Sous le masque de l'anonymat!

Vigile: Le vase clos des souverainistes amateurs (Un vieux sage)

Tribune libre


Bravo, monsieur « le vieux sage », à 17h30, le 25 janvier, votre article de six lignes, paru sur la tribune libre de Vigile le 24 janvier, avait reçu 287 visiteurs et 6 messages! Pourtant, quand je prends le temps (environ 15 secondes!) de lire attentivement votre texte, je me bute carrément à une vacuité qui n’a d’égale que le pseudonyme que vous utilisez pour signer votre texte et qui porte atteinte à toute la révérence que nous attribuons à un véritable « vieux sage »!
Portons d’abord attention au contenu de votre article : « Je crois que j’apporterais une contribution significative sur la souveraineté en insistant sur le fait qu’elle doit être préparée de longue main…» Vous ne croyez pas qu’un intervalle de 43 ans après la fondation du PQ constitue une période assez longue pour la qualifier de « longue main »? Et le « vieux sage » de poursuivre : « Dommage que les dirigeants de Vigile se comportent comme Harper qui n’écoute que ceux qui chantent sa chanson .» Et vous, avez-vous une chanson à nous proposer que nous pourrions entonner en chœur pour créer le momentum qui nous entraînera vers la souveraineté? En termes clairs, avez-vous des propositions concrètes?
Jetons maintenant un coup d’œil aux messages qui ont suivi la parution de votre texte : « Est-ce qu’il faut conclure que vous seriez un souverainiste professionnel?…C’est tu beau ce qu’on peut faire derrière le paravent d’un pseudonyme!…Une telle lancée de bois vert par un anonyme pseudonyme, c’est assez, disons-le, « facile ». Le moindre des courages, c’est d’avoir celui de ses idées. Je trouve fort déplorable que l’auteur de ce texte n’ait pas eu le courage de signer. » Ce dernier message, signé par Serge Charbonneau, coiffe par ailleurs un texte très articulé qui propose des idées à Vigile au lieu de se contenter de le critiquer! Et vous, monsieur « le vieux sage », je vous invite à en faire autant et à en profiter pour vous identifier!
Mille excuses pour ne pas avoir eu la « sagesse » d’être aussi bref que le « vieux sage », ma « sagesse » me dictant d’élaborer davantage sur un sujet aussi important que l’accession à notre souveraineté!
Henri Marineau
Québec

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Henri Marineau2094 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    26 janvier 2011

    Cher M. Marineau je vous innvite à aller relire certains de mes textes récents sur la question de l'indépendance du Québec. Vous comprendrez mieux le gaspillage des 43 ans d'improvisation, de manque de conviction et d'indépendance d'esprit. Vous y retrouverez aussi mon appel pour un travail d'éducation et de préparation rigoureux de l'indépendance.
    Si vous l'aviez fait je suis convaincu que votre bulletin aurait porté plus sur le message que sur le messager dont l'identité ne changerait absolument rien à la réalité de notre désolant cheminement vers une indépendance ratée à l'image de notre lamentable cafouillage vers la construction du CHUM.
    Oublions les pseudonymes et arrêtons de se tirer dans toutes les direction comme un régiment en déroute dont les généraux manquent de conviction et ne savent pas ce qu'ils font.
    Je m'arrête sinon mon commentaire va être plus long que votre bulletin.