LIBRE-ÉCHANGE CANADA–UE

Tout va-t-il aussi bien que le prétend Pettigrew?

L’ex-ministre dit croire à une ratification au début de 2017

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Le nouvel envoyé spécial d’Ottawa, Pierre Pettigrew, a bon espoir de faire ratifier l’accord de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne (UE) « dans les premiers mois de 2017 ».
« Comme on dit, le bébé se présente bien », a lancé mercredi en entrevue l’ancien ministre libéral, qui a été officiellement nommé mercredi par le gouvernement Trudeau.
« Je suis là pour venir en appui à un projet qui va bien. Mais on veut s’assurer de ne rien échapper, comme on arrive au point final », a ajouté M. Pettigrew.
À l’instar du gouvernement libéral, il ne semble pas craindre que la sortie du Royaume-Uni de l’UE, en juin dernier, puisse mettre l’accord en péril. « Quand on regarde la réalité actuelle, je crois que l’Union européenne a besoin de bonnes nouvelles. Le Royaume-Uni aussi a besoin de bonnes nouvelles », a-t-il plaidé.
Pierre Pettigrew fait preuve du même optimisme en évoquant les cas de la Bulgarie et de la Roumanie — les deux nations ont exprimé des réticences à signer l’accord en raison de leur mécontentement par rapport au fait que le Canada continue d’imposer des visas à leurs citoyens. « Je ne crois pas que la Roumanie ou la Bulgarie auraient intérêt à empêcher le progrès de l’Union européenne par rapport au Canada sur un dossier de cet ordre-là », a exposé celui qui a été ministre du Commerce international au sein du gouvernement libéral de Jean Chrétien.
« Je pense, en toute honnêteté, qu’il y aura des solutions à ce dossier qui est assez délicat », a-t-il souligné, faisant remarquer au passage que le ministre de l’Immigration, John McCallum, est déjà sur le cas.
La ministre du Commerce international, Chrystia Freeland, partage le même optimisme que le nouvel envoyé spécial du gouvernement Trudeau. Le sien semble toutefois plus prudent, alors que souffle un fort vent protectionniste en provenance des États-Unis, notamment.
« C’est peut-être le climat le plus protectionniste depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Signer et ratifier un accord de libre-échange dans ce climat est difficile », a-t-elle dit en entrevue téléphonique.
Mais le Canada doit justement tirer profit de cette morosité pour se détacher de la mêlée, a fait valoir Mme Freeland. « Conclure un accord de libre-échange international dans ce climat protectionniste sera un avantage très, très compétitif pour le Canada », a-t-elle insisté.
L’un des volets qui font toujours l’objet de pourparlers est la compensation que toucheront les producteurs laitiers et fromagers en vertu de cet accord. La ministre n’a pas voulu s’avancer sur un chiffre, mais elle a assuré que le dossier cheminait dans la bonne direction.
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