"Je suis de cette race qui veut laisser sa trace"

Toujours vivant

Regarder en avant et aller jusqu'au bout

Tribune libre


Je reviens d’aller voir le film « Gerry » incarné par Mario Saint-Amand qui, en passant, offre une performance magistrale dans le rôle Gerry Boulet. En entendant les paroles de la chanson « Toujours vivant », je n’ai pas pu m’empêcher de les associer à un sentiment de fierté de faire partie de cette race qui veut laisser sa trace en persistant à regarder en avant et à aller jusqu’au bout. Aussi, ai-je cru opportun, en cette journée de la fête nationale des Québécois, de vous transcrire les paroles de cette chanson…

Je suis celui qui marche
_ Quand l'bonheur en arrache
_ Quand l'amour le chatouille
_ Quand la vie le bafouille
_ (Je suis...) Toujours vivant
_ Je suis celui qui r'garde en avant
Je suis celui qui lutte
_ Quand la vie le culbute
_ Je retombe sur mes bottes
_ Les pieds dans la garnotte
_ (Je suis...) Toujours debout
_ Je suis celui qui va jusqu'au bout
Je suis celui qui frappe
_ Dedans la vie
_ À grands coups d'amour...
Je suis de cette race
_ Qui veut laisser sa trace
_ En graffitis fébriles
_ Sur le béton des villes
_ (Je suis...) Toujours vivant
_ Je suis celui qui r'garde en avant

Je suis celui qui frappe
_ Dedans la vie
_ À grands coups d'amour...
Je suis celui qui passe
_ Quand les autres se tassent
_ Au bord de la routine
_ Je suis celui qui spine
_ Et qui reste vivant
_ Je suis celui qui r'garde en avant
Je suis celui qui fonce
_ La tête dans les ronces
_ Qui jamais ne renonce
_ Au plaisir d'être libre...
_ Et toujours debout
_ Je suis celui qui va jusqu'au bout
Je suis celui qui frappe
_ Dedans la vie
_ À grands coups d'amour...
_ Je suis celui qui frappe
_ Dedans la vie
_ À grands coups d’amour…
Henri Marineau
_ Québec

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Henri Marineau2034 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juin 2011

    Bonne idée de rappeler ce « classique » intemporel... Gerry était un VRAI, ses messages étaient clairs et cohérents... Les meilleurs partent toujours trop vite !
    Michel

  • Archives de Vigile Répondre

    25 juin 2011

    J'en reviens aussi. Un chef d’œuvre musical et sentimental. Félicitations à tous ceux qui y ont contribué !
    Le Québec n'a rien à envier à d'autres pays au point de vue cinéma.