Une autre brique du fleuron d’édifice national est tombée. À en croire l'étude privée du pathologiste Louis Gaboury, le génie québécois des tests de cancer n'est pas aussi blindé que nous aimons ou aimerions le croire. Non seulement il est défaillant en contrôle de qualité, mais aussi le serait-il en compétences par manque de moyens matériels adéquats, et humains.
Cette triste révélation dépasse le cadre de la santé. Par-dessus elle, d’autres failles pas moins inquiétantes apparaissent. En particulier, l’autodéresponsabilisation instinctive.
Au Québec, à la moindre fissure, le réflexe est d’indexer un coupable, avant même d’établir un diagnostique et un plan d’action. Par le même réflexe, il me semble que chacun tente de se mettre à l’abri de la critique, aidé ou non par ses semblables. Nul ne veut assumer le risque de perdre son gagne-pain. La maladie est d’autant plus grave qu’elle touche tout le monde. Comme tout le monde en est atteint, elle s’intègre à la normalité et donc devient une pathologie maligne.
D’où vient l’autodéresponsabilisation généralisée ? Nous sommes une société de moissonneurs-non-planteurs. Nous sommes comme des rois, habitués à tout voir fonctionner sans savoir d’où ça vient. Nous sommes habitués à tout avoir et aveuglés par l’abondance. Tout fonctionnait bien, du moins comme on le croyait, jusqu’à récemment. C'est ce que nous disons ou entendons dire. «Tout est sous contrôle, et nous sommes meilleures que…», croyions-nous hélas souvent, narcissiquement. Depuis, nous avons perdus le sens du souci, et le sens de l’initiative, et le sens de l’excellence. Pas étonnant que les organisations et les immobilisations s’écroulent et nous surprennent. Les ponts tombent, les voiries s’affaissent, des élèves décrochent, des usines ferment, des pandémies reviennent, etc.
A la vue de tout cela, médias et cadres s’accordent pour désigner le coupable: le gouvernement. Oui, il est fort plausible que les fonctionnaires et le gouvernement soient défaillants. Mais avant de questionner le gouvernement, j’interrogerai les gestionnaires, et les experts. Qu’ont-ils fait de leurs responsabilités et de leurs pouvoirs d'initiative? Voudrons-nous tout centraliser et avoir un état central qui dicte tout de notre vie et comportement?
Dans le cas présent, les critiques devraient sérieusement interroger les fournisseurs de services qui de mon point de vue sont les premiers responsables. Un soldat qui va au combat sans chaussures ne peut pas blâmer son commandant et espérer se blanchir. Quand il y a des ressources essentielles à l’efficacité d’un service, on ne peut pas s’accommoder d’en manquer.
Un autre aspect qui m’intrigue au plus haut degré, c’est le fait qu’une étude d’une portée publique, avec des conséquences aussi gravissimes ait été communiquée aux médias pour en faire un scoop, plutôt que d’alerter rigoureusement et immédiatement le gouvernement. En choisissant d’aller en exclusivité vers les médias, on peut comprendre autrement que sa préoccupation première ait été autre que la santé des gens. Un coupable est dans la mire, l’on le réserve aux tireurs d’élites. Ça n’a pas bon sens !
L’autre fissures inquiétante, concerne le cadre d’intérêts du bailleur de fonds et commanditaire de l’étude. Que l’étude soit financée par un laboratoire pharmaceutique privé impliqué dans la médecine contre le cancer, ce n’est guère rassurant. Dès l’instant que la qualité des tests est mise en cause, il devient quasi impensable d’interroger l’efficacité d’un médicament qui coûte aussi cher que le salaire moyen de toute une année. Peut-on ici aller au fond des choses, pour peu que l’opinion publique est de la partie. C’est ce qui m’inquiète et me pousse à refuser d’accueillir ces tristes révélations sans interroger la validité et l’éthique de l’étude. Puissions-nous vaincre l'inquiétude en nous et qui assaille les victimes? Le ministre Bolduc ne pouvait mieux faire que d’urgenter un processus de validation de l’étude et de définition des axes d’actions. Une autre axe à ne pas oublier, c’est la responsabilisation des intervenants, pathologistes, médecins et médiats de façon qu’on n’évite les gaspillages d’énergies et de ressources dans des verbiages sensationnels qui profitent à d’autres que les patients.
Trop faible qualité de tests de cancer
Vaincre l’inquiétude
Tribune libre
François Munyabagisha79 articles
Psycho-pédagogue et économiste, diplômé de l'UQTR
(1990). Au Rwanda en 94, témoin occulaire de la tragédie de «génocides»,
depuis consultant indépendant, observateur avisé et libre penseur.
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3 commentaires
Archives de Vigile Répondre
18 août 2009Monsieur Tremblay,
Permettez-moi d'éclairer votre lanterne sur la psychiatrie (ma spécialité) = les patients présentant un désordre du comportement ou un trouble mental (chacun des deux hémisphères du cerveau présente alors un impact visible sur la tomographie cérébrale dans un relais spécifique) ne font jamais de cancer, que vous leur administriez ou non vos substances !
Tant et aussi longtemps qu'au moins l'un des deux chocs associés (vous aidez à la résolution d'un seul et le patient sort automatiquement de sa constellation schizo.) n'a pas été résolu, il n'y a point de manifestations physiques (pathologies organiques).
Les malades mentaux ne souffrent pas de cancer ! Jamais !
Les travaux concluants du chercheur chinois Li Yan, dont voici une courte synthèse, nous avaient déjà renseignés sur ce point, advenant l'éventualité où vous ne seriez pas familier avec la psychiatrie hamérienne =
"Le chercheur chinois Li Yan a basé son observation sur 2000 cas de cancers et il constate que 80% des patients ont subi des stress graves avant d'être atteints par la maladie, comme le décès d'un proche, la perte d'un emploi, ou un autre changement brusque et non désiré. Li Yan estime que « les cellules cancéreuses prolifèrent lorsque le système nerveux ne parvient plus à aider le corps à s'adapter de manière adéquate à son environnement ». Il a mené des expériences sur des souris en laboratoire. Les souris effrayées en permanence développent plus vite des tumeurs malignes que leurs congénères vivant en paix. Quant aux cas des quelque 900 malades mentaux d'un hôpital psychiatrique dont aucun n'a souffert de cancer ces 30 dernières années, cela montre bien, selon Li Yan, que les personnes qui « ne pensent plus normalement » et ne réagissent pas au stress sont souvent épargnées par le cancer."
Lucas Laflamme
Archives de Vigile Répondre
18 août 2009Les médecins administrent des médicaments dont ils savent très peu, à des malades dont ils savent moins, pour guérir des maladies dont ils ne savent rien. Voltaire
Selon le postulat matérialiste et ses théories mécanistes (le paradigme date tout de même du 18e siècle), nous ne serions que la somme d’interactions physiques, mais chacun sait que l’humain, comme l'animal, ne se limite pas à ses organes. En 2009, il est aberrant que l'on occulte encore la psyché et le cerveau, notre ordinateur central ! Plus aberrant encore que nous traitions l'Homme en pièces détachées (les spécialités). Nous avons disséqué le corps pour comprendre l'anatomie et nous en sommes encore là !
Une vaste étude australienne (« The contribution of Cytotoxic Chemotherapy to 5-year Survival in Adult Malignancies », Clinical Oncology, 2004 ; 16 :549-560) a clairement démontré que la part imputable des soi-disant guérisons par chimiothérapie n'est que de 2,2 % (2,3 % en Australie, sur 72 964 patients suivis pendant dix ans et 2,1 % aux États-Unis, sur près de 155 000 patients). Sont exclus des statistiques des décès par cancers : tous les patients qui meurent des suites opératoires, d'une erreur médicale ou des effets secondaires du traitement. Le diagnostic précoce, qui donne déjà environ 25 % de faux positifs, n’a qu’un avantage : permettre de commencer le traitement plus tôt et ainsi améliorer les statistiques à cinq ans. Le patient traité tôt, lui, décèdera après cinq ans et sera donc « guéri », selon la logique de ce système ! Chaque patient cancéreux rapportant 180 000 $ à l'État, on occulte les avancées en science pour entretenir la peur, le dogme et une pseudo-médecine lucrative, basée sur des mythes, des hypothèses et des statistiques tronquées.
Étant donné l’augmentation continue de l’incidence du cancer et du fardeau que la maladie impose aux personnes atteintes et à leurs proches, au système de soins de santé et par conséquent à la société tout entière, cela en tenant compte que chacun de nous est un contribuable, les chercheurs dans ce domaine se penchent notamment sur les facteurs de risque et les stratégies de prévention. On cherche encore la cause, essentiellement du côté des mécanismes biologiques. Les traitements ne permettant pas d’éradiquer la maladie, on cherche logiquement à réduire l’incidence du cancer ainsi qu’à améliorer la qualité de vie des patients touchés. Autrement dit : on ne sait rien, malgré des décennies de recherche et de travaux, ce qui signifie en clair de prodigieux investissements contre des promesses de victoire, donc on mise sur la prévention.
Mais le déterminisme thérapeutique encore prépondérant, autant dans les traitements que dans la prévention, réduit la maladie à des causes qui non seulement ne sont que des hypothèses, mais qui plus est des hypothèses prouvées fausses. Pourtant, la majorité des gens pensent que c’est la vérité, à force de se la faire imposer.
Malgré toutes ces hypothèses scientifiques, du côté de la médecine classique, on ne répond pas à la question principale : pourquoi un cancer se déclare chez un individu, alors qu’un autre, dans les mêmes conditions, y échappe ? Peu importe le mode de vie, le cancer se déclare indistinctement chez les uns et les autres. Si vraiment le cancer pouvait être guéri sur une base essentiellement physiologique (pour faire une analogie, on croit encore que c'est la queue qui branle le chien), il y a longtemps que ce serait fait, selon les défenseurs avisés de la nouvelle médecine, qui s'appuie sur cinq nouvelles lois biologiques irréfutables, pour lesquels le cancer origine d’un choc conflictuel.
Le Pr Henri Laborit a prouvé que l'animal qui peut réagir par la fuite (expérience 1) ou par la lutte (expérience 2) ne développe pas de troubles organiques. L'animal qui ne peut ni fuir ni lutter (expérience 3) se trouve en inhibition de son action et présente des perturbations pathologiques. Il en est de même pour l'être humain.
Hans Selye, considéré comme le père du stress, qu’il définit comme une réponse non spécifique du corps à une agression, le cerveau déclenche une sorte d'«orage hormonal» et une dépression du système immunitaire (désormais nous référons plus justement à un système de communication; le cerveau donne les ordres). Il définit le cancer comme une réponse non spécifique du corps à l’agression. Il a démontré que, face à un danger réel, potentiel ou même simplement virtuel, l’organisme réagit en provoquant une véritable tempête hormonale destinée à assurer sa survie. Il faut savoir que l’une des caractéristiques des cellules cancéreuses, en dehors du fait qu’elles se multiplient à une vitesse exponentielle, est leur suractivité.
Un stress psychologique, on le sait, a des répercussions sur le corps. Ce facteur est désormais reconnu par la médecine classique dans l’éclosion d’environ 50 % des maladies modernes. La logique du rapport entre le corps et l’esprit explique peut-être qu’en ne soignant que les symptômes, le conflit initiateur n’est pas résolu et, d’ailleurs, le cancer a tendance à se réinstaller, quand on n’en meurt pas. En fait, on ne meurt pas du cancer, mais de fatigue biologique et de traitements toxiques. Une fois le choc initial résolu, le processus s'inverse. Il n'y a point de miracles dans les guérisons dites spontanées, mais un processus naturel de repositionnement biologique, une adaptation, du point de vue de l'évolution de l'espèce !
Souvent, quand on ne trouve rien sur le plan physiologique, on emploie le terme « psychosomatique ». Selon les nouvelles avancées scientifiques, tous nos maux le sont (exclusion faite des traumatismes).
Le cancer = la réaction immédiate de survie du corps face à un déséquilibre à la fois physique, énergétique et psychique provoqué par un conflit biologique (inhibition d’action en état de choc). En Médecine nouvelle germanique, on traite les trois niveaux, soit la triade psyché (choc biologique), cerveau (impact visible sur la scanographie cérébrale dans un relais spécifique) et organe correspondant. Tout est toujours synchrone.
Le Dr Walter Georg Groddeck aura été le premier à s'intéresser d’aussi près à l'esprit humain et aux maux de l’âme et à cesser de recourir aux méthodes classiques et aux médicaments. Il a démontré le rôle des facteurs psychiques dans le déclenchement de la maladie. Groddeck avait constaté que dans la plupart des cas, ses patients qui avaient vécu un certain type de conflit souffraient aussi d’un certain type de cancer, presque toujours le même. Il a alors entrepris de recouper les données psychologiques avec les différents types d’affection, ce qui lui a permis de mettre en corrélation la nature des conflits psychiques et le lieu de formation de la maladie. Démontrant que le cancer et les autres maladies dégénératives sont en réalité le produit d’un conflit psychologique vécu avec une intensité vitale et dans l’isolement, l’incapacité de verbaliser étant l’un des facteurs clés de leur déclenchement, il a alors pu élaborer une explication précise à sa théorie psychosomatique de l’origine du cancer.
Le Dr Ryke Geerd Hamer sera allé beaucoup plus loin en définissant ses cinq lois biologiques (science naturelle, sans aucune hypothèse, vérifiée et vérifiable à 100 %) et en appliquant le modèle à toutes les maladies sans distinction.
Ce vidéo en deux parties donne une explication assez juste de cette nouvelle médecine et de son découvreur, qui nous sort du mystère et de la fatalité quant aux maladies qui nous atteignent. Le parallèle avec Galilée est juste, sauf que Galilée ne remettait en cause que des croyances religieuses, tandis que le Dr Hamer invalide avec une redoutable rigueur scientifique toute la médecine conventionnelle basée sur le vieux mythe pasteurien.
http://daimolytion.net/videos/6/cancer-seul-contre-tous-partie-1-2
http://daimolytion.net/videos/7/cancer-seul-contre-tous-partie-2-2
Dr Lucas Laflamme
Archives de Vigile Répondre
30 mai 2009Nous sommes en face d'un choix de société dans le domaine de la "santé" et ce n'est rien d'un problème spécifiquement québécois. Mais de par l'importance de l'industrie pharmaceutique au Québec, ce choix peut être plus délicat qu'ailleurs.
Le choix est simple. Continuer à mettre des milliard$ dans une industrie de "combat" contre le cancer ou de mettre ces milliard$ dans les services aux viellards dont la population aura explosée suite à une prévention du cancer.
Nous pouvons prévenir le cancer à 90%, il esixte des médicaments peu coûteux pour ça. Parcontre l'effet d'une telle prévention amène une longévité à une population viellissante qui aura besoin de services essentiels. Les pharmaceutiques ne font pas dans les services aux ainés, elles font dans le recherche de médicaments dont le cancer ainsi que les technologies pour le combattre sont des sources de demandes innépuisables (il faut ensuite guérir des ravages de la chimiothérapie et radiothérapie et des ablations d'organes). Ce sont les puissantes pharmaceutiques qui ont fait le choix pour nous en prenant contrôle et réprimant les médicaments de prévention, mais aussi en prenant contrôle de l'information au public sur le cancer. L'ignorance dans laquelle on maintient les malades sur la nature de leur cancer est ahurrissante.
Un exemple frappant est le témoignage de Geneviève Borne à Tout le Monde en Parle qui émettait l'opinion que peut-être son cancer avait été provoqué par le choc de la mort subite de son conjoint, une idée qu'elle dit avoir reçu du psychologue populaire Guy Corneau qui a aussi "combattu" un cancer et qui l'attribuait à un complexe d'une "faute" antérieure et subconsciente qui nous ronge et que l'on doit trouver pour y faire face et d'accepter. Un tel discours est digne du moyen-âge et fait état d'une ignorance totale sur la nature du cancer de la part de deux personnes atteintes et qui ont pourtant été en contact prolongé et direct avec médecins et spécialistes !
Geneviève Borne a perdu son conjoint le 1er mars 2008 et a été diagnostiquée du cancer du sein le 21 novembre 2008, c'est à dire 8 mois plutard. Or, la cellule cancéreuse évolue suivant ce que l’on appelle la courbe de Collins, c’est-à-dire une exponentielle : c’est 1-2-4-8-16-32-64-128 et ainsi de suite. Chaque division x4 étant d'une durée d'un an. Pour qu'un cancer soit détectable, il doit avoir atteint le millard de cellules et donc de 7 à 10 ans selon le type. C'est-à-dire que Geneviève Borne avait son cancer bien des années avant la mort de son conjoint. Pourtant, on laisse ces gens entretenir de tels fantasmes. Pourquoi ?
Même sur le site de la Fondation du Cancer du Canada on ne retrouve aucune information sur le cycle cellulaire.
En 2001, lorsque le cancer de Mme Borne en était à 16 cellules, un léger médicament (hydrate de chloral) pris pendant un mois l'aurait totalement détruit, lui évitant la chimio et tous les médicaments 7 ans plus tard.
L'hydrate de chloral est utilisé en thérapeutique depuis de nombreuses années comme sédatif, hypnotique ou analgésique. En pharmacie, la posologie est de 50 à 75 mg/kg de masse corporelle en une seule dose. Pour le fabriquer, il suffit de d'ajouter de l'eau au chloral et il réagira pour donner de l'hydrate de chloral.
Les schizophrenes internés dont on donnais régulièrement de l'hydrate de chlorale comme sédatif composent la seule population dont le cancer est absent dans les registres de décès. Les tests des années 70 donnent des guérisons de cancer chez les souris à 90% avec des doses minimes d'hydrate de chlorale.
Pourtant l'hydrate de chlorale a été mondialement déclaré cancérigène et mortel et interdit à la vente publique dans toute l'Europe depuis 2001.