Le ministre fédéral des Transports, Marc Garneau, n’a pas esquivé l’invitation. Il a accepté celle qui lui était faite de rencontrer mardi soir les habitants de Lac-Mégantic et discuter, en particulier, de la voie de contournement que la communauté souhaite de tous ses voeux. Il disait vouloir la rassurer, il a plutôt réussi à aviver une frustration non seulement compréhensible, mais justifiée.
Cela fera bientôt trois ans que la tragédie a frappé, coûtant la vie à 47 personnes et détruisant le centre historique de la ville. La population, toujours traumatisée, vit dans la crainte d’un autre déraillement chaque fois qu’un train chargé de matières dangereuses traverse le centre-ville. Elle a d’autant plus peur que la voie entre Nantes et Lac-Mégantic est considérée comme dangereuse avec cette pente de 1,2 degré au sommet de laquelle on persiste à stationner les trains.
Comme le rappelait à l’époque l’ancienne mairesse Colette Roy-Laroche, Québec n’a pas hésité à modifier la route menant aux Éboulements après cet accident d’autobus qui a coûté la vie à 44 personnes en 1997. Qu’attend-on pour faire de même avec la voie ferrée qui dessert Lac-Mégantic ?
Une étude de faisabilité a été lancée l’an dernier. Le premier rapport périodique est attendu bientôt, mais il faudra deux autres années pour achever le travail dont Québec et Ottawa ont accepté d’éponger la facture. Chez AECOM Consultants, l’entreprise chargée de l’étude, on dit ne pas être autorisé à répondre aux questions de la presse sur les raisons de ces délais.
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LAC-MÉGANTIC
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