Le parlement britannique désavoue son premier ministre et laisse tomber les États-Unis

Une défaite majeure pour les promoteurs du Nouvel ordre mondial

La ligne rouge n’était pas du tout celle que l’on pensait

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Prendre nos affaires en main, et nous assurer qu'elles demeurent entre nos mains

Il n’existe pas beaucoup de précédents aux événements dont le monde a été témoin la semaine dernière.

Le débat demandé par les parlementaires sur l’opportunité pour la Grande-Bretagne de participer à la coalition militaire contre la Syrie en représailles contre l’utilisation prétendue par le gouvernement de Bachar-El-Assad de gaz toxiques pour venir à bout des troupes rebelles à son régime a tourné, à la surprise générale des observateurs, au désavantage du premier ministre Cameron qui s’est retrouvé désavoué par le vote final de la chambre.

Non seulement le parlement de Londres a-t-il infligé un camouflet comme on en voit rarement au premier ministre, mais il s’est trouvé à indiquer aux dirigeants de ce que l’on appelait autrefois « le monde libre » qu’il existait une ligne rouge à ne pas franchir, celle des exigences de la démocratie. Lasse de voir le gouvernement abuser de son mandat et s’engager dans des voies douteuses sinon carrément téméraires et irresponsables, une majorité d’élus de tous les partis est venue lui rappeler qui détenait le véritable pouvoir.

Et non seulement cette décision sonne-t-elle le glas de la carrière politique d’un champion du néo-libéralisme qui a entraîné son pays au bord du précipice à coup de décisions inspirées bien davantage par l’idéologie que par le bon sens, mais elle se trouve à envoyer à ses homologues américain, français et autres un message très clair sur le sort qui les guette s’ils se hasardent à vouloir franchir la ligne rouge de leur mandat démocratique.

Il faut dire que les dirigeants politiques ont développé ces vingt dernières années une fâcheuse tendance à prendre des décisions graves qui engagent l’avenir et/ou la sécurité de leur pays sans se soucier de leur opinion publique ou même en la défiant ouvertement. Un important déficit démocratique s’est ainsi creusé.

Tant que la prospérité était au rendez-vous, les populations bousculées suivaient en grommelant, mais elles suivaient. À partir du moment où la situation économique a commencé à se détériorer et que les populations ont pu établir un lien entre les orientations et les décisions qu’elles n’avaient pas soutenues et la détérioration de leurs conditions de vie, la grogne s’est installée et ne cesse de s’amplifier, ce que c’est implicitement trouvé à reconnaître le parlement britannique.

On voit donc que le véritable enjeu dans cette affaire n’est pas tant la Syrie et la question de savoir si des armes chimiques ont été utilisées, que ce soit par le gouvernement Assad ou le camp adverse, mais bien plutôt le nouveau mode de gouvernance, ce fameux nouvel ordre mondial, que cherchent à mettre en place les élites dirigeantes contre ce que les populations perçoivent être leurs intérêts.

Et c’est infiniment plus grave.

En effet, la question posée est celle de la légitimité du pouvoir avec un grand « P », et c’est sans doute ce qu’a reconnu le président Obama, lui-même ancien professeur de droit constitutionnel, en prenant le monde entier, à commencer par ses propres collaborateurs, par surprise, avec sa décision d’obtenir d’abord l’aval du Congrès avant de lancer toute attaque, même très ciblée et restreinte, contre la Syrie.

Sans doute aussi s’est-il demandé s’il tenait absolument à assumer seul la responsabilité d’une décision qui risquait de mettre le monde à feu et à sang, et à ce que l’histoire retienne que cette décision était celle du premier président noir des États-Unis.

Juridiquement, Obama n’a pas besoin de l’approbation du Congrès, mais le fin juriste qu’il est sait pertinemment que la Constitution américaine n’est pas la seule source du droit applicable dans cette affaire. En vertu du droit international, et plus précisément de la Charte des Nations Unies, nulle opération militaire de la nature envisagée ne peut être lancée contre un pays sans l’autorisation du Conseil de sécurité des Nations Unies.

C’est d’ailleurs ce que vient de lui rappeler Ban-Ki-Moon qui a attendu beaucoup trop avant de lui rappeler cette règle essentielle.

Et connaissant la docilité habituelle de Ban-Ki-Moon et sa soumission aux intérêts Américains, il faut se demander s’il ne se trouve pas à répondre à une commande qui arrive à point nommé pour calmer les ardeurs les plus bellicistes.

On ne peut en effet d’aucune façon tenir comme précédent suffisant que la coalition formée par les États-Unis ait fait fi de cette exigence pour lancer une offensive contre l’Irak en 2003. D’une part, l’opinion publique internationale était encore sous l’effet de la vague de sympathie que leur avait valu l’attaque terroriste du 11 septembre 2001. D’autre part, les États-Unis étaient alors la seule super-puissance, ni la Russie ni la Chine n’étant en position de lui tenir tête.

Seuls la France et le Canada s’étaient alors opposés à la volonté américaine, et dans le cas du Canada, uniquement parce que le risque d’éclatement politique du pays avait été jugé trop grand, le Québec étant très majoritairement opposé à une telle aventure militaire. Songez-y, à Montréal, en plein hiver, par un froid de - 30 C, 150 000 personnes étaient descendues dans la rue pour manifester sur un enjeu de politique étrangère, du jamais vu.

Même s’il s’est bien gardé d’expliquer les raisons du refus du Canada de se joindre à la coalition qui souhaite attaquer la Syrie, c’est très vraisemblablement la même raison qui a amené le gouvernement Harper à refuser de participer à une telle opération, même si son sentiment pro-américain est plus grand que ne l’était celui du gouvernement Libéral de Jean Chrétien en 2002.

Mais aujourd’hui, pour les États-Unis et leurs alliés, la donne n’est plus celle de 2002. Comme je l’anticipais ici-même sur Vigile le 30 novembre 2011 dans un article intitulé « Et si l’issue devait être la Troisième Guerre Mondiale ? », les États-Unis ne sont plus le seul joueur de poids sur la scène mondiale. La Russie et la Chine sont de nouveau en mesure de faire entendre leur voix.

La parution de cet article allait piquer l’intérêt du journaliste algérien Chérif Abdedaïm, de La Nouvelle République, un quotidien d’Alger. Il communiqua avec moi pour me demander si je serais disposé à répondre à quelques questions par écrit pour le bénéfice de ses lecteurs, ce que j’acceptai de bonne grâce. J’étais alors loin de me douter que mes commentaires allaient faire la une de son journal le 9 janvier 2012 et être repris par une trentaine de sites dans le monde francophone, en plus d’être traduits en italien sur un site de défense des droits .

Dans cet article, j’évoquais le rétablissement des blocs qui existaient avant la chute de l’empire soviétique, soit le bloc occidental constitué des États-Unis et de l’Europe de l’Ouest, et les bloc des pays de l’Est composé de la Russie, de ses pays satellites, et de la Chine. J’évoquais en outre l’affaiblissement économique des États-Unis et « le danger devant l’imminence de ce déclin que l’Amérique soit tentée par une dernière démonstration de puissance pour infléchir durablement la situation au Moyen-Orient dans le sens de ses intérêts et de ceux d’Israël, dans une sorte de fuite en avant pendant qu’elle dispose encore des moyens d’agir. »

Les bruits de botte au Moyen-Orient l’été dernier allaient m’amener à pousser mes recherches et ma réflexion plus loin dans un autre article intitulé « C’est pour bientôt », lui aussi largement repris par des sites francophones à travers le monde, dans lequel je m’interrogeais sur les raisons qui poussaient la France et le Canada à aligner aussi étroitement leur politique étrangère sur celle des États-Unis et d’Israël.

Si la tempête avait paru se calmer dans les mois suivants, elle allait reprendre de plus belle au cours du printemps avec la multiplication des attaques des rebelles djihadistes d’Al-Qaida contre le régime syrien, soutenus par les États-Unis (cherchez l’erreur), Israël, le Royaume-Uni, la France, la Turquie, l’Arabie Saoudite et l’Émirat du Qatar.

Au cours des dernières semaines, la tension a grimpé de plusieurs crans, et il devenait clair que les Américains, ou plutôt ceux qu’on appelle les « faucons » dans leurs rangs, et leurs alliés, étaient à la recherche d’un prétexte pour déclencher une opération militaire contre la Syrie dans le but de déloger le régime de Bachar-El-Assad.

L’intervention très ferme de la Russie et de la Chine a d’abord amené les États-Unis à réduire substantiellement ses ambitions. Plus question de renverser le régime syrien, au grand dam de l’Arabie Saoudite, de la Turquie et d’Israël, chacun pour leurs raisons différentes. L’opération, si opération il y a, sera restreinte à quelques cibles, question simplement de signifier à Assad le mécontentement des alliés devant son utilisation de l’arme chimique, si tant est qu’il soit effectivement coupable, ce qui n’a pas encore été prouvé.

Et il faut comprendre que depuis l’affaire irakienne et la découverte que la preuve de la participation clandestine de Saddam Hussein à l’attentat du 11 septembre a été fabriquée de toutes pièces pour justifier une attaque contre l’Irak, le fardeau de la preuve pour les Américains est devenu beaucoup plus lourd, d’autant plus que depuis cette date, une kyrielle d’incidents, dont certains très graves, sont venus ternir leur image des Américains comme chefs de file dans la défense de la démocratie, une image soigneusement entretenue depuis la Deuxième Guerre mondiale

Il n’est en effet pas un jour où l’on n’apprenne que les Américains se sont permis clandestinement des écarts importants avec les principes dont ils se faisaient les hérauts urbi et orbi en faisant la leçon à tout le monde.

Encore ces jours-ci, on apprenait à l’occasion du déclassement de documents officiels tenus secrets jusqu’ici qu’ils avaient été les instigateurs du coup d’État qui avait renversé le gouvernement démocratiquement élu de Mohammad Mossadegh en Iran en 1953 parce qu’il préconisait l’adoption de politiques qui allaient à l’encontre de leurs intérêts pétroliers pour le remplacer par le gouvernement complaisant de Mohammad Reza Pahlavi qui allait de venir le shah d’Iran.

Et Foreign Policy, la très prestigieuse revue américaine de politique étrangère, nous apprenait pour sa part, en s’appuyant sur des dossiers de la CIA, que les États-Unis avaient été les complices de Saddam Hussein dans l’utilisation d’armes chimiques contre l’Iran .

Et tant les fuites de Wikileaks et de Julian Assange que celles d’Edward Snowden nous ont permis de comprendre que les États-Unis étaient en fait un monstre de duplicité et de tartufferie.

Devant le caractère incertain des preuves que les États-Unis présentent aujourd’hui pour lancer une opération contre la Syrie, les Américains eux-mêmes (ils sont 80 % à demander que le Congrès se prononce ), et leur establishment militaire, tout comme le monde entier, mettent en doute le bien-fondé d’une intervention qui pourrait déclencher une troisième guerre mondiale.

Enfin, aussi horrible cette pensée puisse-t-elle être, il faut même se demander quelle est la part de vérité et de mensonge dans les événements du 11 septembre 2001, tant le mensonge aurait si bien servi les desseins de ceux qui ont profité de la suspension et/ou de la violation des règles démocratiques pour promouvoir leur agenda.

Or quels sont ces intérêts ?

J’ai évoqué plus haut ce fameux projet de gouvernance mondiale dont certaines élites font la promotion active depuis plus de 50 ans. Alors que certains se refusent à y croire, d’autres sont inconscients de la menace qu’il représente. Pourtant, les Américains au premier chef, et de ce fait le monde entier, ont été très clairement mis en garde par l’un de leurs anciens présidents, et non le moindre, le général Dwight D. Eisenhower, le 17 décembre 1961, alors qu’il s’apprêtait à quitter ses fonctions à la tête des États-Unis pour laisser la place au président nouvellement élu, John F. Kennedy.

Général cinq étoiles de l'armée américaine, commandant en chef des forces alliées en Europe durant la Seconde Guerre mondiale, Eisenhower fut également chef d'état-major général des Forces Armées des États-Unis de 1945 à 1948 et commandant suprême des Forces alliées en Europe du 2 avril 1951 au 30 mai 1952, poste qu’il allait quitter pour se lancer en politique sous la bannière du parti républicain. Élu aux présidentielles de novembre 1952, il devient le trente quatrième président des États-Unis d'Amérique le 20 janvier 1953. Il occupera cette fonction jusqu’au 20 janvier 1961.

À quelques jours de son départ, il prononce une allocution totalement inattendue et restée célèbre pour la mise en garde qu’il formule contre le « complexe militaro-industriel » formé des entreprises qui vivent des contrats fabuleux, et déjà très lucratifs à l’époque, du ministère américain de la Défense. Son expérience aux plus hautes fonctions militaires de son pays pendant et après la guerre confère à ses propos une crédibilité et un poids inégalés.

Devant la chaîne presque ininterrompue de conflits et d’interventions militaires auxquels les États-Unis ont été associés depuis lors et la puissance acquise par ce complexe depuis lors, force est de reconnaître que cette mise en garde était pleinement justifiée.

Mais l’expression employée par Eisenhower pour le décrire, si elle correspondait parfaitement à la réalité politique et économique de son époque où les grandes entreprises manufacturières issues de l’effort de guerre dominaient la scène, ne parvient pas à cerner les réalités de ce pouvoir occulte et totalement illégitime dont la composition et l’influence a évolué avec le temps.

C’est véritablement avec le retour du Parti Républicain au pouvoir, en 1968, avec l’élection de Richard M. Nixon, que ce pouvoir va parvenir à s’imposer. Sa difficulté à y parvenir plus tôt nous amène à nous demander s’il ne faudrait pas voir là la cause de l’élimination de John F. Kennedy et de son frère Robert, plutôt que les actes de tireurs à la solde d’une puissance étrangère ou de la mafia, comme certains l’ont prétendu.

Les frères Nelson et David Rockefeller, le premier alors gouverneur de l’état de New York et le second président de la puissante Chase-Manhattan Bank, tous deux ardents promoteurs du Nouvel ordre mondial de leur propre aveu, gagnent en influence en parvenant à placer dans l’administration Nixon en 1968 un de leurs protégés, Henry Kissinger, d’abord au poste stratégique de conseiller à la Sécurité nationale, puis à la tête du Secrétariat d’État.

Il contribuera à l’articulation du contenu intellectuel de ce programme dont la promotion sera assurée par l’entremise d’organisations telles que le Groupe Bilderberg, la Commission Trilatérale, le Council of Foreign Relations et tous leurs satellites, tout ceci dans la discrétion la plus totale, ce qui amènera David Rockefeller à remercier les grands médias en 1991, à l’occasion d’une rencontre annuelle du Groupe Bilderberg tenue à Baden en Allemagne, dans des termes à la fois très surprenants et méprisants pour le commun des mortels :

Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, au Time Magazine et à toutes les autres publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions depuis quarante ans et respecté leur engagement à la discrétion... I

Il aurait été impossible pour nous de développer notre plan de gouvernance mondiale si nous avions été exposés aux feux de la rampe pendant toutes ces années.

Mais le monde est désormais suffisamment évolué pour accepter la mise en place graduelle d’un gouvernement mondial. Une souveraineté supranationale constituée de l’élite intellectuelle et des dirigeants des grandes banques du monde est certainement préférable à la possibilité qu’avaient les peuples de s’auto-gouverner dans les siècles passés.
[Ma traduction et mes caractères gras]

Le projet est donc tout aussi clair qu’il est clairement anti-démocratique : dépouiller les nations de leur souveraineté sans leur demander leur avis pour la confier à des élites intellectuelles et bancaires qui sauront mieux que les populations ce qui est bon pour elles. Et n’est-ce pas là toute l’histoire de la « construction » européenne ? À voir les résultats, c’est bien plutôt d’une démolition qu’il s’agit.

La volonté ne peut pas être mise en doute. Elle a été clairement annoncée par les dirigeants politiques, comme l’illustre si bien cette vidéo:

Droite ? Gauche ? Aucune différence, même combat ! Le président socialiste François Hollande loge à la même enseigne que l’ancien président Nicolas Sarkozy et annonce lui aussi l’avènement du Nouvel ordre mondial,

Et si ce triste sire de la jarretelle que s’est révélé être Dominique Strauss-Kahn, le favori des sondages avant ses déboires à New York, avait été le candidat de la gauche, le Nouvel ordre mondial sortait encore gagnant car il souscrivait entièrement à ce projet

même s’il allait commettre, en sa qualité de président du FMI, l’erreur fatale de défier ses maîtres en cherchant à remplacer le dollar comme monnaie de réserve pour remettre sur pied le système financier international .

Quant aux prétendues élites intellectuelles, regardez bien le philosophe va-t-en guerre et pousse-au-crime français Bernard-Henri Lévy argumenter que les dirigeants politiques n’ont pas à se soucier de l’opinion publique, la cinquième roue du carrosse à l’entendre, avant de déclencher une opération militaire contre la Syrie qui a le potentiel de déclencher la Troisième Guerre mondiale

Regardez maintenant Jacques Attali, qui a lui aussi de grandes prétentions intellectuelles, ancien collaborateur immédiat de François Mitterand, ancien président de la BERD mise sur pied après l’effondrement de l’Union soviétique pour renflouer l’économie des pays de l’Est, et forcé de quitter ce poste pour avoir autorisé des dépenses pharaoniques dont il était plus souvent qu’autrement le principal bénéficiaire, nous expliquer le plus calmement du monde, comme si la chose allait de soi et avait déjà été décidée, que Jérusalem serait la capitale du Nouvel ordre mondial

Et ce sont ces trois derniers éminents personnages qui, par leurs déclarations intempestives répétées, nous permettent de ranger Israël dans le camp du Nouvel ordre mondial. Leur témoignage est d’autant plus probant qu’ils sont Juifs et qu’ils se sont affichés chacun à plusieurs reprises dans le camp d’Israël. Ils ne peuvent donc d’aucune façon être soupçonnés ou accusés d’antisémitisme, ou de vouloir ternir l’image d’Israël.

Comme je le soulignais au début de ce texte, la crise financière de 2008 est venue jeter du sable dans ce bel engrenage, et il y a maintenant cinq ans que la croissance stagne en Amérique du Nord et en Europe. Le moment des redditions de compte approche, et les populations prennent de plus en plus conscience du déficit démocratique qui s’est créé et de l’absence d’imputabilité qui en résulte.

Ce problème est particulièrement criant aux États-Unis. Les concepts de « l’exceptionalisme américain » et de la « présidence impériale » qui avaient été mis de l’avant par les promoteurs du Nouvel ordre mondial pour donner au président des États-Unis toute la latitude voulue pour imposer la volonté américaine (lire la leur) ne passent plus la rampe. Le fossé est devenu trop grand entre le discours et la réalité. Il y a une dissonance que tout le monde ressent à défaut d’en percevoir encore tous les reliefs.

Et c’est du coeur même du pouvoir que sont venus les premiers signaux du doute et du malaise qui s’installaient. En effet, au delà de la grogne coutumière qui accompagne ce genre d’exercice, les coupures budgétaires dans le budget de la défense ont amené de nombreux intervenants et observateurs à s’interroger sur les exigences de l’intérêt national de façon à pouvoir établir des priorités. Il est vite apparu nécessaire de préciser ce qui était véritablement d’intérêt national et ce qui ne l’était pas, et c’est alors que les incongruités et les contradictions se sont mises à apparaître.

Certains en étaient conscients depuis longtemps. Le secrétaire à la Défense et ancien sénateur Chuck Hagel est de ce nombre, et c’est sans doute la raison pour laquelle Barack Obama l’a choisi pour occuper ce poste. On se souviendra que sa candidature avait été vivement contestée par le lobby néo-conservateur et le lobby pro-israélien pour des propos qui mettaient en doute le bien-fondé de la politique étrangère américaine depuis au moins le 11 septembre 2001.

Mais l’analyse à la fois la plus mystérieuse et la plus éclairante de sa nomination allait être fournie par le célèbre journaliste et essayiste Bob Woodward, le mieux renseigné sur la politique américaine depuis la fameuse affaire du Watergate. Voici ce qu’il écrivait dans un article du Washington Post le 27 janvier dernier intitulé (ma traduction) Pourquoi Obama a choisi Hagel ?

Dans les premiers mois de la présidence d’Obama en 2009, Chuck Hagel, qui venait de terminer deux mandats successifs au sénat, s’est rendu à la Maison-Blanche rendre visite à celui qui était devenu son ami au cours des quatre années où leurs mandats respectifs au sénat s’étaient chevauchés.

Alors, lui demanda le président Obama, que penses-tu de nos enjeux de politique étrangère et de défense ?

Selon le compte-rendu qu’en a fait Hagel par la suite qui est rapporté ici pour la première fois, il aurait répondu : « Nous sommes rendus dans un nouvel ordre mondial. Nous ne le contrôlons pas. Tu dois tout questionner, toutes les hypothèses, tout ce qu’ils – les militaires et les diplomates – te disent. Toute hypothèse qui remonte à plus de 10 ans est dépassée. Tu dois remettre en question notre rôle. Tu dois remettre en question notre posture militaire. Tu dois t’interroger sur notre utilisation de nos forces militaires.

Il aurait rajouté « L’Afghanistan va définir le premier mandat de ta présidence, et peut-être même le second. Il est essentiel de ne pas nous laisser enliser ».

Obama intervenait peu mais écoutait attentivement. À l’époque Hagel voyait en Obama un « solitaire », plutôt enclin à garder ses distances et à garder pour lui ses pensées. Mais les commentaires de Hagel permettent de comprendre pourquoi Obama a choisi son ancien collègue du sénat pour devenir son nouveau secrétaire à la Défense. Les deux partagent les mêmes opinions et les mêmes principes au moment où l’administrat6ion Obama cherche à redéfinir le rôle des États-Unis dans leur transition vers un monde sans super-puissance.

Cette vision du monde s’inspire à la fois du courant des « faucons» et de celui des « colombes ». Elle constitue en partie un désaveu des guerres du président George W. Bush. La guerre en Afghanistan a été mal conduite, et la guerre en Irak n’avait aucune justification. La guerre demeure une option, mais seulement en dernier ressort.

Donc, si l’on s’en tient à cette école, le rôle des États-Unis dans le monde doit être prudemment réduit – non tant par choix, mais tout simplement pour s’ajuster aux nouvelles réalités. Il faut faire preuve du plus grand scepticisme devant l’appareil militaire. Une grande part de nos stratégies de défense et nos prémisses de politique étrangère sont dépassées, et il faut se tenir loin de marécages comme l’Afghanistan

En bout de ligne, les États-Unis doivent mettre fin à ces grandes opérations militaires terrestres en Irak et en Afghanistan — et si possible éviter à l’avenir toute intervention militaire à grande échelle.
Même si les discussions sur la nomination de Hagel ont largement porté sur ses attitudes à l’endroit de l’Iran, d’Israël et du budget de la Défense, c’est sans doute son partage de la vision du président qui va se révéler le plus déterminant ».

Il faut aussi préciser que Hagel, issu du Parti Républicain même s'il sert dans une administration Démocrate, est un grand admirateur du général Eisenhower, l'homme qui a prévenu les Américains contre le danger de ce complexe militaro-industriel métamorphosé, comme nous l'avons vu plus haut, en Nouvel ordre mondial.

Au point de distribuer autour de lui, et notamment au président Obama et au vice-président Biden, des douzaines d'exemplaires d'une biographie de son héros intitulée « Eisenhower 1956 », comme le rapporte David Ignatius, un collègue de Bob Woodward au Washington Post dans un article qui remonte lui aussi au début de cette année. Je retiens cette référence au livre au passage :

Il est impossible de lire le livre de Nichols sans penser aux tensions récentes entre les États-Unis et Israël à propos de la menace que représente le programme nucléaire iranien. De la même façon que le leader imprévisible et colérique de l'Égypte Gamal Abdel Nasser incarnait la plus grande menace pour Israël dans les années 1950, c'est le cas aujourd'hui de l'ayatollah Ali Khamenei d'Iran. Ce qu'il faut retenir d'Eisenhower, c'est qu'en même temps qu'il se montrait sympathique aux besoins militaires d'Israël, il était également déterminé à maintenir l'indépendance de la politique étrangère des États-Unis, et d'éviter une guerre dans laquelle l'Union soviétique pourrait s'engager. [Ma traduction et mes caractères gras]


Vous conviendrez avec moi que les similitudes avec la situation actuelle sont assez frappantes. Si l'Union soviétique s'est écroulée au début des années 1990, la Russie qui lui a succédé constitue pour les États-Unis un adversaire militaire redoutable, surtout lorsqu'elle s'allie avec la Chine, comme c'est le cas aujourd'hui sur la question de la Syrie.

En clair, Hagel est donc avant tout un patriote qui n’a de loyauté que pour son pays, et il entretient les plus grandes réserves à l’endroit de ce nouvel ordre mondial que les États-Unis ne contrôlent pas. Le président Obama l’a choisi parce qu’il est également de cet avis. Pas question donc pour lui de se laisser placer dans une situation où la décision de lancer une opération militaire puisse échapper à son contrôle, quitte à la renvoyer devant les instances démocratiquement élues, et quitte à ce que l'autorité et le pouvoir présidentiels s'en trouvent réduits.

Dans le cas de la Syrie, les pressions cumulées de certains groupes d’intérêts, d’alliés des États-Unis, et des grands groupes de presse, étaient telles qu’elles risquaient de placer Obama dans la position d’avoir à déclencher un conflit susceptible de dégénérer très rapidement. Il a fait le choix conscient et délibéré de se placer à l’abri de ces pressions en renvoyant la décision au Congrès.

Connaissant comme il les connaît la théorie et la pratique du fonctionnement des institutions politiques des États-Unis, il ne pouvait pas ne pas savoir qu’il aurait les plus grandes difficultés du monde à dégager une majorité pour un projet d’intervention militaire même limité contre la Syrie. Ce n’est donc pas le but qu’il recherchait. Ce qu’il voulait, c’'était d’échapper à l’emprise d’intérêts étrangers à l’intérêt national américain qui le poussaient, et poussaient le monde, à la guerre.

Et la preuve que c’est bien ce qu’il voulait, c’est que chaque jour qui s’est écoulé depuis cette décision a repoussé l’échéance d’une intervention au point de la rendre aujourd’hui très incertaine alors qu’elle apparaissait inévitable et imminente la semaine dernière.

Bien entendu, il fallait maintenir certaines apparences pour empêcher que le retour de manivelle ne soit trop raide, et c’est ce qui nous a valu le théâtre de professions de foi guerrières dont nous avons été témoins depuis une semaine. Les professionnels, eux, ne sont pas dupes, et ils savent que la donne géopolitique dans le monde vient de changer radicalement.

La bonne nouvelle n’est pas tant que les perspectives d’une troisième guerre mondiale aient été repoussées, mais que les décisions spectaculaires du parlement de Londres et du président Obama dans un contexte d’une telle gravité se trouvent à réhabiliter la notion du gouvernement « of the people, by the people and for the people », pour reprendre les mots de la Constitution des États-Unis, une notion en directe opposition avec celle de « souveraineté supranationale constituée de l’élite intellectuelle et des dirigeants des grandes banques du monde », mise de l’avant, comme nous l’avons vu plus haut, par les promoteurs du Nouvel ordre mondial.

En même temps qu’ils annoncent un retour à la démocratie, les développements de la dernière semaine annoncent le retour au premier plan des États-Nations, le cadre nécessaire à l’exercice de la démocratie, comme la chose vient si bien de nous être rappelée.

Pour les Québécois que nous sommes, ces événements constituent un rappel de l'importance de la conjoncture mondiale dans l'évaluation de notre situation. Tout retour à la démocratie et à la préséance des États-Nations sur un Nouvel ordre mondial et les forces qui tentent à la fois de nous déposséder de notre identité, de notre droit à choisir notre avenir politique, et de notre patrimoine collectif, constitue un motif d'espérer que la partie n'est pas irrémédiablement perdue et que nous sommes encore dans la course.

Si, dans des conditions adverses, le temps peut jouer contre nous, il en va tout autrement lorsque les circonstances se mettent à être favorables, et c'est le cas maintenant. Il ne nous reste plus qu'à prendre nos affaires en main, et à nous assurer qu'elles demeurent entre nos mains.

Nous avons repris nos affaires en main en chassant le PLQ du pouvoir il y a un an, et en accordant un mandat minoritaire au PQ. Aux prochaines élections générales, nous devrons nous assurer que nois affaires demeurent entre nos mains en accordant au PQ un mandat majoritaire.

Trente six heures après sa mise en ligne, le texte qui suit a été repris sur les sites suivants :

Au Canada :

http://www.mondialisation.ca/le-parlement-britannique-desavoue-son-premier-ministre-et-laisse-tomber-les-etats-unis-une-defaite-majeure-pour-les-promoteurs-du-nouvel-ordre-mondial/5348728

En France :

http://www.comite-valmy.org/spip.php?article3879

http://www.alterinfo.net/Une-defaite-majeure-pour-les-promoteurs-du-Nouvel-ordre-mondial_a94596.html

http://lucien-pons.over-blog.com/article-le-parlement-britannique-desavoue-son-premier-ministre-et-laisse-tomber-les-etats-unis-une-defaite-119925949.html

http://eclaireurcitoyen.canalblog.com/archives/2013/09/08/27975562.html#c57472242

http://www.alvinet.com/actualite/articles/syrie-une-defaite-majeure-pour-les-promoteurs-du-nouvel-ordre-mondial-par-richard-le-hir-18416413.html

En Algérie :

Le texte apparaît en pp. 6, 7 et 8 de la version papier de l'édition d'aujiourd'hui du quotidien d'Alger « La Nouvelle République »
http://lnr-dz.com/pdf/journal/journal_du_2013-09-08/lnr.pdf

et sur la version en ligne du journal
http://lnr-dz.com/pdf/journal/journal_du_2013-09-08/lnr.pdf

En Iran :

http://french.irib.ir/info/international/item/273793-syrie-une-d%C3%A9faite-majeure-pour-les-promoteurs-du-nouvel-ordre-mondial-par-richard-le-hir

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55 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    28 novembre 2015


    Voici ce qui prouve que illuminatis sont des incensés qui ne pourront jamais établir le moindre gouvernement mondial des ténèbres sur terre.
    1/ Agée 2:8 dit que Satan n'est propriétaire ni de l'or ni de l'argent
    Ce qui signifie que le système monétaire et financier planétaire que Lucifer et ses illuminatis essaient d'imposer sur terre est une vaine illusion d'ombre évanescente.
    2/ Jude verset 25 dit que Satan n'a ni Gloire, ni Majesté, ni Majesté, ni Force, ni Puissance.
    Voyez-vous un être rebelle aussi dépourvu établir un quelconque gouvernement mondial ici sur terre?
    3/ Colossiens 2:2-3 dit que Satan n'a ni Sagesse ni Connaissance.
    Voyez-vous un être rebelle dénué de toute Sagesse et de toute Connaissance établir un quelconque gouvernement mondial des ténèbres ici sur terre?
    4/ Luc 10:22 dit que rien du tout mais alors rien du tout n'appartient à Satan.
    Voyez-vous une créature rebelle qui ne possède absolument rien établir son prétendu gouvernement mondial ici sur terre?
    5/ Luc 10:21 dit que Lucifer n'a aucune Seigneurie dans le ciel et n'a aucune Seigneurie sur terre.
    Voilà qui est on ne peut plus clair. les illuminatis s'agitent donc vainement et n'impressionnent aucun Chrétien Né de Nouveau Véritable. Vous laisseriez-vous impressionner par une ombre?
    6/ Matthieu 28:18 dit que Satan rigoureusement aucun Pouvoir dans le ciel et aucun Pouvoir ici sur terre.
    7/ Luc 10:19 a établit le Chrétien Né de Nouveau comme Maître sur Satan pour marché impunément sur tout sa tête et écraser copieusement sa tête.
    Les illuminatis sont semence de Lucifer et le Chrétien Né de Nouveau est le Maître établit par DIEU sur Lucifer. Question à un dollar ( sans pyramide illuminatis au recto bien sûr): qui est donc le Vrai Maître du monde?
    Sentez-vous libres de partager partout cette Bonne Nouvelle
    Shalom
    Rev. Apôtre Joseph TOUBI
    josetoubi@yahoo.com

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    20 septembre 2015


    Shalom,
    Ouvrez donc votre Bible dans le Livre de Daniel et lisez y l'écroulement du prétentieux projet de gouvernement mondial des ténèbres. DIEU montra en songe à Nebucadnestar et révéla à Daniel l'écroulement final des soi disant "nouveaux maîtres du monde"
    Shalom.
    Rev. Apôtre Joseph TOUBI

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    3 octobre 2013

    2/2
    ✔ Nouvelle-Zélande. Bill English, le ministre néo-zélandais des Finances est favorable à la solution chypriote pour porter secours aux banques en difficultés, qu’il a adaptée à la Nouvelle Zélande avec l’Open Bank Resolution (OBR). L’OBR prévoit qu’en cas de faillite d’une banque, tous les déposants subiront une ponction immédiate sur leur épargne pour financer le plan de secours de la banque.
    ✔ Canada. Le Canada est également en train de proposer la méthode du « bail-in » dans le cadre de la préparation du budget du gouvernement. Le nouveau budget propose de mettre en place un régime de bail-in pour les banques du Canada d’une importance systémique. Cette proposition est datée du 21 Mars, ce qui implique qu’elle est antérieure à la mise au point de la solution chypriote.
    « Cela signifie que les gouvernements du monde considèrent désormais que notre argent constitue une partie de la solution en cas de faillite future de grandes banques », écrit Snyder.
    Il n'y a plus d’endroit offrant une garantie totale pour placer son argent. Plus que jamais, il est impératif de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier, et de répartir ses actifs sur différentes sortes de supports au sein de plusieurs banques/institutions financières. Ceux qui s’en abstiendront et qui placeront toute leur fortune dans une seule banque ne devront pas se montrer surpris si un jour une grande partie venait à disparaitre à la suite d’une décision officielle.
    http://www.express.be/business/fr/economy/la-confiscation-de-lepargne-devient-une-tendance-mondiale/196450.htm

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    3 octobre 2013

    'La confiscation de l'épargne devient une tendance mondiale'
    Maintenant que le « bail-in » (c'est-à-dire le sauvetage d’une banque effectué en mettant les déposants à contribution, comme cela a été fait à Chypre, ndlr) est devenu une pratique acceptée tout autour de la planète, aucun compte bancaire et aucun fonds de pension ne sera plus jamais en sécurité à 100% », écrit Michael Snyder sur « The Economic collapse ». Il cite des exemples qui indiquent que cette pratique s’est en effet généralisée dans le monde au cours des derniers mois :
    ✔ Pologne : Reuters rapporte que le gouvernement polonais a annoncé mercredi dernier qu’il allait transférer à l’Etat plusieurs actifs détenus par des fonds de pension privés pour réduire la dette nationale. L’association des fonds de pension polonais a jugé que cette décision était inconstitutionnelle parce que le gouvernement s’est emparé de certains de leurs actifs privés sans leur proposer la moindre compensation.
    ✔ Islande. Ce pays a été salué pour sa gestion de la crise financière. Cependant, le ministère des Finances vient de proposer de limiter la garantie des dépôts bancaires à 100.000 euros. Cette mesure ne manque pas de rappeler que l’Europe a érigé la solution adoptée à Chypre (c'est-à-dire la mise à contribution forcée des déposants détenant plus de 100.000 euros en compte) en « modèle » , d’autant qu’en parallèle, des contrôles de capitaux ont été mis en place, qui ont permis de limiter les sorties de capitaux à 6 milliards d’euros.
    ✔ Europe. Jeudi dernier, les ministres des Finances de la zone euro ont approuvé un plan qui promeut la méthode du «bail-in» comme la méthode type pour porter secours aux banques « too big to fail » à l’avenir. Ce plan prévoit que les clients titulaires de dépôts supérieurs à 100.000 euros seront les premiers à subir des pertes en cas de tombée en faillite de la banque. Les contribuables ne seront plus mis à contribution qu’en dernier ressort.
    ✔ Italie. Un « bail-in » est actuellement organisé pour la banque Monte dei Paschi, la plus ancienne banque italienne. En clair, la banque ne paiera plus d'intérêt sur 481 millions d'obligations hybrides. Ces titres ont été choisis en particulier, parce qu’ils n’offrent aucune protection ni aucun recours à leur détenteur. Les clauses de leur règlement prévoient que l’absence de paiement des intérêts de l’emprunter ne sera pas considérée comme un défaut de paiement. Il ne semble pas que ce sauvetage devrait concerner d’autres titulaires de comptes privés, mais cela montre que les officiels européens sont déterminés à appliquer la solution du bail-in en cas de chute d’une banque.

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    1 octobre 2013

    « Le retour des risques… »
    Cela fait à peine une semaine qu’Angela Merkel a été triomphalement réélue chancelière d’Allemagne et, comme prévu, dans nos éditions précédentes et depuis plusieurs mois… c’est à nouveau le bazar le plus complet en Europe.
    Comme nous l’avions vu hier, l’Italie est dans une situation politique compliquée et dans une situation économique digne d’un coma dépassé. Avec plus de 130 % de dette sur PIB et un potentiel de croissance qui sera au mieux compris entre 0 et 1 % de croissance et des taux d’intérêt de presque 5 %, il ne faut pas être bien fort en maths pour comprendre que, quelle que soit la façon dont vous allez tourner et retourner le problème… l’Italie est morte, l’Italie est en faillite. Ce n’est qu’une question de temps et de capacité de la BCE à faire tenir encore quelques temps ce château de cartes qui menace de s’effondrer chaque jour au moindre souffle d’air.
    Justement… le « Put Draghi »… c’est le concept, dans les salles de marché, qui désigne l’activation d’un LTRO massif par la BCE et l’achat de bons du Trésor, c’est-à-dire d’obligations souveraines (inférieures à trois ans) en cas de problème. Pour le moment, les marchés croient dur comme fer que si tout devait aller mal, la BCE interviendrait pour se substituer aux marchés et financer l’Italie quand bien même il faudrait pour cela faire quelques entorses aux règles et statuts régissant le fonctionnement de la Banque centrale européenne.
    Le petit problème qui risque néanmoins de se poser c’est que les Allemands ne l’entendent pas de cette oreille, en tout cas par leur cour constitutionnelle, ce qui (si c’était le cas) aurait des conséquences dramatiques dans la mesure où l’euro ne tient que et uniquement parce que tout le monde veut croire que Mario Draghi, qui n’a encore rien fait, ferait bien tout ce qu’il faudrait s’il le fallait et que ce serait suffisant… Fondamentalement, rien n’est moins sûr. Cela reste une croyance qui repose uniquement sur l’idée que l’on sauvera l’euro quel qu’en soit le prix car il n’y aurait en cas inverse qu’une seule alternative… à savoir l’explosion de l’euro et de l’Europe.
    En Grèce
    Les autorités politiques s’occupent de la gestion des éventuels coups d’États d’extrême droite et embastillent chefs de partis et députés dans des conditions juridiques plus que douteuses, risquant de prouver, s’il en était encore besoin, au peuple grec que la démocratie a totalement disparu… ou à les relâcher dans quelques jours en en faisant des « martyrs » politiques… bien mauvaise alternative et aucune bonne solution.
    Lire la suite :
    http://www.lecontrarien.com/le-retour-des-risques-01-10-2013-edito?utm_source=Le+Contrarien+Matin&utm_campaign=833aa87399-daily_newsletter_2013_10_01&utm_medium=email&utm_term=0_b6dd3f3e5f-833aa87399-45294689

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    30 septembre 2013



    États-Unis : négociations budgétaires sous haute tension
    Même si un accord était trouvé in extremis sur le budget 2014, la crispation se reporterait sur le plafond de la dette.
    Les marchés étaient nerveux, et dans le rouge, lundi en début d’après -midi à Wall Street, les yeux rivés sur Washington. Une fermeture des services fédéraux à partir de mardi restait possible, voire probable, alors que républicains et démocrates n’avaient toujours pas trouvé d’accord sur le budget 2014, à quelques heures de la fin de l’exercice budgétaire 2013.
    En début d’après-midi, la majorité démocrate au Sénat, comme prévu, a rejeté un projet de loi de finances voté par la Chambre des représentants, contrôlée par les républicains, dans la nuit de samedi à dimanche. Le texte, qui ne couvre que la période jusqu’au 15 décembre, prévoit le report d’un an de la réforme du système de santé. Un autre texte supprime une taxe sur les appareils médicaux qui doit contribuer au financement de l’« Obamacare », la loi la plus emblématique du premier mandat de Barack Obama.
    Un grand nombre de républicains, notamment de la frange la plus droitière du parti, veulent à tout prix empêcher l’application de cette loi, qu’ils jugent bureaucratique et d’inspiration socialiste, bien qu’elle ait été validée par la Cour suprême en 2012. Mais les démocrates refusent de transiger. Le chef de la majorité démocrate au Sénat, Harry Reid, l’avait fait comprendre en maintenant à 14 heures le début des débats, alors qu’il aurait pu l’avancer. Cette provocation a été qualifiée d’ « arrogance à couper le souffle » par le chef de file des républicains à la Chambre, John Boehner.
    Les démocrates font le pari que, en cas de fermeture des services fédéraux, l’électorat en fera porter la responsabilité aux républicains. C’est ce qui s’était passé en 1996, quand le gouvernement avait fermé pendant trois semaines. Bill Clinton avait été réélu triomphalement dix mois plus tard. D’après un sondage CNN, en cas de fermeture des services fédéraux, 46 % des Américains jugeraient que c’est la faute des républicains, contre 36 % qui en imputeraient la responsabilité à Barack Obama.
    Il n’était donc pas exclu que les républicains reculent finalement à la toute dernière minute, pour éviter une nouvelle crise qui écornerait l’image du pays. Et porterait préjudice à l’économie. En cas de fermeture des fonctions non essentielles de l’appareil fédéral, plus de 800.000 personnes seraient en congé sans solde. Ce manque à gagner se traduirait dans leur consommation. Sans parler des effets indirects négatifs de la fermeture des musées et des parcs nationaux sur l’industrie du tourisme, par exemple.
    Barack Obama a annoncé qu’il parlerait ce mardi aux responsables du Congrès, mais il a répété qu’il ne négocierait pas sous la menace d’une paralysie.
    Lire la suite:
    http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0203036993876-etats-unis-le-senat-rejette-le-budget-611636.php

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    30 septembre 2013

    « Après le calme, la tempête ? »
    Mes chères contrariées, mes chers contrariens !
    Je dois vous avouer qu’en parcourant les informations, les dépêches et les rumeurs ce week-end, j’en suis resté assez pantois. Cela m’arrive rarement. D’où l’idée justement de vous en parler.

    En gros, tout va bien, l’eau coule au robinet, la lumière s’allume et votre supermarché du coin est bien approvisionné. Si vous avez encore un boulot, votre carte bleue marche, et comme l’État n’a pas encore fait faillite si vous êtes retraité… vous avez reçu votre dernière pension. Allumez la télé et les âneries d’usage sont bien diffusées. Tout semble donc normal. Tout ?
    Eh bien non ! Alors accrochez-vous, je vous emmène faire une petite promenade à travers le maquis des informations toutes plus réjouissantes les unes que les autres.
    Rumeurs confirmées de coup de l’État en Grèce
    Tout provient d’un article du Guardian qui explique que les réservistes des forces spéciales ont appelé officiellement à renverser le gouvernement grec qui ne dirige plus dans l’intérêt du peuple, ce qui, soit dit en passant, n’est tout de même pas tout à fait faux. Ce qui restait une rumeur s’est trouvé confirmé de fait par les arrestations massives qui ont touché ce week-end la direction du parti Aube dorée (tendance nazi/fasciste). Effectivement, les « zautorités » grecques commencent à frissonner de peur… et de vous à moi, elles ont bien quelques raisons ! Officiellement, tous les députés et grands chefs du parti d’extrême droite ont été arrêtés dans le cadre de l’enquête sur le décès d’un militant d’extrême gauche assassiné par un membre d’Aube dorée… toute similitude avec l’affaire Méric serait purement fortuite.

    Officiellement, c’est donc la raison. Officieusement, l’armée appelant à un coup d’État et le parti d’extrême droite étant la vitrine politique de l’armée… il n’y a qu’un pas que je saute allègrement pour en conclure que les jours de la démocratie grecque semblent bien comptés.
    L’Italie sans gouvernement
    Évidemment, Berlusconi a fini par faire des siennes tout en sachant que Mario Monti n’a rien réglé et que Letta (le Premier ministre qui vient de tomber) n’a pas fait grand-chose non plus à part augmenter encore un peu plus l’endettement italien… mais il n’y peut rien puisque la dette est hors de contrôle.

    Résultat ? Eh bien Beppe Grillo (vous vous souvenez, l’horrible et méchant populiste) est devenu un oracle puisqu’il avait prédit il y a six mois qu’il se passerait ce qu’il se passe aujourd’hui, c’est-à-dire six mois après…
    Lire la suite:
    http://www.lecontrarien.com/apres-le-calme-la-tempete-30-09-2013-edito?utm_source=Le+Contrarien+Matin&utm_campaign=7fafe9d1d8-daily_newsletter_2013_09_30&utm_medium=email&utm_term=0_b6dd3f3e5f-7fafe9d1d8-45294689

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    30 septembre 2013

    Un monde basé sur la dette
    Comment un monde endetté de $250 mille milliards et nageant dans plus de $1 million de milliards de produits dérivés sans valeur peut-il s’en sortir? Évidemment, il ne peut pas, parce que c’est un monde supporté par des jambes de monnaie de papier sans valeur... des jambes qui deviennent de plus en plus longues et de moins en moins stables jour après jour, vu que des milliards s’ajoutent à la dette chaque année.
    Que ce soit en Europe, aux États-Unis, au Japon ou dans plusieurs autres pays, la situation est devenue totalement irréparable. Mais, comme je l’ai dit dans des articles et interviews récents, ce n’est pas seulement que la situation est irréparable, mais il semble que nous soyons à la fin d’un cycle économique qui a débuté à la fin du Moyen-Âge. J’ai déjà écrit à ce sujet, en 2009, dans un article intitulé « Les années sombres sont là ». Les cycles économiques majeurs prennent beaucoup de temps à se développer et, si nous sommes maintenant au début d’un ralentissement important de l’économie mondiale, les gens qui vivent aujourd’hui ne connaîtront que le tout début de cette baisse. Mais, malheureusement, ce début entraînera des chambardements importants et très déplaisants qui n’épargneront presque personne.
    Nous venons de vivre un siècle de fausse prospérité, basée sur de la monnaie imprimée et du crédit. Ces 100 dernières années, nous avons eu la création de la Fed aux États-Unis (une banque centrale appartenant à des banquiers privés, qui l’ont créée et la contrôlent) et du système bancaire fractionnel (permettant aux banques d’utiliser l’effet de levier de 10 à 50), qui ont fait exploser la dette gouvernementale et créé un marché de produits dérivés de plus de $1,4 million de milliards. C’est ce qui explique principalement pourquoi l’économie mondiale a pris tant d’expansion, ce dernier siècle et, particulièrement, ces 40 dernières années. Ces quatre jambes très vacillantes, i.e. l’impression monétaire des banques centrales, l’usage de l’effet de levier par les banques, les emprunts gouvernementaux et la fabrication de produits dérivés, ont créé un monde de richesse illusoire et de prospérité illusoire. Il y a également une totale absence de valeurs morales ou éthiques. Nous sommes à l'étape finale d’une ère d’extrême décadence, une ère qui, malheureusement, ne peut bien finir, et qui finira mal.
    https://fr.goldbroker.com/news/etat-reel-economie-mondiale-inquietant-320.html

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    27 septembre 2013

    Olivier Delamarche & Pierre Sabatier BFM Business 23 Septembre 2013
    http://www.youtube.com/watch?v=D1jyrPjlpUQ

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    27 septembre 2013

    Nicolas Doze sur BFM Business : l’escroquerie des chiffres du chômage
    Vive la baisse du chômage et l’inversion de la courbe… Sauf que c’est faux, et que le gouvernement dépense de l’argent public, c’est-à-dire les impôts de demain pour financer non pas une politique de l’emploi mais une politique d’assistanat avec les emplois aidés dits d’avenir… qui vont coûter de surcroît plus cher que ce qui a été budgété.
    Le gros bug des chiffres du chômage - Nicolas Doze
    http://www.youtube.com/watch?v=FI6tL_RPnKM&feature=youtu.be

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    27 septembre 2013

    Simulation de séisme à Charlevoix (Québec)
    La Grande Secousse de Charlevoix, le nom donné à un exercice visant à préparer la population à un tremblement de terre, a eu lieu jeudi matin.
    Près de 12 000 personnes de cette région, où plusieurs séismes se sont produits dans le passé, y ont participé.
    Il s'agissait du tout premier exercice québécois visant à préparer la population à un tremblement de terre.
    Inspirée du «ShakeOut» de la Californie, la simulation a consisté en la diffusion d'une bande sonore sur les ondes de la station radiophonique CIHO-FM invitant les participants à se baisser, à s'abriter sous une table et à s'y agripper pendant une minute.
    Éric Houde, directeur des opérations au ministère de la Sécurité publique du Québec, a qualifié l'exercice d'excellent. Il veut déjà travailler à la tenue d'une seconde simulation du même genre.
    Source:
    http://www.lapresse.ca/actualites/national/201309/26/01-4693338-simulation-de-seisme-a-charlevoix.php

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    27 septembre 2013

    Selon l'Université de l'Utah, un total de 130 tremblements de terre a secoué le parc national de Yellowstone entre le 10 septembre et le 15 septembre mais la plupart sont trop petits pour être ressentis.
    Bob Smith est un géophysicien qui a passé les 53 dernières années à surveiller l'activité sismique dans et autour de la caldeira de Yellowstone. Depuis tout ce temps, il a déclaré avoir été récemment témoin de deux essaims de séismes simultanés. Puis, la semaine dernière il en a détecté trois.
    «C'est assez remarquable », a déclaré Smith. « Comment un essaim peut se rapporter à un autre ? Un essaim peut-il en entraîner un autre ? »
    Les réponses ne sont pas claires quoique que Smith eu déclaré que sans doute au moins deux des essaims pourraient être liés.
    Selon les Stations sismologiques de l'Université de l'Utah, la séquence des essaims a commencé le 10 septembre et s'est concentrée autour de Lewis Lake, du bassin de Lower Geyser et au nord-ouest du bassin de Norris Geyser.
    Selon des notes de presse « Normalement une grande partie de la sismicité dans Yellowstone se développe dans des essaims ».
    " C'est trop inhabituel pour être honnête ", a déclaré Smith en expliquant qu'en général les séismes ne sont pas ressentis en dessous de la magnitude de 3,0 sur l'échelle de Richter. La fourchette des derniers essaims s'étale entre 0,6 et 3,6 degrés de magnitude.
    Selon un communiqué de presse de l'Université de l'Utah, les stations vont continuer " la surveillance sismique du parc de Yellowstone et fourniront des informations complémentaires en cas d'augmentation de l'activité des séismes. "
    http://www.natureworldnews.com/articles/4118/20130923/yellowstone-national-park-registers-130-earthquakes-less-week.htm?fb_ref=natureworldnews.com

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    27 septembre 2013

    Al Gore déclare que les sceptiques de la théorie du réchauffement global causé par l'homme sont dans la même catégorie que les racistes, les homophobes et les alcooliques violents!
    * Ajoutons dans les catégories des "terroristes potentiels" du FBI et des agences de renseignement: les sceptiques du climat, les racistes, les homophobes et les alcooliques violents!

    Al Gore likens skeptics to racists, homophobes and violent alcoholics
    http://www.youtube.com/watch?v=rOM4tFTZr9g

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    21 septembre 2013

    Le FBI instruit les corps de police et les communautés à propos du danger que représentent les multiples catégories de personnes considérées comme étant de potentiel terroriste.
    Le FBI a fait circuler un document, préparé en collaboration avec le BJA, un des organes du Département de la Justice des États-Unis, qui définit les indicateurs permettant de considérer une personne comme étant une menace à la sécurité nationale, nommée par les documents officiels "terroriste potentiel".
    Les définitions du terrorisme sont tellement larges qu'elles incluent les tenants de philosophies libertaires (souveraineté de l'individu, le droit individuel, etc.), les défenseurs de la Constitution américaine, particulièrement du 2ème amendement, les personnes qui s'adonnent à l'autosuffisance, les "survivalistes", les activistes environnementaux, ceux qui dénoncent le système de surveillance globale (Big Brother), les militants de l'Islam et bien sûr, toute personne qui croit que le 11 septembre 2001 est un "inside job".
    Autrement dit, près de la moitié de la population américaine! Une enquête a révélé, cette année, que 48% des Américains doutent ou ne croient pas la version officielle concernant les attentats du 11 septembre 2001.
    Permettez-moi d'estimer à la hausse les résultats de l'enquête...
    http://rethink911.org/docs/ReThink911Survey_Results_PressRelease.pdf

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    21 septembre 2013

    Petit retour en arrière
    Les "militants": une menace à surveiller selon le gouvernement canadien
    Le Canada s'approprie maintenant la définition du "terrorisme domestique" établie par le gouvernement américain qui permet la détention illimitée de toute personne appartenant à un groupe jugé subversif comme les écologistes, les anticapitalistes, les libertariens, les théoriciens du complot, les anti-vaccineux, le "home schooling", ............
    /…La stratégie définit le terrorisme comme étant, notamment, une omission ou une action commise «au nom d'un but de nature politique, religieuse ou idéologique en vue d'intimider la population quant à sa sécurité, entre autres sur le plan économique»…/
    /…Les mesures évoquées pour contrer la menace incluent les poursuites judiciaires, l'inscription sur la liste des entités terroristes, la surveillance, l'enquête, l'échange de renseignements, la prévention et l'éducation de la population…/
    http://www.lapresse.ca/environnement/201202/10/01-4494535-les-ecologistes-une-menace-a-surveiller-selon-ottawa.php

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    21 septembre 2013

    Le "Combatting Terrorism Center" (branche de l'Armée américaine) déclare dans un rapport que toute "opposition au nouvel ordre mondial" est considérée comme du terrorisme potentiel!
    Selon un rapport du "Centre de combat contre le terrorisme" ("Combatting Terrorism Center", CTC), les personnes ou les groupes qui s'opposent au "nouvel ordre mondial" ("gouvernance mondiale") sont considérés comme des terroristes potentiels. Les pages 27-28 et 66.
    Le CTC est un centre de formation de l'armée américaine créé après les évènements du 11 septembre 2001 pour des besoins de formation et de recherches sur le terrorisme. L'expertise du CTC est reconnue au niveau international, pour ses études, ses rapports et ses enseignements sur le terrorisme. Dans un nouveau rapport, novembre 2012, on peut lire que les activistes politiques sont une menace potentielle à la sécurité nationale et que tous ceux qui s'opposent au "nouvel ordre mondial" sont aussi des groupes jugés potentiellement violents et menaçants.
    Les "anti-fédéralistes", selon le rapport, sont un groupe de personnes qui croient que le système politique américain est sous le contrôle de forces externes au gouvernement et que leur objectif est d'établir un gouvernement mondial. Ces "anti-fédéralistes", toujours selon la définition du rapport, auraient la croyance que le gouvernement fédéral est devenu corrompu et tyrannique. Ce groupe dit subversif serait dans l'activisme politique et ferait la promotion des libertés individuelles. Parmi eux sont nommés: les "survivalistes", les milices, les groupes patriotiques, les "pro-armes", certains groupes chrétiens, ainsi que ceux qui contestent la légitimité des impôts. (p.27)
    L'auteur du rapport note, dans la première page, que les opinions exprimées ne sont pas nécessairement celles de l'Armée américaine, mais le rapport adopte tout de même une "ligne de partie" similaire à d'autres rapports gouvernementaux qui associent ces mêmes groupes à du terrorisme domestique.
    Voici le rapport en question:
    http://info.publicintelligence.net/CTC-ViolentFarRight.pdf

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    21 septembre 2013

    Shinzo Abe veut remilitariser le Japon
    Le premier ministre japonais Shinzo Abe a suggéré de modifier la Constitution pour renforcer l'armée et pouvoir combattre aux côtés de l'Amérique partout dans le monde, écrit jeudi 19 septembre le quotidien Nezavissimaïa gazeta.
    La Chine et la Corée du Nord y voient une renaissance du militarisme mais la Russie, pour sa part, ne perçoit pas le Japon en tant qu'ennemi potentiel. Lors de son discours à Tokyo devant le conseil consultatif pour la défense le chef du gouvernement japonais Shinzo Abe a appelé à modifier la Constitution du pays, qui restreint la possibilité d'utiliser les forces armées nationales. Cette mesure permettrait à Tokyo, dès novembre, d'utiliser la force militaire pour la légitime défense collective.
    En clair : Abe souhaite renforcer la puissance militaire du pays et il lui est donc nécessaire de revoir la Constitution, qui interdit l'utilisation de la force sauf pour protéger l'Etat directement.
    Cependant, la révision de la Constitution suscite des débats et une telle démarche demanderait des années, souligne le Wall Street Journal. C'est pourquoi le premier ministre a concentré ses efforts sur un changement d’interprétation officielle de la Constitution, afin de lever l'interdiction d'aider les alliés du Japon victimes d'une agression.
    Le chef du gouvernement affirme que ces changements sont urgents car la situation internationale en Asie se complique. Par ailleurs, les politiciens japonais pointent généralement le réarmement rapide de la Chine et le risque d'une attaque nucléaire de la Corée du Nord.
    Valeri Kistanov, directeur du Centre d'études japonaises à l'Institut de l'Extrême-Orient, note que de cette manière Abe cherche en réalité à renforcer son alliance militaire avec les Etats-Unis. D'après le traité de sécurité nippo-américain, les USA ne protègent le Japon qu’en cas d'agression majeure et si elle est de faible envergure, ce dernier doit se défendre lui-même.
    De son côté, le Japon ne peut pas venir en aide aux Américains s'ils étaient attaqués. Tout au plus il lui est permis d'envoyer des navires de soutien logistique pour les bâtiments américains dans l'océan Indien qui ont participé à l'opération en Afghanistan. Abe souhaiterait transformer le Japon en pays normal, avec une armée normale. Autrement dit, élargir sa sphère d'activité afin qu'il puisse venir en aide aux USA partout dans le monde.
    Les USA ne sont pas emballés par cette perspective. A leurs yeux le Japon a de l'importance en tant qu'allié subordonné, mettant des bases à leur disposition qui servent d'appui pour la dissuasion de la Chine, le contrôle de la péninsule coréenne et même les opérations au Moyen-Orient. Selon Valeri Kistanov, les Américains estiment que leur présence militaire au Japon sert de bouchon pour retenir dans la lampe le génie du militarisme japonais.
    Lire la suite :
    http://fr.rian.ru/presse_russe/20130919/199341668.html

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    21 septembre 2013

    Après les élections allemandes, le retour de la crise de la zone euro ?
    Dans l’attente des élections nationales allemandes, il ne fallait pas parler des problèmes de la zone euro. Angela Merkel ne veut surtout pas perdre des voix en évoquant ce sujet. Son ministre des finances a avoué malencontreusement au cours de la campagne qu’il faudrait encore aider la Grèce, mais de seulement 10 milliards d’euros, pas de quoi s’inquiéter.
    Mais dimanche cette comédie va prendre fin. Non, la Grèce n’aura pas besoin de seulement 10 milliards d’euro mais de beaucoup plus. Le pays s’enfonce dans la crise, il ne pourra pas rembourser sa dette et c’est vers un nouveau plan de restructuration qu’il va falloir s’acheminer. Et ce sera encore plus compliqué que la fois précédente car c’est désormais la Banque Centrale Européenne qui détient une grande partie de cette dette, il faudra donc aussi la renflouer pour éviter qu’elle ne brûle tous ses fonds propres. Le reste est détenu par les fonds d’aide (FESF, MES) garantis par les Etats européens, et il leur faudra également remettre de l’argent dans ces structures.
    Il y a aussi le Portugal qui ne s’en sort pas non plus et ne pourra pas rembourser les 78 milliards d’aide apportés par l’Union européenne et le FMI en mai 2011. Le taux à dix ans dépasse les 7%, la situation n’est pas soutenable. Là encore la restructuration va s’imposer, une partie de cette dette devra être effacée. Les fonds d’aide européens devront, après la Grèce, enregistrer de nouvelles décotes, et les États garants les renflouer… Il y a des élections municipales le 29 septembre, après il faudra rentrer dans le vif du sujet.
    N’oublions pas deux petits pays, Chypre et la Slovénie. Chypre s’enfonce dans la récession, on prévoit au moins 8% de chute du PIB en 2013 ! Comment le pays pourra rembourser les 10 milliards d’euros de son plan de sauvetage ? La Slovénie souffre de son secteur bancaire dont les créances douteuses équivalent à 20% du PIB. Vite un plan de sauvetage !
    Et ensuite ? L’Espagne et l’Italie vont revenir sur la table. Le secteur bancaire espagnol reste très malade, toutes les pertes liées à la bulle immobilière n’ont pas été prises en compte, loin de là. La situation politique chaotique de l’Italie rend l’avenir incertain. Et ces deux pays ne retrouvent pas le chemin de la croissance, tandis que leur dette publique ne cesse d’augmenter. L’Italie vient de connaître son huitième trimestre d’affilé de récession !
    Et ensuite ? Pour la France, jusqu’ici tout va bien, les taux n’inspirent pas d’inquiétude. Mais quand les marchés vont vraiment se rendre compte que le déficit budgétaire de cette année va déraper par rapport aux prévisions, le climat risque de se tendre. Quand ils comprendront qu’absolument aucune réforme structurelle sérieuse n’est mise en place aussi. On verra.
    Lire la suite:
    https://fr.goldbroker.com/news/elections-allemandes-retour-crise-zone-euro-328.html

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    20 septembre 2013

    Pays-Bas: le roi Willem-Alexander annonce la fin de l'État providence
    A l'occasion de la présentation du budget 2014, marqué par la rigueur, le discours du roi, écrit par le Premier ministre Mark Rutte, encourage chaque Néerlandais à "prendre ses responsabilités pour sa propre vie et pour son entourage".
    "A tous ceux qui le peuvent, il est demandé de prendre ses responsabilités pour sa propre vie et pour son entourage", a plaidé le roi Willem-Alexander dans un discours prononcé lors de la présentation du budget 2014 par le gouvernement néerlandais. Le texte, écrit, comme chaque année à cette occasion, par le Premier ministre, Mark Rutte, est un coup porté à l'État providence d'un pays qui en était le modèle.
    "L'État providence classique se transforme lentement mais sûrement en une société de participation", a déclaré le roi lors de ce discours adressé aux deux chambres du parlement. Willem-Alexander a assuré que le passage à une société de participation est particulièrement visible dans les secteurs de la sécurité sociale et des soins de santé sur le long-terme. "L'État providence classique de la deuxième moitié du vingtième siècle est parvenu à des règlementations sur ces terrains qui sont devenues intenables dans leurs formes actuelles", a soutenu le roi.
    Ironie du sort, le souverain a prononcé ce discours après avoir défilé dans les rues de La Haye dans un "Carrosse d'Or", comme le veut la coutume.
    Austérité
    Après le discours royal, le ministre des Finances Jeroen Dijsselbloem a présenté le budget de la cinquième économie de la zone euro pour 2014, avec l'austérité en maître mot. "L'équilibre n'est pas encore revenu dans notre économie", a déclaré Jeroen Dijsselbloem, également président de l'Eurogroupe, lors d'un discours adressé au parlement. L'économie néerlandaise est en récession depuis quatre trimestres.

    Lire le reste :
    http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/pays-bas-le-roi-willem-alexander-annonce-la-fin-de-l-etat-providence_1282784.html

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    20 septembre 2013

    Charles SANNAT : Je vous l’avais bien dit. Le compte à rebours vient de commencer !
    /…La grande nouvelle qui est tombée hier soir à plus de 21h00 est évidemment « l’immense surprise » de la décision de la FED, la Banque centrale américaine, qui a décidé finalement et « contre toute attente », prenant tous les marchés à « contre-pied », de poursuivre sa création de fausse monnaie et de continuer à inonder les marchés…/
    Le compte à rebours vient de commencer !
    Il est donc une certitude ce soir. Peu importe les discours contradictoires auxquels vous êtes soumis. Peu importe l’espérance de votre voisin qui ne veut pas croire que l’on ne puisse plus rien faire à part contempler l’effondrement qui arrive, inéluctable. Le compte à rebours vient de commencer. Il est désormais clair et limpide pour tous que nous n’avons plus aucun choix à part celui de la fuite en avant avec toutes les conséquences que l’on connaît à l’avance.
    Alors je vais laisser la parole à une voix officielle avec qui, pour une fois, je partage l’analyse et le constat. Ce n’est cette fois-ci pas moi qui vous dis de vous préparer mais le Roi des Pays-Bas à sa population dans un discours exceptionnel. Écoutez-le, car lui, au moins… vient de prévenir officiellement son peuple, sa population, ce qui change des propos lénifiants d’une Moscovici aussi menteur qu’un arracheur de dent, d’un Ayrault au charisme d’huître (je sais, c’est méchant pour les huîtres) ou à la fatuité d’un Hollande.
    C’était mardi… au Parlement :
    « L’État-providence classique se transforme lentement mais sûrement en une société de participation.

    À tous ceux qui le peuvent, il est demandé de prendre ses responsabilités pour sa propre vie et pour son entourage. »
    Le message n’est-il pas clair ? Limpide ? Préparez-vous et vite.
    Quant au président de l’Eurogroupe, néerlandais lui aussi, il a rajouté après le roi :
    « Une solution rapide et sans douleur n’existe pas… »
    Je vous l’avais bien dit aussi. Mais au-delà de la satisfaction intellectuelle d’avoir raison, les temps qui s’annoncent seront sombres. Préparez-vous. Et cela tient en peu de chose. Maison à la campagne avec terre, potager et permaculture, sans oublier les poules !
    De l’or et des boîtes de conserves. Il y a plein d’autres choses à prévoir et anticiper mais avec ces trois paramètres, vous aurez la base indispensable pour faire face à ce qui arrive.
    http://resistanceauthentique.wordpress.com/2013/09/20/charles-sannat-je-vous-lavais-bien-dit-le-compte-a-rebours-vient-de-commencer/

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    20 septembre 2013

    BIS: la banque la plus puissante du monde annonce The Crash
    19 septembre 2013
    La Banque des règlements internationaux (BRI) traduit la situation actuelle sur les marchés financiers comme pire qu'avant la faillite de Lehman. L'avertissement de la BRI pourrait être la raison pour laquelle la Réserve fédérale américaine a décidé de continuer indéfiniment à imprimer de l'argent: les banques centrales ont perdu le contrôle…
    Lire la suite :
    http://investmentwatchblog.com/bis-the-most-powerful-bank-in-the-world-announces-the-crash/#tw87rWELjdjWRLQh.99

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    19 septembre 2013

    La FEMA se prépare à une catastrophe nationale prévue pour le mois d'Octobre
    La FEMA a émis quelques appels d'offres pour la région N°3 (Washington DC, Philadelphie) et ayant pour date limite de livraison le 1er Octobre, cela a suffi pour déclencher une vague de panique sur le net.
    Ces appels d'offres portent essentiellement sur des rations d'eau, des repas préparés, des vêtements chauds et des antibiotiques pour 100 000 personnes, ce qui laisse entendre que l'on serait dans le cas de figure usuel consistant à pourvoir aux besoins d'une population sinistrée comme ce fut le cas l'année dernière avec l'ouragan Sandy et comme c'est le cas aujourd'hui avec les sinistrés des inondations du Colorado.
    Ces commandes relèvent donc des attributions normales de la FEMA et elles ne sont guère étonnantes dans le contexte des changements climatiques actuels. Seul l'avenir nous dira si la FEMA aurait pu faire preuve de clairvoyance quant au timing de ces éventuels sinistres.
    La vidéo ci-dessous, en anglais, montre les préparatifs massifs déployés par la FEMA en vue d'une catastrophe nationale. Sur le site des appels d'offre du gouvernement fédéral on trouve plusieurs sollicitations de la FEMA qui demandent des fournitures et installations d'urgence pour 100 000 personnes qui travailleront à l'intérieur de cellules de gestion médicale, réparties dans 1000 campements abritant 100 personnes chacun. La FEMA demande que la livraison des fournitures soit assurée dans un délai de 48h.
    La FEMA demande des vêtements médicaux pour 100 000 personnes, des pantalons et chandails, 1000 abris d'urgence, de l'essence, des douches et salles de bain portatives, de l'équipement d'hygiène, des millions de litres d'eau en bouteille, etc.
    Le commentaire d'un des entrepreneurs semble confirmer l'existence de centres qui seront opérationnels lors d'une catastrophe, qu'il nomme des "camps". Il dit que le scénario d'Armageddon sous-entendu par ces appels d'offre ne lui permet que d'assumer la responsabilité des 20 camps en Californie, de 5 dans l'Oregon et de 5 à Washington...
    http://www.youtube.com/watch?v=yNuPJZ9H69U

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    19 septembre 2013

    La Maison Blanche se prépare à une cessation des fonctions gouvernementales
    La Maison Blanche a déclaré que les agences fédérales doivent se préparer à un arrêt partiel du gouvernement à partir du 1er octobre le temps que le Congrès parvienne à un accord.
    Le bureau du Budget a envoyé une note aux chefs d'agence leur demandant d'être " préparé à l'éventualité d'une défaillance. "
    Selon la note, " Le gouvernement veut éviter qu'une défaillance des crédits puisse se produire". " le congrès dispose d'assez de temps pour empêcher une défaillance" et " l'administration est prête à travailler avec le Congrès ".
    Cette note de service intervient alors que la possibilité d'un arrêt du gouvernement a augmenté au cours des derniers jours. Mardi, Greg Valliere du Potomac Research Group a pronostiqué les chances d'un arrêt à 25 % contre 10 % il y a un mois.
    Chris Krueger , un analyste de Washington chez "Guggenheim Securities" a pronostiqué les chances d'un arrêt à 40% mercredi. Son pourcentage optimiste de 60 % étant fondé sur " la foi aveugle", parce qu'il y a peu ou pas de preuves pour suggérer que la Chambre, le Sénat et la Maison Blanche puissent convenir d'un palliatif dans les temps. "
    Le président de la Chambre John Boehner a annoncé mercredi que la Chambre va chercher à adopter une résolution législative continuelle qui maintiendrait le financement aux niveaux de la loi de séquestration actuelle. Mais elle ira au Sénat, où elle sera aussitôt enterrée et le président Barack Obama ne sera pas en mesure de la promulguer.
    Pendant ce temps, Obama a fait un plaidoyer passionné devant le Business Roundtable mercredi à Washington où il a invité certains des meilleurs dirigeants d'entreprises de la nation pour implorer les républicains d' éviter un arrêt et de trouver un accord sur le plafond de la dette .
    Obama a déclaré " Il va être important pour vous tous, je pense de comprendre dans les prochaines semaines ce qui est en jeu et de vous assurer d'utiliser votre influence de la manière à revenir à ce que l'on appelle un ordre normal ".
    " Vous pouvez faire les choses d'une manière qui reflète les désordres inhérents à la démocratie, mais vous ne pouvez promettre l'apocalypse tous les trois mois . Je pense que pour nous le moment en venu d'affirmer une fois pour toutes que nous ne pouvons-nous permettre ce genre de jeux. "
    Le mémo complet du bureau du budget est disponible ci-dessous:
    http://www.scribd.com/doc/169159286/White-House-government-shutdown-memo
    http://www.businessinsider.com/white-house-government-shutdown-debt-ceiling-deadline-2013-9

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    19 septembre 2013

    Israël première société sans argent?
    Le gouvernement a autorisé, ce mardi, la création d'un comité qui se penchera sur les moyens d'éliminer l'utilisation de l'argent pour ainsi empêcher les citoyens de tricher sur leurs impôts. Le comité sera présidé par Harel Locker, directeur du cabinet du Premier ministre.
    Les transactions en argent comptant peuvent avoir lieu sans la supervision du fisc, mais les transactions électroniques permettent un suivi beaucoup rigoureux de celles-ci. Les membres du comité comprendront un haut-gradé de la police israélienne, un membre de l'administration fiscale, le président de l'autorité gouvernementale sur le blanchiment d'argent et le terrorisme, et d'autres fonctionnaires de l'État.
    Selon bon nombre de ces fonctionnaires, l'argent est mauvais car il permet aux individus de fuir leurs responsabilités en matière de paiement des impôts. Dans une économie sans argent, tous les dossiers seront électroniques et la collecte des impôts se fera avant que l'argent n'arrive dans les comptes. Les fonctionnaires du Bureau du Premier ministre ont déclaré qu'il est reconnu que l'argent comptant est un élément clé dans l'économie clandestine et le blanchiment d'argent. Il permet un large fossé entre les revenus déclarés et réels, avec l'effet correspondant sur les recettes fiscales. En éliminant la trésorerie, croient-ils, il sera possible d'élargir la base d'imposition et de prévenir le blanchiment d'argent. Le comité doit étudier la question sous tous ses angles et faire des recommandations au cabinet du Premier ministre.
    Traduction libre de l'article trouvé sur:
    http://www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/172028#.UjkPdo1OQ54

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    18 septembre 2013

    Éric Zemmour : Syrie une triple défaite française. RTL.
    17 septembre 2013
    http://www.youtube.com/watch?v=2mKFw6p8ky4

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    18 septembre 2013

    Olivier Delamarche & Marc Riez: Yellen ne voyait rien et ne voit rien…
    16 septembre 2013
    http://www.youtube.com/watch?v=-m3i-qAIQug

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    18 septembre 2013

    Peut-on parler de la Syrie.
    16 septembre 2013
    http://www.youtube.com/watch?v=utN-Y63kzdE

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    16 septembre 2013


    EN SYRIE, CAPTURE D’OFFICIERS EUROPEENS COMBATTANT AVEC AL-QAIDA
    15 Septembre 2013
    Ils sont belges, français, hollandais et britanniques et ils ont été faits prisonniers par l’armée arabe syrienne dans la ville de Qusseir. Ces officiers de pays « civilisés » combattaient avec les égorgeurs d’Al-Qaïda pour faire triompher les valeurs des droits de l’homme ! Parmi ces égorgeurs, il y a aussi des européens de « nationalité » islamique, ceux qui sont issus de la diversité ! Un jour ou l’autre, c’est à Paris, Bruxelles et Londres qu’ils hurleront Allah Akbar.
    http://www.tunisie-secret.com/EN-SYRIE-CAPTURE-D-OFFICIERS-EUROPEENS-COMBATTANT-AVEC-AL-QAIDA_a610.html

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    13 septembre 2013

    Nigel Farrage fustige les vas-t-en guerre européens !
    https://www.youtube.com/watch?v=G1Zrk-eTtf8

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    12 septembre 2013

    Syrie : L’initiative russe dans sa véritable dimension !
    L’initiative avancée par la Russie, pour contrer les États-Unis décidés à attaquer la Syrie, établit de nouvelles équations et de nouveaux équilibres traduisant les nouvelles réalités imposées par l’Axe de la résistance sur le terrain ; équations qui ont révélé le coût d’une telle agression pour les États-Unis, leurs alliés, leurs agents dans la région et surtout pour l’entité sioniste, maintenant que la Syrie, l’Iran et la Résistance libanaise ont fait comprendre que cette entité recevra sa part de « la contre-attaque défensive » en réponse à l’agression étatsunienne.
    … Soutenir les efforts de l’État syrien dans son combat contre le terrorisme sera, dans les prochaines semaines, le cadre des activités de la Russie sur le plan international ; cette initiative ayant créé les conditions de nouvelles avancées sur le terrain en faveur de la Syrie. En l’occurrence, c’est ce dont témoignent les cris, les jérémiades et l’hystérie des pays impliqués dans l’agression, qui ont vu échouer leurs tentatives de destruction de l’État syrien et dont le dernier espoir était de faire pencher la balance en faveur des gangs terroristes d’Al-Qaïda dirigés par Bandar bin Sultan…
    Lire la suite…
    http://www.mondialisation.ca/syrie-linitiative-russe-dans-sa-veritable-dimension/5349391

  • Archives de Vigile Répondre

    12 septembre 2013

    Comment les services occidentaux ont fabriqué « l’attaque chimique » de la ghouta
    Thierry Meyssan analyse les contradictions et les incohérences des services secrets états-uniens, britanniques et français à propos du prétendu massacre chimique de la ghouta.
    Thierry Meyssan : Les services occidentaux sont sûrs à 100% de choses qui ne sont pas logiques :
    1. Ils pensent que des gaz de combat peuvent être discriminants entre des hommes et des femmes.
    2. Ils ont observé la préparation des gaz de combat mais ne sont pas intervenus pour empêcher leur usage. Par contre, se proposent de punir ceux qui en ont fait usage.
    3. Ils expliquent que des enfants ont été tués le 21 août alors que les vidéos sont antérieures et que ces enfants proviennent des familles qui soutenaient l'État syrien et le gouvernement de Bachar al-Assad.
    4. Ils affirment disposer d'interceptions téléphoniques. Mais ce ne sont pas eux qui ont réalisé ces interceptions téléphoniques.
    5. Et, enfin, l'affaire de « la ligne rouge » puisque d'après le chef du Comite joint du Renseignement britannique, Jon Day, la Syrie aurait utilisé 14 fois auparavant des gaz de combat. Mais sans que jamais ceci ne soit clairement attesté. Pourquoi 14 fois avant ? Parce que 14 fois c'est le nombre d'usages par les États-Unis d'armes chimiques en Irak, en 2003-2004. Et, évidemment, ça serait simplement la quinzième fois qui permettrait de franchir la fameuse « ligne rouge » qui nécessiterait une riposte de la part des grandes puissances.
    Le massacre de la ghouta : les contradictions des services secrets occidentaux
    TM : Le gouvernement des États-Unis et celui de la France assurent que l'Armée arabe syrienne, l'armée légitime de l'État syrien a procédé à un massacre chimique dans la banlieue de Damas, dans la ceinture agricole de la ghouta, qui entoure Damas, le 21 août dernier.
    Alors, je vais vous montrer que cette affirmation est complètement fabriquée et qu'elle ne correspond aucunement à la réalité. Pour cela, je vais d'abord m'appuyer sur les documents publiés très officiellement par le gouvernement des États-Unis, par celui du Royaume-Uni et par celui de la France.
    Lire la suite…
    http://www.voltairenet.org/article180196.html
    http://www.youtube.com/watch?v=MeCJuGYILMg#t=305
    Les versions officielles…ouais!
    Le sarcasme est à son comble sur le net!
    Voici un exemple!
    http://www.youtube.com/watch?v=CYtlfNlAjhk
    Il se passe beaucoup de choses aux USA en ce moment...??
    http://www.youtube.com/watch?v=FT554nnaFew
    FULL COVERAGE: 2 Million Bikers Rally To Washington , DC 9-11
    http://www.youtube.com/watch?v=NWMksT4_GOI
    2 MILLION BIKERS RALLY INTO WASHINGTON, DC Remembering
    http://www.youtube.com/watch?v=6wrW_YJGjNo

  • Archives de Vigile Répondre

    11 septembre 2013

    M. Le Hir, je partage votre (impressionnante) analyse et espère que nous voyons juste.
    Merci pour cette analyse, c'est un encyclique que vous venez de produire là.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 septembre 2013

    Je vous cite, M. Le Hir :
    « ... projet de gouvernance mondiale dont certaines élites font la promotion active depuis plus de 50 ans. »
    À ma connaissance, un des objectifs de ce fameux projet de gouvernance mondiale est la disparition éventuelle pure et simple des États-nations souverains.
    Le truc utilisé? D’abord les endetter au maximum pour s’en faire des alliés dans ses coûteuses chevauchées militaires (OTAN) pour ensuite les saigner par ses banques, FMI, etc). Pensons à la Grèce, l’Espagne, le Portugal, et ainsi de suite.
    Je ne veux pas passer pour une rabat-joie ou une défaitiste, mais ai-je raison de m’inquiéter pour l’avenir du Québec? Comment une entité politique comme le Québec peut-elle encore (rêver) de devenir un État-nation souverain, englué comme il est dans un pareil maelström de courants contraires? Et surtout maléfiques.
    C’est à cette question que vous répondez lorsque vous dites qu’il faut voter pour accorder un mandat majoritaire au P.Q. C’est notre seule planche de salut. Et qu’ici sur Vigiles l’on cesse de compter dans notre propre but en s’en prenant aux mauvaises cibles, comme c’était le cas, il n’y a pas si longtemps.
    Au fait, M. Le Hir, un super BRAVO pour vos chroniques sur la situation actuelle, notamment sur les projets diaboliques de cette élite ou engeance mondiale composée d’Illuminati psychopathes qui dirige le monde.
    Bien à vous,
    May West

  • Archives de Vigile Répondre

    10 septembre 2013

    Ça me fait plaisir parce que, en général, quand le consensus se remet à rêver, c’est là que les claques sont données généralement. C’est ce qui est en train d’arriver, il faut un peu anticiper les choses! Il ne faut pas regarder simplement ce que le FMI vous annonce être tombé il y a de ça 6 mois déjà. On s’en fiche complètement! Le FMI, ça n’a aucun intérêt! Les prévisions du FMI, elles ont toujours été fausses! Ça n’a aucun intérêt! Le seul truc qui est intéressant, c’est que l’on voit que tous les moteurs s’éteignent les uns après les autres; tous les moteurs économiques s’éteignent les uns après les autres! Et on a l’impression que tout va bien…??? On avance à reculons…
    On ne peut pas régler un problème si l’on pense toujours de la même façon lorsqu’on l’a créé…
    Olivier Delamarche
    Olivier Delamarche, 09 Octobre 2012
    http://www.youtube.com/watch?v=QTYneF0Uvyg

  • Archives de Vigile Répondre

    10 septembre 2013

    Les marchés vont s’effondrer et les milliardaires sont déjà en train de prendre la poudre d’escampette !
    Il y a en gros deux parties dans cet article.
    La première est assez descriptive et démontre que certains milliardaires, et non des moindres, sont tout simplement en train de fuir les marchés boursiers américains comme européens. Bref, ils se retirent !
    Parmi eux, que des très grands riches très connus, type Warren Buffet, John Paulson, Georges Soros. Il s’agit de garçons très sérieux ! Si eux s’en vont, je vous conseille vivement de vendre vos dernières actions si vous avez encore !
    Ils revendent tout, mais alors tout et surtout ce qui est considéré comme de très belles valeurs comme Intel, Johnson & Johnson, Procter & Gamble et Kraft Foods, Sara Lee ! Ils se débarrassent également comme de la peste de tous leurs titres sur des valeurs bancaires comme JP Morgan, Goldman Sachs etc. !
    La deuxième partie de cet article est plus économique, même clairement économique et tente d’expliquer comment une correction de 90 % (vous avez bien lu) des cours des actions est désormais envisagée par les plus grands acteurs sur les marchés financiers !
    C’est un analyste du nom de Wiedemer qui explique son scénario sur lequel, d’après cet article, repose la fuite de nos grands milliardaires.
    Que nous dit Wiedemer ?
    Tout commence avec la stratégie imprudente de la Réserve fédérale qui a imprimé une quantité massive d’argent à partir de rien pour tenter de stimuler l’économie. Ce sont les fameux « quantitative easing » dont on vous rebat les oreilles depuis presque 5 ans désormais.
    Pour lui, « ces fonds ne sont pas allés dans l’économie mais sur les marchés. Mais il y a une certitude mathématique. Tout cet argent finira par passer tous les barrages et l’inflation fera un bond ».
    http://www.24hgold.com/francais/actualite-or-argent-que-de-funestes-previsions-.aspx?article=4507408258G10020&redirect=false&contributor=Charles+Sannat

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    10 septembre 2013

    Les membres du Congrès qui ont eu accès aux preuves classées secret défense sur la Syrie déclarent qu’elles ne prouvent rien du tout.
    Les preuves secrètes du dossier syrien ne parviennent pas à prouver qu’Assad a fait usage d’armes chimiques.
    …En refusant de divulguer les données sous-jacentes même aux membres du Congrès, l’administration rend impossible pour quiconque souhaiterait le faire, de juger de façon indépendante si ces affirmations sont correctes ou non. »…
    …En résumé : la course vers la guerre se fonde sur des renseignements biaisés, et rappelle beaucoup l’affaire irakienne…
    http://www.mondialisation.ca/les-membres-du-congres-qui-ont-eu-acces-aux-preuves-classees-secret-defense-sur-la-syrie-declarent-quelles-ne-prouvent-rien-du-tout/5349010
    Via : http://fr.sott.net/article/16851-Les-membres-du-Congres-qui-ont-eu-acces-aux-preuves-classees-secret-defense-sur-la-Syrie-declarent-qu-elles-ne-prouvent-rien-du-tout

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    10 septembre 2013

    Le point de vue de Thierry Meyssan sur une éventuelle intervention américaine en Syrie.
    Préparatifs de guerre régionale
    …Si les États-Unis devaient attaquer la Syrie, ce ne serait pas pour « punir le régime » d’un crime qu’il n’a pas commis, mais pour le renverser, comme cela a été fait en Libye. Cette guerre n’aurait de sens que si elle va jusqu’au bout car son unique but serait de conserver le statut d’hyper-puissance des États-Unis, capables de détruire qui ils veulent et se moquant de la Charte des Nations Unies.
    Dans cette perspective, il s’agirait de reproduire l’opération libyenne : des navires et l’aviation bombarderaient l’ensemble du dispositif politique et militaire syrien jusqu’à son anéantissement. Puis, une colonne de plusieurs centaines de blindés saoudiens, pilotés par des « opposants syriens » récemment recrutés dans des camps de réfugiés, occuperait la capitale…
    Thierry Meyssan à Damas (Syrie) le 9 septembre 2013
    http://www.voltairenet.org/article180160.html

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    10 septembre 2013

    M. Le Hir, votre esprit de synthèse me laisse bouche bée !

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    9 septembre 2013

    Ce témoignage pourrait faire l'effet d'une bombe, Pierre Piccinin un enseignant belge détenu par les djihadistes pendant 5 mois en Syrie a déclaré aux médias que ce sont les rebelles qui auraient utilisé des armes chimiques et non le régime de Bachar El Assad. Une info qui fut bien évidement passée sous silence par les grands médias héxagonaux mais qui fit néanmoins la une des journaux belges.
    https://www.youtube.com/watch?v=2eWmYOkqfJg

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    9 septembre 2013

    Plaidoyer pour la paix en Syrie
    Cet appel, émanant d’anciens hauts fonctionnaires de l’ONU, vient d’être publié par les quotidiens Le Temps(Suisse) et Le Monde (France).
    http://www.lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=4786

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    8 septembre 2013

    Invité sur les panels de Radio-Canada, Charles-Philippe David, titulaire de la Chaire Raoul Dandurand de l'UQAM, va nous ressortir le même tissu de conneries dans le processus de propagande mensongère de guerre qui revient avant chaque intervention pour influencer l'opinion publique et tenter de nous la faire accepter.
    Anne-Marie Dussault, souriante soulèvera les erreurs de parcours des rebelles avec toute une pocheté d'euphémismes en dommages collatéraux. Et on passe à un autre sujet.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 septembre 2013

    Un petit retour en arrière avec Michel Collon.
    Hier et aujourd'hui!
    Analyse du Moyen Orient par Michel Collon 1/2
    http://www.youtube.com/watch?v=jxfHPiMH_2g
    Analyse du Moyen Orient par Michel Collon 2/2
    http://www.youtube.com/watch?v=rJRRYnIlq_g

  • Archives de Vigile Répondre

    7 septembre 2013

    La vidéo du jour : Michel Collon déconstruit la propagande à la base d'une intervention en Syrie.
    Lors de l'émission" Ce soir ou jamais !", l'essayiste Michel Collon a déconstruit les principes de la propagande à la base d'un discours guerrier qui fonde une probable intervention militaire en Syrie ayant pour finalité l'accaparement des richesses naturelles du pays.
    http://www.youtube.com/watch?v=APDYLnLfTDM

  • Martin Perron Répondre

    7 septembre 2013

    Merci pour ce texte M. Le Hir. Voici que nous y sommes. Je veux dire que nous prenons de plus en plus conscience de l'énorme escroquerie qu'est devenu le monde dans lequel nous vivons. Le message que vous exprimez aurait le mérite d'être repris d'une façon ou d'une autre dans les grands médias du Québec et d'être connu de tous les Québécois.
    Pierre Hillard, spécialiste du mondialisme, dit que d'une certaine façon, le mondialisme est né avec la conquête de la Nouvelle-France par l'Angleterre. Voilà un lien qui serait intéressant à exploiter dans nos cours d'histoire et votre texte pourrait certainement abreuver les discussions et les questionnements des étudiants comme des professeurs.

  • Stéphane Sauvé Répondre

    7 septembre 2013

    _____
    Autre piste. Qui fut nommé président de la commission d’enquête du 11 septembre?
    Nul autre que Henry Kissinger (« Kiss anger »). Il dût démissionner quelques semaines après sa nomination, ce dernier ne voulant pas que l’un de ses clients (http://en.wikipedia.org/wiki/Kissinger_Associates) fasse partie de l’enquête.
    Qui était son client? Le « gouvernement » de l’Arabie Saoudite. Qui est son deuxième client depuis quelques années? La Chine.
    C’est le propre des « élus ». Gagner coûte que coûte. Comment font-il? Ils financent et conseillent les deux partis qui s’opposent et il attendent innocement que le gagnant se révèle.
    Peu importe l'issu finale, les fins stratèges sont, au final, LES véritables gagnants. Comme une lettre à la poste...Même les plus brillants se font prendre à leurs trucs de magie...http://www.youtube.com/watch?v=HmITyoY0J-g
    Ce est le plus triste dans tout cela, c’est que les juifs de bonne volonté comme les Québécois qui souhaitent le bien pour nous tous, sont sacrifiés à l’autel de la cupidité et de l’avarice.
    C’est ce qui s'est produit durant la Deuxième Guerre mondiale, des juifs ont été sacrifiés par et à cause d'une mafia juive...une mafia pas très différente de celle qui a main mise sur le Québec (elle est italienne, québécoise, juive) l’argent étant leur principal motif d’union et... de corruption.
    _______
    Tout près de chez nous maintenant.
    Pour que l’indépendance véritable puisse se faire au Québec, nous devons viser la tête de l'hydre.
    Elle se trouve dans les Marais de Sagard. Mais attention, ne s’approche pas qui veut.
    Regardez ici, comment les Desmarais ont préparé la défense de leur quartier général. Avoir dans ses poches, les Charest, Bouchard, Rousseau, Chrétien, Mulroney, Martin n’était pas suffisant. L’armée canadienne devait aussi être sur l'échiquier. On s’est organisé pour se faire des amis en haut lieu: http://www.myvirtualpaper.com/doc/lesoleil-cahiers-speciaux/voltigeurs_4mars/2012022901/8.html#8 -
    Prière de noter, que le manège militaire de Québec, (en particulier sa fondation), a changé dernièrement son site Web. Impossible maintenant de savoir qui sont les bienfaiteurs privés. L'ancien site nous informait que les plus riches au monde s'y trouvaient...et cà, c'est inquiétant. Refuge de ces derniers au Québec ? Une recherche est à faire. Desmarais ne laisse rien au hasard.
    Je le dis, je le répète. La seule stratégie utile et disponible est le ralliement de nos forces. Pour ce faire, nous devons cartographier nos forces et les faire arrimer sur une base stratégique.
    Vigile doit passer à une autre vitesse. Les articles de Le Hir, tout aussi instructifs soient-ils, ne servent à rien si nous n’agissons pas sur l’information fournie.
    Qu’on se le tienne pour dit.
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    Oui à un PQ majoritaire. C'est le moins pire des scénarios dans le contexte d'une guerre imminente.

  • Stéphane Sauvé Répondre

    7 septembre 2013

    Navré pour le côté un peu brouillon de ce qui suit.
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    « J’espère qu’il a raison », me disais-je tout en lisant votre article.
    Puis quelques heures après sa lecture, l’implacable réalité revenait en force, « les oligarques croient mordicus en cette guerre, c’est par elle, qu'une fois de plus, ils veulent sauver leur peau ». Tout devient subjectif et imprévisible à partir du moment où l’on croit qu’il y a plus à perdre à ne pas faire la guerre que le contraire.
    Rappelons-nous les insipides arguments officiels donnés par les néocons pour expliquer la chute des tours du World Trade Center!
    Comment les « fabricants » de cette attaque ont-ils pu croire que leurs arguments passeraient comme du beurre dans la poêle? Monsieur Le Hir donne la réponse : les Rothschild et cie savaient et savent toujours compter sur leurs alliés clés : les « mass medias ».
    L’endoctrinement du peuple s’est fait et se fait toujours par ce moyen. Pas différent pour cette fort probable guerre en Syrie.
    Mais quel est le motif?
    Il est triple. La main mise sur les réserves de pétrole dans un contexte de peak oil, la protection du dollar (veau d’or) et... la construction du troisième temple de Jérusalem. Eh oui... et rien d’ésotérique là-dedans!
    Dans les trois cas, l’aveuglement est criant.
    Mais entre nous, comment peut-on s’attendre à autre chose que cette « certitude certaine » de ces « élus », qui font la pluie et le beau temps depuis qu’ils contrôlent la production de la masse monétaire et depuis, que dans leur culture, point de salut pour celui qui ne fait pas partie des leurs?
    Allons-y avec quelques pistes.
    On apprends qu’Israel a vendu des droits pétroliers sur le territoire Syrien aux Rothschild http://www.craigmurray.org.uk/archives/2013/02/israel-grants-oil-rights-in-syria-to-murdoch-and-rothschild/ - L’’omniprésence des israeliens au congrès est un fait notoire. Hilary Clinton, Kerry, Samuel, Kissinger... tous des frères de sang, unis par la terre patrie : Israel.
    De l’autre côté, on attends (et on veut) un messie chez une frange de ces « élus » (quoi de mieux qu’une guerre apocalyptique?) et chez l’autre frange tout aussi religieuse, mais cette fois pour leur veau d’or, il est urgent de créer diversion - http://whatreallyhappened.com/WRHARTICLES/allwarsarebankerwars.php .
    L’or n’est plus dans les voutes (http://www.zerohedge.com/news/2013-07-19/jpm-eligible-gold-plummets-66-one-day-total-gold-fresh-all-time-low), le dollars est sur le point de tomber, et les fraudeurs avec un grand « F » sentent la soupe chaude ... » une guerre est parfaite pour créer diversion ». On l’a fait à moindre échelle ici, avec la perte de 40 milliards de la Caisse de dépôt.
    Pour le dire simplement, quelqu'un quelque part doit mettre le feu dans la baraque pour bruler les preuves...

  • Christian Archambault Répondre

    7 septembre 2013

    "LE PARLEMENT BRITANNIQUE DÉSAVOUE SON PREMIER MINISTRE ET LAISSE TOMBER LES ÉTATS-UNIS
    Une défaite majeure pour les promoteurs du Nouvel ordre mondial"
    Tout ça me semble plutôt être de la poudre aux yeux.....

  • Archives de Vigile Répondre

    7 septembre 2013

    Dans les prochains jours, la paix est possible en Syrie.
    Thierry Meyssan appelle à clore la crise syrienne comme le fut celle de Suez, en appelant à une « session extraordinaire d’urgence » de l’Assemblée générale des Nations Unies.
    J'Y CROIS. ÇA URGE!
    L’Assemblée générale des Nations Unies doit se saisir de la question et interdire à ses membres d’attaquer la Syrie.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 septembre 2013

    Un texte fort intéressant sur le nouvel ordre mondial que souhaiteraient certains faucons, sur le dos de tout le monde.
    C'est intéressant dans la mesure où, en lisant ce texte, il y a des espoirs que les faucons malveillants ne parviennent pas à leurs fins.
    Bref, en lisant ce texte, à mon grand plaisir, j'ai bon espoir que le nouvel ordre mondial, rapace, n'est peut-être pas pour demain.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 septembre 2013

    Premièrement, le plus décevant est d'être rendu aux années 2000 et être encore aux prises avec des guerres.
    Tous croyaient il y a une trentaine d'années que les années 2000 allaient enfin apporter la civilisation, la fin des conflits, une vie décente pour tous.
    Mais c'est presque le contraire qui se passe et c'est drôlement déprimant.
    La guerre étant l'ultime diversion, je crois que c'est le cas avec ce projet d'attaque en Syrie.
    Le Système, en particulier aux États-Unis mais partout en Occident, est aux prises avec une montée sans fin de la pauvreté (fermetures d'usines en particulier dûes au déplacement de la base industrielle de l'Occident vers l'Asie).
    Et étant donné qu'on ne veut pas, en haut lieu, s'occuper d'améliorer le niveau de vie des citoyens appauvris, on préfère détourner l'attention vers un ennemi extérieur commode.
    Aussi, les révélations concernant la surveillance électronique par les États-Unis d'à peu près tout le monde sur la planète a terni l'image de "modèle de démocratie" dont se targuait les États-Unis et cela a probablement rendu les dirigeants du Système nerveux de la réaction des populations.
    Et ces dirigeants, pour une raison que j'ignore, ne semblent pas vouloir admettre leurs erreurs, chercher à les réparer comme en démantelant la surveillance électronique.
    Ces dirigeants pourraient aussi, pour combattre la crise économique qui sévit, établir quelque chose comme un revenu universel pour permettre aux citoyens d'avoir accès à une vie décente malgré les pertes d'emplois.
    Sur ce point, l'un des dirigeants du Système en France, l'ex premier ministre Dominique de Villepin que je félicite pour son ouverture d'esprit, a proposé le revenu universel comme solution pour améliorer le niveau de vie des Français.
    http://www.vigile.net/Dominique-de-Villepin-entend
    Il est malheureux que les grands décideurs du Système n'écoutent pas leur confrère De Villepin, un homme qui s'était opposé à la guerre en Irak et dont j'ai entendu qu'il s'opposait également à celle en Syrie et qui propose, plutôt que la diversion créée par la guerre, le revenu universel pour venir effectivement en aide aux citoyens.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 septembre 2013

    Bravo à toutes les personnes de bonne volonté qui ont contribué à faire échapper la balle aux «va-t-en-guerre».
    Mais maintenant que la balle est dans le camp de la population, celle-ci aimerait bien que ceux qui jouaient contre elle viennent s'expliquer.
    Par exemple, il est évident maintenant que Edward Snowden, Bradley Manning, Julian Assange sont des héros. Donc, les personnes qui les ont attaqué, calomnié, jugé et condamné doivent maintenant venir à la barre des témoins et nous expliquer pourquoi.

  • Lise Pelletier Répondre

    7 septembre 2013

    Bonjour Monsieur Le Hir,
    Tout d'abord merci à vous pour ce grand tour du monde géopolitique des tenants du "nouvel" ordre mondial en guerre contre les intérêts nationaux.
    Le commentaire de Monsieur Galand a devancé ma propre question. Il est vrai aujourd'hui que l'internet déjoue les visées de ces va t'en guerre mais doit-on pour autant croire que leur plan est mort et enterré. Les contenus d'information sur internet ayant nui à leur visée, ils cherchent maintenant à les contrôler en épiant tous les intervenants par Google interposé.
    Le doute sur l'attentat terroriste du 11 septembre 2001 récolte de plus en plus d'adeptes. Les gens savent maintenant jusqu'où ils sont prêts à aller pour obtenir le point de bascule dans l'opinion publique.
    Quel est leur prochain objectif, fort probable que ce sera l'effondrement économique. Quand les peuples et en particulier les enfants ont faim, la corruption des élites au niveau politique, social et affairiste comme on le voit au Québec est là pour remplir les estomacs de quelques-uns. Mais lorsque ces mêmes élites auront faim à leurs tours, on assistera à une nouvelle donnée géopolitique.
    En attendant un mariage princier sera célébré aujourd'hui sur l'Ile Ste-Hélène entre la petite-fille de Chrétien et Desmarais et le prince de Belgique. Les travaux sur le pont Jacques-Cartier ont été interrompus mais apparemment c'est à cause de la température. Ah la nature, c'est la seule au travers des temps qui gagne toujours.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 septembre 2013

    Le Québec derrière Poutine. Les interventions militaires décidées unilatéralement à l'encontre d'un pays souverain, c'est ce que la majorité des membres du G-20 et des pays du monde soutiennent, emportés en cela par le leadership de la Russie. Ce n'est pas tant Assad que défend Poutine, mais d'abord des positions de principes qui sont en accord avec le droit international. Le Québec doit bien voir où logent ses intérêts. Priver le Canada de la possibilité d'intervenir militairement contre le Québec ayant déclaré dans les formes sa souveraineté demeure la meilleure façon d'assurer une transition dand l'ordre et dans la paix d'une souverqineté à l'autre. Que les Québécois ne se trompent pas !

  • Archives de Vigile Répondre

    7 septembre 2013

    Je ne pense pas que ce serait une défaite majeure pour les dirigeants du Nouvel Ordre Mondial. Seulement une prise de conscience plus grande pour eux que le monde aujourd'hui (grâce à Internet) s'éveille de plus en plus à leur projet néfaste et funeste. Peut-être ont-ils pensé que dans la foulée de la série des "succés" faciles obtenus en Tunisie, Libye, Egypte,... et qui ne soulevèrent que modérement l'opinion mondiale, il en serait de même pour la Syrie. Cela ne peut que les obliger à changer de stratégie, sans modifier leur "feuille de route". Autre conséquence: la Russie, la Chine, l'Inde, le Pakistan, ...vont devoir amplifier une politique de protection de leur pays face à l'inéluctable tentative du Nouvel Ordre Mondial. Il faut bien se rendre compte que rien n'est en mesure de frainer leur prise en main du monde. Et qu'ils disposent des armes les plus redoutables à savoir la première d'entre elles: la corruption par l'argent.

  • Henri Marineau Répondre

    7 septembre 2013

    "Nous avons repris nos affaires en main en chassant le PLQ du pouvoir il y a un an, et en accordant un mandat minoritaire au PQ. Aux prochaines élections générales, nous devrons nous assurer que nos affaires demeurent entre nos mains en accordant au PQ un mandat majoritaire."
    Si on prend comme hypothèse que "nos affaires demeurent entre nos mains en accordant au PQ un mandat majoritaire", sommes-nous "assurés" que ce même PQ enclenchera le processus d'accès du Québec à son indépendance pour que "toutes" nos affaires demeurent entre nos mains?