C'est à prendre ou à laisser.
5 septembre 2013
@ S Sauvé
Il n’y a rien d’un nouveau point de vue dans cette analyse. Saut peut-être mon objection à l’immigration, qui n’a rien mais rien à voir avec quelque obsession à l’égard des immigrants. Bien au contraire… Cette analyse a toujours fait partie de l’arsenal péquiste. Il fallait seulement que les premiers apparatchiks péquistes, ceux des premiers temps, s’en retournent, et qu’une nouvelle garde prenne la place pour que ce type d’analyse- un « type » d’analyse parmi d’autres- retrouve un « type » de pertinence.
Je sais que cela pourrait vous surprendre : Pauline Marois n’a jamais été un apparatchik des temps anciens. Bien au contraire… Et, contrairement à ce qu’une partie de la « mouvance » indépendantiste croit, nous n’avons pas besoin de leaders charismatiques- nous n’en avons jamais manqué- nous avons besoin de ce que pourtant nous avons déjà : quelqu’un qui a du flair et qui a du caractère. Sans flair politique, le « caractère » se révèle souvent être du mauvais caractère. De cela aussi,hélas, nous n’en avons pas manqué… depuis même les débuts du P.Q. !
Je crois que Pauline Marois et tout son gouvernement sont en pleine ascension. Contrairement aux apparatchiks des temps anciens, ni elle ni son gouvernement ne perdent leur temps à essayer de convaincre le West Island que l’Indépendance est souhaitable. Ils agissent et se mettent au diapason de l’électorat du Nous.
Il serait temps que toute la « mouvance » prenne la mesure, (comme Pauline Marois que plus grand monde n’attendait), la bonne mesure et toute la mesure de la journée du 4 septembre 2012 (l’élection d’un gouvernement minoritaire) puis surtout de la soirée du même 4 septembre (l’attentat). Quant à moi, il y a là une fin de cycle historique et le début d’un nouveau qui pourrait être, lui, tout aussi Historique…
Rien n’est gagné encore. Comme d’habitude, c’est à Vigile d’être sur la bonne barricade. Bonne chance.