Depuis la publication du communiqué annonçant que les démarches de l’organisme PointQuébec auprès des autorités de l’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN) avait été complétées, on a peu entendu parler de l’appropriation du suffixe «.quebec».
On se souviendra qu’en 2008, une motion unanime de l’Assemblée nationale avait soutenu la démarche de PointQuébec visant à doter le Québec de sa propre identité sur le Web. Cette vidéo témoigne des objectifs du nouveau nom de domaine offert aux entreprises, commerces, institutions, sociétés et organismes, au gouvernement et aux municipalités…
Autant pour soutenir les achats en ligne (le Québec a justement une côte à remonter dans ce secteur) que pour positionner une institution, le suffixe «.quebec» offre une belle vitrine. Les noms de domaine courts et pertinents qui précèdent les suffixes «.com» ou «.org» sont de plus en plus rares et l’arrivée de cette nouvelle possibilité devrait générer de l’enthousiasme.
D’ici le 18 novembre, quelques appellations ont été placées en réserve, le registraire PointQuébec souhaitant permettre à plusieurs noms génériques de trouver preneur auprès de services d’intérêt public. On imagine facilement que les adresses «agriculture.quebec», «culture.quebec» ou «energie.quebec» trouvent preneur au gouvernement du Québec, mais il semble selon Le Devoir que ce dernier «hésite à utiliser la nouvelle identité québécoise sur le Web».
«Pourtant, des dizaines d’organisations ont déjà demandé à PointQuébec de mettre de côté un suffixe afin d’assurer leur présence dans l’univers virtuel « quebec ». Parmi elles, le géant américain du commerce de détail Target a réservé « target.quebec » sur le registre de l’OSBL.»
Au lendemain du 18 novembre 2014, le registre sera ouvert à tous, sans privilège, selon le mode premier arrivé, premier servi…
Pour mettre de côté quelques centaines de nom de domaine, il en coûterait moins de 10 000 $ au gouvernement. Ce faisant, nos dirigeants auront tout le temps, par après, pour analyser l’impact et les conséquences «en matière de coûts et de sécurité d’une migration des sites Web gouvernementaux vers «gouv.quebec», par exemple».
Il semble que le Québec soit la première province canadienne à pouvoir disposer de son propre suffixe au Canada.
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