Moins d'un an après la pire tragédie ferroviaire de l'histoire canadienne, le chef de train Thomas Harding, les employés Jean Demaître et Richard Labrie, ainsi que de la compagnie Montréal Maine and Atlantic (MMA), seront accusés d'avoir causé la mort de 47 personnes par négligence criminelle mardi après-midi à Lac-Mégantic.
Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) a confirmé lundi soir que des accusations criminelles ont été autorisées contre les trois employés de la MMA et contre l'entreprise elle-même à la suite des événements survenus le 6 juillet 2013 à Lac-Mégantic.
Thomas Harding était le chef du train, Jean Demaître était le directeur des opérations et Richard Labrie, le contrôleur de circulation ferroviaire au moment du déraillement. Au total, 47 chefs d'accusation ont été déposés contre ces individus, soit un chef de négligence criminelle causant la mort pour chacune des victimes. La peine maximale prévue est la prison à perpétuité.
Les familles d'abord
Le porte-parole Me René Verret précise que les familles éplorées ont été averties en priorité du processus judiciaire. «Il fallait émettre les mandats, puis localiser les individus et finalement les intercepter», a-t-il indiqué.
La comparution aura lieu à 14 h dans une salle du Centre sportif Mégantic, au 5400, rue Papineau. Les autorités voulaient que la comparution se déroule symboliquement dans la municipalité même s'il n'y a pas de palais de justice à cet endroit.
Des responsables de l'entreprise MMA devront comparaître mais on ignore si le controversé Ed Burkhardt, le patron du holding qui détient le transporteur ferroviaire, fera face à la justice.
TRAGÉDIE DE LAC-MÉGANTIC
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