Avons-nous autant de temps à perdre?

Une histoire bienvenue...

...et sus aux prises de becs

Tribune libre

Mme. Morot-Sir,
Vous me disiez récemment que ce qui vous étonnait le plus chez les Québécois c’est cette propension à courber l’échine en tentant d’occulter les pages glorieuses de notre histoire. À ma connaissance, sauf un petit texte dans la Devoir, personne n’a souligné cette date mémorable et cet anniversaire de la naissance de Pierre Lemoyne d’Iberville. Ça prenait une adorable cousine de Provence pour nous le rappeler.
Vos propos, auréolés d’une richesse historique hors du commun, régulièrement, viennent nous rappeler que nous avons une histoire et que nous ferions mieux de ne pas l’oublier, surtout en des moments politiques si perturbés. Vous avez la sagesse et le tact de ne faire la leçon à personne cependant vous nous faites prendre conscience qu’il vaut mieux savoir d’où nous venons pour mieux savoir où l’on va.
Votre propos a apporté un peu d’oxygène bienfaisant dans ce Vigile devenu souvent une arène de combats de coqs où ce but visé de l’indépendance a tendance à disparaître sous l’amoncellement de scories et de lambeaux d’égos.
Aurions-nous, caché derrière nos souris et nos claviers, le courage qu’ont eu des personnages comme Pierre Lemoyne d’Iberville pour chasser les envahisseurs anglais ou devrions-nous baisser la tête dans un grand mouvement d’humilité et accepter que nous sommes nés pour un petit pain? Qu’en pensez-vous? Cessons ces stériles débats à savoir qui devrait être publié et qui ne devrait pas. De ridicules combats de qui a raison et qui a tort. Pendant ce temps, AliBaba Charest et ses 40 voleurs, à l’unisson, nous préparent de sales affaires pour septembre, ça c’est certain, il n’a jamais rien fait d’autre. Pendant que nous discutons du fait que Mme. Marois s’accroche à une illusion de pouvoir, l’ennemi mine le terrain par en dessous comme il a l’habitude de faire, dans le dos, en hypocrite. Même en cette époque de Pierre Lemoyne d’Iberville, les traîtres et les collabos de la trempe des Charest de ce monde devaient exister. Il a quand même su combattre et remporter des victoires éclatantes. Nous pouvons faire de même si nous sortons de nos petits cocons ouatés de mégaoctets et de notre esprit étroit et revanchard. Le monde est vaste, le Québec aussi.
Ivan Parent

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Ivan Parent403 articles

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Pianiste pendant une trentaine d'années, j'ai commencé
à temps partiel d'abord à faire du film industriel, de la vidéo et j'ai
fondé ma compagnie "Les Productions du LOTUS" Les détails seront visibles sur mon site web.
Site web : prolotus.net





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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    21 juillet 2011

    "dans le dos, en hypocrite."... Comme vous avez raison, Ivan, trop de sourires en face, et de commérages dans le dos. Ne pas baisser les bras, c'est user de son influence, à l'étranger, pour que des ex-gouvernements alliés le redeviennent. Le Québec aura besoin des pouvoirs internationaux. Sinon, comme au Soudan, il faudra céder l'entièreté de nos ressources naturelles, et encore, on nous demandera de faire la révérence.

  • Claude G. Thompson Répondre

    21 juillet 2011

    Monsieur Parent,
    Vous écrivez : […Cessons ces stériles débats à savoir qui devrait être publié et qui ne devrait pas. De ridicules combats de qui a raison et qui a tort…] […Nous pouvons faire de même si nous sortons de nos petits cocons ouatés de mégaoctets et de notre esprit étroit et revanchard. Le monde est vaste, le Québec aussi…]
    Le monde est vaste, c’est vrai, mais certains esprits sont étroits. Ainsi, certains combats, plutôt que d’être menés avec armes et fracas, le sont avec les mots et les idées. Que vous trouviez stériles certains combats, c’est votre droit. Que vous jugiez qu’ils le sont l’est encore. Que vous ayez pour autant raison est une tout autre affaire. Que vous croyiez qu’il s’agit d’étroitesse d’esprit ou d’attitude revancharde, c’est également votre droit. Que vous jugiez qu’il en est ainsi l’est encore. Que vous ayez pour autant raison est également une tout autre affaire.
    Je dois vous avouer franchement que vos remarques font insulte à mon intelligence et que rien ne justifie que vous jugiez ainsi de ce qui s’est écrit hier sur Vigile suite au refus de M. Frappier de publier des textes de M. Archambault.
    Nous voulons tous la même chose et je suis de ceux qui ne désirent pas que soient rejeter ceux-là mêmes dont l’œuvre, l’engagement social, artistique et citoyen sont autant de preuves de l'intérêt de ce qu'ils ont à partager, pour des raisons ou à la faveur d’arguments qui ne tiennent pas la route.
    Je vous répondrai, à votre manière, que nous n’avons pas de temps à perdre à débattre à partir d’arguments stériles et sans fondements comme ceux que vous amenez ici.
    En toute amitié,
    Claude G. Thompson