ou de la logique, alors qu'il n'en est rien.



Dans ma tendre jeunesse, j'avoue avoir été moi-même leurré par cette idée typiquement de mon époque, qui paraissait si progressiste, si pacifiste. C'était dans l'air du temps. On ne voulait plus de frontières, plus de nations, plus de pays, on titrait les films "Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil", et on y croyait dur comme fer!



Comme quoi il était si facile de se faire berner par de beaux parleurs comme certains profs de CÉGEP marxistes-léninistes qui séduisaient sans vergogne les minettes...


On concoctait utopie tirée par les cheveux par-dessus utopie tirée par les cheveux et on était donc convaincu d'avoir raison.


C'est ce qui s'appelle confondre l'idéal absolu avec le fonctionnement réel des êtres humains.



C'est l'erreur de la jeunesse qui, ne possédant aucune expérience de la vie, voit les choses à partir de vues de l'esprit théoriques, alors que les gens mûrs qui ont du vécu, ont pu observer comment les gens fonctionnent réellement et ont révisé leur vision des choses en en tenant compte.


Cela explique aussi pourquoi dans leur naïveté les jeunes, n'ayant que cet idéal de beaux principes abstraits comme référence, se laissent berner par toutes sortes d'idéologies aussi fumeuses que trompeuses, mais qui n'ont que les apparences de la vérité.


Et c'est cette même erreur d'approche des choses que les jeunes renouvellent et commettent à chaque génération avec la même inconscience. Mais que voulez-vous, faut bien que jeunesse se passe...



Mais ne désespérons pas trop vite de la jeunesse. De plus en plus d'entre eux prennent conscience de l'importance de posséder une identité collective québécoise valorisante qui nous reflète. Il suffit de les motiver suffisamment pour susciter leur enthousiasme pour la noble cause de la sauvegarde de notre nation. Travaillons tous ensemble main dans la main, toutes générations confondues.



Avec la sagesse et la compréhension du comportement humain qui ne viennent qu'avec la maturité et la réflexion, on finit par s'apercevoir que d'abord et avant tout, pour se sentir quelqu'un sur la planète Terre et atteindre un minimum de bien-être personnel et d'accomplissement de soi, il faut répondre à plusieurs besoins essentiels, tel que classifiés dans la pyramide des besoins du psychologue humaniste Abraham Maslow.


Deux de ces besoins indispensables sont: se sentir en sécurité dans son environnement et se sentir chez soi parmi les siens.



Ceci implique que pour conserver les éléments qui en font une nation unie, cela prend des frontières clairement délimitées pour refouler les indésirables et les profiteurs.



Il faut également savoir poser des limites à une différence de mentalité trop antagoniste qui vient mettre en péril l'identité collective d'un peuple qui a besoin d'une saine homogénéité pour se sentir chez lui.



Dès lors qu'on a compris le bien-fondé de toutes ces choses, chacun de nous peut affirmer avec conviction:


Je veux être Québécois, rien d'autre.


On est d'ici, ou de nulle part.



Je suis de quelque part, je suis d'où je suis né, j'ai des points de repères tout autour, je possède des racines profondes et ramifiées par mes origines, je sais où est mon "x" sur la carte, comme le "x" d'une carte au trésor, et ce trésor aux richesses inestimables est le Québec de mes amours.


Et je sais où sera ce même "x" sur le bulletin de vote lors du référendum sur l'indépendance de mon seul vrai pays, le Québec: sur le "Oui".



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Réjean Labrie880 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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2 commentaires

  • Éric F. Bouchard Répondre

    22 février 2020

    Hé ho! Du temps de votre tendre jeunesse, on l’exprimait comment ce désir d’être progressiste, pacifiste, fier citoyen du monde sans attache et sans racines? On le faisait en devenant QUÉBÉCOIS.


    Alors, il est où le problème avec cette jeunesse qui est québécoise tout comme vous l’étiez à l’époque? En phase avec l’identité que vous lui avez transmise, elle a trop bien saisi l’esprit de la québécitude. Elle en possède précisément « l’intelligence ».


    Le problème, c’est plutôt votre génération qui n’aura cessé de manipuler notre identité au gré de ses désirs et de ses intérêts.


    Eh bien, ça ne marche pas comme ça une identité, ça ne peut être une chose naguère et son contraire aujourd’hui. Et comme vous avez conchié l’héritage de vos parents, comme vous l’avez laissé dans la boue pour devenir Québécois, les jeunes, déculturés par la force des choses, en ont pris acte et agissent en conséquence.


    Se bercer d’illusions en colligeant de belles images n’y changera rien, M. Labrie. Si vous êtes sincère, et avec vous tous les « de souche de Québec », il vous faudra bien trouver le courage de quitter votre Québec imaginaire.


    Être adulte enfin, ça ne vous tenterait pas?


  • Réjean Drouin Répondre

    21 février 2020

    Pas la faute des jeunes si les boumeurs ont fait disparaitre notre identité multiséculaire pour la québécoiserie insignifiante.