Un mot à madame Marois,
Ce n’est pas rare de voir et entendre ce genre de critiques à l’égard d’un leader souverainiste.
Toutefois, ce qui se passe présentement de façon si généralisée envers votre leadership de la part des médias du Québec me fait beaucoup penser à ce qui se passe au USA envers monsieur Obama.
Là-bas beaucoup de journaux, postes de tv et radio s’acharnent sur Obama avec l’aide du parti républicain et le Tea Party.
Ici il semble que la même chose se passe concernant votre leadership. Tous les journaux qui sont fédéralistes à tous prix (!) (sauf Le Devoir) s’en prennent à vous et, avec l’aide du parti libéral et Charest, voudraient votre tête parce que vous êtes le seul leader indépendantiste qui a su tenir tête au premier ministre dans les échanges musclées à l’Assemblée Nationale.
Rappelons-nous de l’accueil qu’avait fait Charest (je suis incapable de dire monsieur Charest) à André Boisclair, qui avait averti l’Assemblée Nationale « qu’il arrivait ». Quelle humilité. !!
Et deuxièmement, ce qui fatigue le plus les fédéralistes du Québec et du Canada, Charest en tête, c’est que s’il y avait des élections aujourd’hui vous et le Parti Québécois prendriez le pouvoir, et ce majoritairement.
Toutefois ce que je trouve le plus minable c’est les récentes sorties du tandem Parizeau-Landry et leurs associés et associées.
C’est à ne rien comprendre.
Aussitôt que le Parti Québécois reçoit de bonnes notes des sondeurs, voilà que le tandem repart en guerre, contre leur propre camp.
Ce sont les deux adversaires préférés de Charest.
Et ce qui est le plus navrant c’est que les deux acolytes ne voient pas que les fédéralistes, sans exception, se lèchent les babines quand l’un d’eux (ou les deux comme présentement) vous donnent la leçon.
Pourtant Parizeau et/ou Landry auraient intérêt à mettre un peu plus d’humilité dans leur quotidien :
Monsieur Parizeau a été un bon premier ministre mais sa démission le soir du référendum de 1995 n’a pas été si glorieux que ça. Il aurait pu continuer à batailler mais étant totalement imbu de lui-même il a laissé le peuple se démêlé avec Lucien Bouchard.
De plus je ne suis pas sûr que le OUI ait eu un score de 49.4% si Bouchard et Dumont n’étaient pas venus à sa rescousse.
Tant qu’à Bernard Landry, il est devenu premier ministre du Québec en remplacement à Lucien Bouchard seulement. Et lorsqu’il déclencha des élections il se fit glorieusement « planté » par Charest lors du premier face-à-face télévisé duquel d’ailleurs il ne se releva pas.
Madame Marois, je crois que vous avez choisi la bonne stratégie et comme vous semblez avoir le support de votre équipe surtout ne laissez pas votre poste car aux prochaine élections car nous voulons que vous nous débarrassiez des traitres et mafieux.
Fernand Lachaine