Politique fédérale

Singh persiste et signe

Du rattrapage?

Tribune libre

Je n’ai jamais été un fervent partisan du NPD si ce n’est le volet socialiste du programme du parti qui a toujours suscité mon intérêt personnel. De surcroît, dans la foulée des funérailles d’État offertes à Ed Broadbent, un homme politique qui a fait de la justice sociale une des pierres angulaires de son action politique, je ne peux qu’applaudir à l’initiative du chef du NPD, Jagmeet Singh, de réclamer un débat d’urgence sur la crise du logement et de l’itinérance au Canada.

«Malheureusement, la déclaration d’urgence d’Edmonton est un symbole poignant d’une crise du logement plus large qui se produit dans de nombreuses municipalités et de l’incapacité du gouvernement libéral à s’attaquer à ce problème croissant», affirme Jagmeet Singh dans une lettre au président de la Chambre, Greg Fergus, à la suite de la déclaration d’urgence d’Edmonton eu égard à la crise du logements

L’heure est grave, la crise du logement frappe de plein front toutes les provinces du Canada sans coup férir de la part d’Ottawa qui préfère porter son attention sur les voitures volées au pays plutôt que de consacrer ses énergies sur les centaines de milliers de Canadiens incapables de se dénicher un loyer abordable et autant d’itinérants prisonniers de la rue.

Jagmeet Singh déclare dans sa lettre que «partout au Canada, de nombreuses familles ont du mal à subvenir à leurs besoins essentiels, y compris les loyers mensuels et les paiements hypothécaires et, dans bien trop de cas, l’impossibilité d’avoir un toit pendant les mois les plus froids de notre pays»

En conformité avec les nombreux éloges reçus par Ed BroadBent lors de ses funérailles, il m’apparaît tout à fait pertinent que le proposition de Jagmeet Singh sur la crise du logement et l’itinérance dépeint une crise à caractère national.Conséquemment, je suis d’avis que si ce n’est que pour rendre un devoir de mémoire envers Ed Broadben, il devient impérieux que Sinhg insiste et signe...

Du rattrapage?

Julie Rioux, mère d’une fillette de 7 ans qui souffre d’un trouble déficitaire de l’attention, a reçu le plan de rattrapage tant attendu de la part de son école. Sa fille aura droit à une séance de tutorat d’une heure après l’école les mardis jusqu’à la semaine de relâche, ce qui revient donc à un total de quatre ou cinq heures de tutorat, une aide un peu minime pour rattraper cinq semaines d’école amputées dans le cadre de la grève des enseignants de la FAE.

À l’école primaire Fleur-de-Vie de Laval, les élèves de 6e année qui avaient 69 % ou moins dans les principales matières de leur dernier bulletin auront droit à du tutorat deux fois par semaine jusqu’à la relâche, qui aura lieu début mars. C’est déjà mieux, mais à mon avis, c’est insuffisant pour atteindre les objectifs de récupération, notamment auprès des élèves en difficulté.

Je ne crois pas que toutes les écoles proposent si peu de périodes de récupération en si peu de temps. Bien au contraire, le processus semble bien enclenché dans un bon nombre d’écoles. Toutefois, afin d’offrir des chances égales à tous les élèves, il faudrait uniformiser le nombre de périodes de tutorat dans toutes les écoles et/ou repousser le délai au-delà de la semaine de relâche.


Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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