Mme Marois fait de son mieux

Indépendance - le peuple québécois s'approche toujours davantage du but!

Mme Marois fait avec une armée qui marche et qui parade depuis longtemps. Elle fait de son mieux, elle suit, marche et parade.
Peu importe le fignolage ultime du « Plan », s’il arrivait que la prochaine élection échappe au P.Q., si les libéraux, notre côté sombre, gagnaient une quatrième élection de suite*, ce serait une fin rapide de la carrière politique de Mme Marois. Cela est facilement prévisible, mais ne serait pas si grave.
Mais la troupe de marcheurs du P.Q., après avoir désavoué un chef de plus, n’aurait rien de plus pressé que de faire le post mortem suivant : nous nous sommes présentés devant l’électorat avec l’image de défenseurs fidèles du Québec à l’intérieur du Canada. Nous avons repris et présenté au peuple les demandes historiques de tous ses gouvernements passés, incluant les gouvernements fédéralistes. Tous reconnaissent notre loyauté. Le peuple souverain, de québécois et de québécoises, ne nous a pas élus. Il serait temps de prendre acte que le peuple souverain du Québec ne veut pas de la souveraineté, et n’aspire pas à la liberté.
Next ! Y-a-t-il un aspirant …avec un nouveau plan… tout blanc ?
Laplante a raison : on se voit plus aller !
*Cela pourrait indiquer alors un changement très profond de l’électorat, et laisser présager une 5ieme et 6ieme victoire du P.L.Q. : le phénomène allant dans le sens de la multiculturalisation du Québec, en même temps que son vieillissement.


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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    8 juillet 2009

    Admettant que madame Marois fasse de son mieux, il n'en reste pas moins que le "mieux" de madame Marois est, à mon avis, le "PIRE" aux vues de la masse populaire québécoise. Et, je l'entends.
    Malgré une carrière politique impressionnante, malgré l'estime que nous portons aux valeureux combats de celle-ci, malgré son engagement digne d'un paragon d'authenticité à promouvoir l'indépendance du Québec, madame Marois ne parvient pas à réunir dans sa personne, cette qualité particulière qui déclanche une adhésion enthousiasme suffisante pour ranimer la moindre ardeur chez les Québécois. C'est désagréable de l'avouer et sans doute beaucoup plus désagréable de le lire.
    Mais, c'est ça ... Je crois que mon opinion a le mérite d'être vraie. Je ne prétend rien de plus.
    Et c'est en celà que le "mieux", exécuté en toute bonne volonté peut, fort injustement aux yeux de l'intéressée, s'avérer être le "PIRE" auprès de ceux qui aspirent à un leader doué de caractéristiques d'exception, capable de canaliser les forces vives en présence. Ce phénomène entraîne une désaffection contagieuse : Ce qui explique que le PQ s'enlise et croupit
    lamentablement.
    Moi, personnellement, je me suis désaffiliée du Parti parce que j'estime que, dans l'état actuel des choses, rien ne nourrit ma fougue des quarante dernières années, rien n'animera mon implication, celle que j'ai apportée par le passé. Je suis plus que déçue..., je suis amère ! On m'a dépossédée de ma foi.
    Estelle Lebel

  • Marcel Haché Répondre

    14 juin 2009

    @ P.Cloutier
    Je dois m'être mal exprimé.Peut-être que le titre de mon texte n'est pas véritablement annonciateur de mon argumentation.
    Au sondage de Vigile,je suis dans la toute petite minorité..
    Je pense quand même que Mme Marois est meilleure que son parti.Quant à votre argumentation,je pourrais très facilement la faire mienne.
    Mais le P.Q. reste un parti arc-en-ciel qui continue son chemin au gré des conjectures.Comment pourrait-il en être autrement?
    Le P.Q. s'est donné si longtemps le rôle de simple ccompagnateur du peuple québécois.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 juin 2009

    FAUX ET ARCHI FAUX. Le plan Marois est un plan d'affirmation nationale, c'est-à-dire un parti qui veut se faire élire avec une plate-forme électorale provinciale classique et, une fois élu, poser des gestes provinciaux, c'est-a-dire :
    1 - freiner et combattre les ingérences du gouvernement fédéral ;
    2 - assumer tous les pouvoirs provinciaux ;
    3 - occuper tout l'espace dans les compétences partagées ;
    4 - revendiquer de nouveaux pouvoirs.
    Tout cela est une démarche provinciale, provincialiste, provincialeuse que tout gouvernement provincial autonomiste peut poser.
    Dans le cadre de ce plan, le PQMarois a mis aux poubelles :
    1 - l'article 1 qui a toujours été depuis 40 ans au PQ de "réaliser la souveraineté du Québec" pour le remplacer par : "faire progresser le Québec en attendant son accession au statut de pays".;
    2 - le projet de pays, accompagné d'un budget d'un Québec souverain et l'obligation d'en faire le thème de l'élection ;
    3 - l'obligation à court terme de tenir un référendum.
    La stratégie du PQMarois est complètement opposée à celle votée lors du congrès de 2005. Elle ne vise pas à réaliser la souveraineté en proposant aux électeurs un projet de pays suivi d'un référendum, mais de gouverner la province de Québec en protégeant l'identité québécoise et en cherchant à faire des gains auprès du gouvernement fédéral.
    Comme on dit souvent : à vaincre sans péril on triomphe sans gloire.
    Avant de déclarer péremptoirement que les québécois ne veulent pas de l'indépendance, il faudrait tout d'abord commencer par leur proposer un projet de pays concret et emballant lors d'une élection et de vérifier les résultats.
    Si Mme Marois se fait battre ce ne sera pas sur un projet de pays, ce sera sur un projet de province inodore incolore et sans saveur.
    Les québécois sont écoeurés des simpiternelles chicanes provinciales-fédérales. Ils veulent passer à autre chose. Et autre chose c'est l'indépendance ou le Canada comme il est.
    Encore faut-il leur proposer l'indépendance, ce que le PQMarois ne fait et ne fera pas.
    Alors exit Pauline.....personne ne va pleurer.
    Pierre Cloutier