Nicole Abdul-Massih -
J'ai beaucoup apprécié le débat sur la tolérance car il traite d'un sujet qui inquiète non seulement les Québécois de souche mais aussi les communautés culturelles, du moins certaines d'entre elles, qui ont fui leur pays d'origine à la recherche d'un monde meilleur.
La question qui aurait dû se poser n'est pas celle-ci: «Trouvez-vous que les Québécois sont trop tolérants», mais plutôt celle-ci: «Pourquoi avons-nous émigré? Quelles sont les raisons qui nous ont poussés à quitter notre pays et à nous établir ici?»
La réponse serait celle-ci: pour vivre dans un monde meilleur, un pays démocrate, où les droits et libertés seraient respectés, où chacun aurait sa place et la chance de s'accomplir. Ceci commande donc un devoir envers ce pays d'accueil: le devoir de l'intégration et du respect de ses lois.
Certaines communautés culturelles désapprouvent l'intégrisme et ce qu'il entraîne. Mais on se pose des questions et on s'inquiète. Et si ce qu'on a fui se transposait ici à cause de la trop grande tolérance des Québécois?
Oui, cela fait peur. Il ne suffit pas d'en parler. Il faudrait aussi trouver une solution afin que ceux qui recherchent une certaine qualité de vie puissent trouver la paix et la quiétude au Québec.
Toutefois, il faudrait mesurer ses paroles et ses actions afin de ne pas blesser les personnes de culture différente et de les pousser à plus d'intégrisme ou d'en mener d'autres à les appuyer par solidarité à la suite de la mauvaise gestion du problème.
Il faudrait en parler avec beaucoup de respect en reconnaissant nos différences sans toutefois la monter en épingle et les ridiculiser.
On ne peut pas changer le monde, seulement le rendre meilleur dans le respect des différences et des autres.
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