Un lanceur d'alerte nous contacte à propos de l'ONU et de l'école

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L'immigrationnisme comme idéologie totalitaire enseignée à nos enfants

L'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) considère que l'éducation est un instrument au service du « développement durable » et tout ça dans l'optique de préparer les futures générations à un changement de paradigme radical à tous les niveaux.


L'éducation comme courroie de transmission


Cet organisme satellite de l'ONU stipulait, dans un document publié en 2017, que l'éducation doit agir comme une matrice de formation afin de préparer les générations futures à 17 objectifs de développement durable qui sont déclinés comme s'il s'agissait des commandements d'une nouvelle religion. Instrument d'endoctrinement par excellence, l'éducation, si l'on se fie à l'UNESCO, « est non seulement un élément à part entière du développement durable, mais elle en est également l'un des principaux moteurs ».


C'est notre professeur de Cégep qui nous a fait parvenir ce document et il a tenu à nous rencontrer personnellement dans un café du centre-ville de Montréal. Notre interlocuteur, qui tient à conserver son anonymat, estime que « les objectifs de l'UNESCO démontrent que l'éducation n'est plus au service du développement de la personne, mais, bel et bien, asservi au rôle de courroie de transmission afin d'endoctriner nos enfants ».


Partageant ce document autour de lui, notre interlocuteur a déjà consulté une collègue qui est intéressée par les nouvelles pédagogies afin qu'elle lui dise ce qu'elle en pense. Cette dernière lui a confié qu'elle était surprise que les auteurs du document se penchent surtout sur la transmission de nouvelles valeurs et sur l'urgence de changer la conscience des élèves face aux changements civilisationnels qui sont anticipés.


Mais pratiquement rien n'a été mis sur la table au niveau des nouvelles connaissances à transmettre en fonction de la révolution technologique qui nous touche présentement. Consternée, cette dernière lui a confié qu'« on dirait qu'ils veulent nous imposer des valeurs par la bande ! »


De nouvelles valeurs à transmettre


Curieusement, ce dévoiement de la pédagogie au service d'un projet politique ne date pas d'hier. Déjà, le philosophe grec Platon, auteur de la République, confondait l'éducation et la politique, dans un contexte où il proposait que l'enfant appartienne à l'État plutôt qu'à sa famille.


Cette vision de l'éducation en tant qu'instrument d'endoctrinement au service des visées d'un État n'est donc pas nouvelle. Et, dans un contexte où les parents n'ont plus grand-chose à dire en matière d'éducation, il semblerait que ce soit, à nouveau, le rôle de l'État que de prendre en charge cette étape indispensable dans le développement de l'enfant.


Les parents doivent mettre leurs culottes


Notre lanceur d'alerte est un enseignant et un parent qui a à cœur de s'impliquer dans l'éducation de ses propres enfants. Il a, d'ailleurs, remarqué que dans un fascicule portant sur l'histoire de la Nouvelle-France, et distribué aux enfants du primaire, on avait retiré le terme « colons » pour le remplacer par celui, beaucoup plus politiquement correct, d'« immigrants ». Furieux, ce dernier tient à mettre en garde les parents vis-à-vis de cette manipulation des termes relatifs à notre histoire nationale.


Quoi qu'il en soit, cet éducateur lucide estime que les parents ne doivent pas baisser les bras et qu'ils ont toujours la possibilité d'aider leurs enfants à prendre conscience de toutes ces manipulations en les aidant à faire leurs devoirs. Ainsi, « à défaut de pouvoir changer le matériel pédagogique, vous pouvez en discuter avec vos enfants et faire en sorte qu'ils puissent acquérir un esprit critique qui les aidera à cheminer face à cet agenda mondialiste », insiste-t-il.


Ce conseil tombe à pic lorsque l'on prend la peine de relire le passage du document de l'UNESCO qui porte sur le 17e objectif intitulé « Partenariats pour la réalisation des objectifs ». Les technocrates de l'ONU insistent sur l'importance capitale de faire en sorte que « l'élève [comprenne] les concepts de gouvernance et de citoyenneté mondiales ».


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Patrice-Hans Perrier181 articles

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Patrice-Hans Perrier est un journaliste indépendant qui s’est penché sur les Affaires municipales et le développement urbain durant une bonne quinzaine d’années. De fil en aiguille, il a acquis une maîtrise fine de l’analyse critique et un style littéraire qui se bonifie avec le temps. Disciple des penseurs de la lucidité – à l’instar des Guy Debord ou Hannah Arendt – Perrier se passionne pour l’éthique et tout ce qui concerne la culture étudiée de manière non-réductionniste. Dénonçant le marxisme culturel et ses avatars, Patrice-Hans Perrier s’attaque à produire une critique qui ambitionne de stimuler la pensée critique de ses lecteurs. Passant du journalisme à l’analyse critique, l’auteur québécois fourbit ses armes avant de passer au genre littéraire. De nouvelles avenues s’ouvriront bientôt et, d’ici là, vous pouvez le retrouver sur son propre site : patricehansperrier.wordpress.com