NATIONALISME

Un Québécois, c’est ça !

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Un État n'est pas un hôtel : il faut refuser l'inclusivité à tout prix


L’auteur répond au texte « Quossé ça, un Québécois ? »* publié le 14 juillet.


Il y a certainement de quoi être fier d’être Québécois, la fierté de faire partie de la continuité de ceux qui nous ont précédés. C’est une occasion de célébrer l’histoire de cette nation et de contribuer à la bâtir. C’est aussi une occasion de sortir du moi égoïste et de faire partie d’un tout et de vouloir contribuer à quelque chose qui dépasse notre propre personne.


Sans ce patriotisme, qu’est-ce qui nous distingue des autres nations ? On perd notre personnalité, ce qui nous rend uniques. Voilà pourquoi il est important de célébrer les différents patriotismes. Est-ce que Haïti est encore Haïti si on n’y parle plus créole et que la population est composée uniquement de gens qui n’ont aucune origine haïtienne ? (On peut poser la question pour toutes les sociétés.)


Maintenant, pour définir ce qu’est un Québécois, c’est quelqu’un qui décide de l’être, comme disait Pierre Falardeau. Je dirais même que c’est quelqu’un qui parle français — ou qui tente du mieux qu’il le peut — et qui veut un État laïque.


Un État n’est pas un hôtel où tout le monde fait comme bon lui semble. Il y a des règles à respecter, comme dans une maison, et ceux qui ne veulent pas les respecter ne sont pas obligés d’y rester. Ils trouveront un endroit qui convient mieux à leurs ambitions.


Un Québécois, c’est aussi quelqu’un qui veut moins d’immigration, et qui veut qu’on intègre mieux ceux qui arrivent. Surtout quand on sait qu’encore beaucoup d’immigrants ont des emplois précaires, mal payés, et qu’il leur est parfois impossible de faire reconnaître leur diplôme obtenu dans leur pays d’origine. J’en croise tous les jours.





 




Là-dessus, je dois rejoindre celui que tu appelles amicalement François : prenons-en moins, mais prenons-en soin ! Est-ce que les Anglo-Québécois sont Québécois ? S’ils se définissent comme tels et qu’encore une fois ils s’efforcent de parler français et respectent notre langue commune, alors oui, ils sont nos frères ! Combien de gens de ma génération (Y) viennent d’agglomérations anglophones de Montréal et sont incapables d’avoir une conversation de base dans la langue de Molière ? Énormément, malheureusement.


Je ne comprends pas cette obsession à être inclusif à tout prix. Il faut que chaque État soit en mesure de créer des règles de vivre-ensemble qui conviennent à l’harmonie culturelle et historique.


P.-S. - Le ketchup dans la poutine, c’est NON !






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