Tout le Québec doit se mobiliser à la défense du français!

Tribune libre


Plus le tableau "Vitalité de la langue française" est bleu, plus la langue française est en santé. Plus le tableau est rouge foncé, plus la langue française est malade. Constatez par vous-même que seulement les rivières sont encore bleues à Laval et à Montréal. Il y a urgence d’agir ! Lancement du Mouvement Laval français le 14 novembre 2010 au Cégep Montmorency.
Regardez bien ce tableau des îles de Montréal et de Laval illustrant la vitalité écrasante de la langue anglaise et la fragilité de la langue française.
Nous ne sommes pas en Acadie, au Manitoba ou en Louisiane, mais au Québec.
Vous n’êtes toujours pas convaincu que c’est votre affaire la défense du français, vous de Rouyn-Noranda, Gatineau, Baie-Comeau ou Gaspé, la défense du français? Allez voir le tableau en plus gros plan à la page 2 et lisez l’explication donnée par Gérald Paquin lors du lancement du Mouvement Laval français le 14 novembre dernier.

Il faut que des groupes de défense du français s’organisent dans toutes les régions du Québec et que naisse bientôt le Mouvement Québec français.
Car, sans la mobilisation de tout le Québec, le français n’a pas d’avenir dans le grand Montréal et le Québec glisse vers sa louisianisation!


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8 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    27 novembre 2010

    Pour les lecteurs de Vigile qui ne connaîtraient pas le premier manifeste du RIN, voici une adresse.
    http://www.rond-point.qc.ca/histoire/rin/manifeste.html
    Ces propos des années soixante m'avaient galvanisée. Je m'en souviens comme si c'était hier. Mais depuis, hélas! c'est la dérive identitaire. À partir du moment où nous sommes devenus des Québécois, des habitants de la province of Quebec (terme choisi par le conquérant pour nous qualifier), nous nous sommes rapetissés dans le multiculturalisme canadien et le pluralisme québécois comme le dit si bien D. Bombardier dans son éditorial de ce matin et intitulé « Oublier ». Je ne suis pas toujours d'accord avec elle, mais là, elle vise juste.
    http://www.ledevoir.com/societe/education/311865/oublier
    Comment défaire ce qui a été fait depuis des décennies ? Nous avons été manipulés par des pleutres, des ignorants et des amateurs. Je me demande même s'ils y croyaient à l'indépendance pour les Canadiens français du Québec ? J'en doute de plus en plus. Je préfère éviter de donner des noms.
    Comment madame Marois ferait-elle pour défaire seulement le travail de sape du gouvernement Charest, qui se poursuit dans le moment à Paris, afin de rendre canadian les échanges entre le Québec et la France. Bien sûr, dans le cas où elle croirait que nous sommes à la dérive, sur le bord du précipice.
    Faudrait-il nous balkaniser pour survivre ? Certains y songent sérieusement.
    Faut-il mettre fin à l'immigration ? Certainement.
    Faut-il tout recommencer et rendre obligatoire l'étude de l'Histoire du primaire à l'université ? Certainement.
    Faut-il viser l'excellence en langue française, sans pour autant tenter d'être des Français ? Certainement.
    En conclusion, je dirais que depuis 50 ans, on nous a attaqués dans notre essence même.
    Mais là, j'entends les cris d'orfraie de certains... progressistes...

  • Archives de Vigile Répondre

    26 novembre 2010

    Ce que je propose? Simplement de recentrer notre combat sur l’essentiel : nationaliser le Québec, exiger la reconnaissance d’un État national pour nous, pour les Canadiens-Français. Refaire sien le manifeste du premier RIN, voilà tout. Parce que nous y avons droit, parce que c’est ici chez-nous, parce qu’ici se trouve notre seule patrie. Parce sans cela, les «Canadiens-François» comme on nous désigne déjà parfois au 17e siècle, la nation canadienne-française, comme nous reconnaît Durham lui-même, parce que notre nation ne survivra pas longtemps à cette incurie généralisée, à cette dévitalisation.
    Ni le Canada, ni maintenant le Québec ne nous respecte, ni l’un ni l’autre n’entend nous protéger. Le Canada promeut son multiculturalisme et le Québec son pluralisme. Pour quiconque fréquente la métropole, pour quiconque y travaille, pour quiconque en observe la jeunesse, la réalité du peuple québécois qui grandit est indéniablement pluraliste et bilingue. C’est un peuple sans mémoire et sans âme, ou plus précisément aux mémoires et aux référents multiples, le plus souvent contradictoires et qui finissent par se fondre dans une sorte d’indifférencié identitaire imbuvable; c’est effectivement un moulin à images et à paroles, c’est du vent. Et pour cause, ça fait 40 ans qu’on dénature, qu’on sabote la transmission, l’enseignement de notre culture, de notre langue, de notre histoire. Croyez-vous que ce soit fortuit? Croyez-vous vraiment que l’indépendance y changerait quelque chose? Ne faudrait-il pas plutôt rectifier le tir avant tout?
    Prenez ce problème de l’immigration, comment en justifier la restriction alors que la québécitude n’est qu’ouverture au monde, alors que nos bons Anglophones sont tout aussi québécois que nous? Si au contraire nous parlions au nom de la nation canadienne-française, ne serait-il pas plus simple de démontrer l’urgence d’agir pour en préserver la prépondérance démographique? Même chose pour l’anglicisation de Montréal, rien ne pourra être fait tant que le statut de McGill, de Dawson, de Concordia, du Royal Vic, etc., ne sera pas remis en question, mais comment le faire en québécitude? Loin de réagir, Québec aggrave la situation : on construit un super hôpital anglais! Et puis, toutes ces institutions anglophones sont protégées par la Charte de la langue française, elles sont pleinement québécoises à tel point que toutes leurs publications entrent à la Grande Bibliothèque! Voyez, même notre «Collection nationale» est devenue bilingue!
    Mais j’arrête là. Je ne cherche pas de coupable, je les connais. Ce sont ceux qui ont trompé puis mis au rancart les indépendantistes sincères, intègres, les vrais nationalistes. Ce sont ceux qui nous ont appris à mépriser nos ancêtres, leurs œuvres, leurs combats, leurs croyances, leur nationalité, ceux qui nous ont appris à nous mépriser nous-mêmes. Si seulement ils n’avaient pas si bien réussi. Quand on y pense, il n’y a pas grand-chose ici de plus implacable que le mépris du Québécois francophone envers le Canadien-Français. Mais vous êtes heureusement l’une des rares à y échapper.
    Cordialement,
    RCdB

  • Archives de Vigile Répondre

    26 novembre 2010

    Courage Chevalier de Beauchesne !
    Bien sûr, nous sommes dans une impasse dangereuse pour notre survivance. Vous avez raison, un nouveau Québec se développe et se crée sans NOUS. Et ce n'est pas d'aujourd'hui. C'est l'évidence même.
    Mais que nous proposez-vous, afin de remettre les choses là où elles devraient être et auraient toujours dû être ? Quant à moi, je pense, dans un premier temps, qu'il faut mettre fin à l'immigration débridée qu'on nous impose.
    Je milite depuis 1958 et je ne crois pas que ce soit notre seule génération qui ait créé cette impasse. Des plans avaient été mis en place depuis la conquête, et particulièrement depuis 1867. La révolution tranquille dont les ficelles étaient tirées d'ailleurs, à mon avis, n'ont certainement pas permis d'y voir clair. On nous a mis sur une voie d'évitement pendant des années, afin de contrer la montée du nationalisme québécois. C'est sans doute aussi le fruit d'illusions propres à la jeunesse, comme on le voit dans le moment dans les sondages, et de manipulation venues d'ici et d'ailleurs.
    Qui pourrait nommer ceux qui nous ont conduit à une telle situation. Des lobbies étrangers ? Des lobbies fédéraux et de leurs complices québécois ? Et maintenant des lobbies de la mondialisation ? Les francs-maçons ? Bidelberg ?
    Qu'aurait-il fallu faire, compte tenu des événements qui ont eu lieu depuis les cinquante dernières années ! Je ne suis pas assez maligne pour le savoir.
    Je me réconforte en me rappelant qu'au XIXe siècle, déjà, on prédisait notre disparition et nous sommes toujours là.
    Bien sûr, comme vous, lorsque je me fâche, je cherche des coupables. Et je comprends votre détresse que la situation actuelle justifie.

  • Gaston Boivin Répondre

    26 novembre 2010

    Et vous monsieur de Beauchesne, de quelle génération êtes-vous? En plus d'être anonyme, êtes-vous aussi intemporel? Que nous suggérez-vous?
    Que l'on se réfugie tous dans l'anonymat où chacun peut prétendre défendre nos intérêts sans que l'on puisse vraiment savoir si ce chacun est vraiment du bord qu'il prétend être, comme, tous ces gens, qui, sur plusieurs bloques, vomissent, le plus souvent anonymement, leur haine sur notre peuple et ses défenseurs en laissant entendre qu'ils en sont parce qu'il écrivent en français.
    Accuser des gens, qui, depuis plus de 40 ans, à la mesure de leurs moyens, ont beaucoup donné pour couper les chaînes qui entravent la marche de notre peuple, d'être les responsables des difficultés et entraves de plus en plus considérables que ce peuple a actuellement à rencontrer, nest pas la plus brillante de vos affirmations! Ne vous est-il pas venu à l'esprit que les adversaires de notre peuple, face au combat acharné de ces vaillants patriotes, ont redoublé d'ardeur depuis 1995 pour multiplier les embûches sur le chemin qui mène à sa libération et à l'indépendance de notre pays, cherchant principalement à étouffer et déformer leur discours et à réduire l'existence de leur peuple à celle d'une de ces nouvelles communautés culturelles récemment arrivées dans leur pays: L'impasse actuelle est le résultat du fait que nos principaux médias sont contrôlés par des gens et/ou des autorités qui ont des intérêts opposés à notre peuple et qui, pour cette raison, lui sont hostiles et qui ont les moyens financiers et politiques pour s'attaquer à notre identité, notamment en s'attaquant, de toutes les façons, à notre mémoire et à sa transmission.
    Alors monsieur de Beauchesne, au lieu de vous attaquer aux vôtres, rejoignez-les donc plutôt dans leur combat. Et pourquoi pas avoir le courage de le faire à visage découvert?!

  • Roger Kemp Répondre

    26 novembre 2010

    On nous avait présenté le multiculturalisme comme étant une ouverture sur le monde. Un enrichissement pour nous par la découverte de la culture venant d'ailleurs. C'est cela qu'on nous a vendu. Mais la véritable raison était d'amoindrir notre identité.
    Et comme Montréal était la plaque tournante de toutes ces ethnies, nous voyons aujourd'hui le résultat malgré que dénoncé par plusieurs intervenants au fil des ans. Je ne suis donc pas surpris de voir votre carte sur l'île de Montréal. Chez-nous à Trois-Rivières, nous avons reçu l'an dernier 45 musulmans arabes ne parlant ni français, ni anglais. Je n'ai pas besoin de vous dire qu'à peine une dizaine s'est intégré à notre communauté, les autres du groupe sont allé rejoindre leur communauté à Montréal.
    Et çà continue au rythme de 45000 immigrants par année (équivalent de la population d'un comté au Québec)La solution passe inévitablement par la souveraineté et la prise de contrôle de l'immigration.
    Pierre Elliot Trudeau doit bien rire de nous de son nuage.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 novembre 2010

    Mme Vallée, on ne détruit pas le Québec, on le construit. On le construit comme on l’a toujours fait depuis 40 ans : en ruinant notre nation, en ruinant les assises du sentiment national qui nous animait depuis la Conquête. Le Québec n’a plus besoin de notre langue, le Québec n’a plus besoin de notre histoire, le Québec n’a plus besoin de notre volonté politique pour exister. Il existe désormais sans nous, il se développe et grandit malgré nous. Comment votre génération a-t-elle pu permettre une telle abomination? Et comment peut-elle encore croire que l’indépendance d'un tel État y changerait quelque chose?
    RCdB

  • Archives de Vigile Répondre

    25 novembre 2010

    Monsieur Le Gal
    Il n'y a que l'indépendance qui peut nous sortir de l'assimilation et de la louisianisation dont nous commençons à peine à prendre conscience avec cette immigration mal contrôlée et la loi 101 qui est devenue quasiment inopérante tant elle a été amputée de ses clauses vitales pour la protection de notre langue. Voter PLQ depuis 2003 ne nous a pas aidés. Avis aux abstentionnistes!
    André Gignac patriote

  • Archives de Vigile Répondre

    25 novembre 2010

    Et que dire aussi de l'enseignement de notre Histoire...
    Tout se tient. C'est une entreprise de démolition du Québec. Rien de moins !