À tous les "MAIS"

À tous les Trudeau, les Ryan, les Polèse. À bien d'autres aussi.

Tribune libre

S’il suffisait d’une toune, d’un Plan, ou même d’une Union*, pour affranchir un peuple, il y a belle lurette que le Québec serait un état indépendant. Nous sommes loin du compte. La responsabilité passée du P.Q. est indéniable. Sa responsabilité actuelle ne l’est pas moins. Affirmer cela, ce n’est pas charger, ni basher, ni trouver un bouc émissaire, ou compensatoire, ni rien. Ce n’est pas non plus jouer les Cassandre. C’est souhaiter un redressement pour enfin sortir d’une pédagogie de… pacotille, qui mène nulle part.
Mais sommes-nous si loin du compte, de l’indépendance ?
Le Québec a beaucoup dérivé depuis 1995.Dérivé pour le mieux, précisons-le. Pas seulement pour le pire. Mais le pire existe aussi. Cela, indéniablement. Et là, le P.Q. n’y est pour rien, ou si peu.
Dérivé, le Québec, au loin du Canada, vers lui-même. Séparé presque. Politiquement annexé, je veux bien, mais séparé, à l’écart, indifférent au Canada. L’opinion publique québécoise n’est pas du tout en phase avec la canadienne. Pas encore, du moins. Et toute une panoplie de sondages et d’études pourraient sans doute témoigner que le Québec est une société radicalement distincte de celle du R.O.C. Qui se perçoit comme une telle société.
Dénationalisée aussi, certes, de plus en plus, et c’est un grand malheur, mais ni plus ni moins, probablement moins, que la société, plutôt les sociétés, du Canada lui-même. Que celles des États-Unis eux-mêmes. Et cette séparation, ce retrait, cette tenue à l’écart de notre société, ne concerne pas seulement les institutions, qu’on en revienne, cela concerne aujourd’hui au premier chef l’esprit et le cœur de tout un peuple. Le cœur toujours plus fidèle que l’esprit. Le peuple toujours plus fidèle que les élites. L’électorat, plus que les partis.
Le Québec, le peuple québécois, a finalement accédé en français à la modernité. Le français n’est pas ringard. L’indépendance non plus. Ce sont les fédéralistes québécois qui le sont.
Ce serait une triste ironie—infiniment triste-- qu’après avoir surmonté tant d’adversités, après s’être constitué en société moderne, le peuple québécois ne puisse pas fixer définitivement son avenir au moyen d’un état-nation. Nous en sommes si proches. Surtout, nous en sommes maintenant tellement capables.
Même nos ennemis politiques le reconnaissent.** Et des indépendantistes devisent sur leurs divisions ? Certains s’y trouvant des missions. Pendant qu’au même moment, le P.Q. avance encore à petits pas, lents et convergents. Après 36 ans ! Non mais Cal%*&/ gK5 2/…Et nous serions dans la bonne direction ? Le temps jouerait en notre faveur ? Il faudrait en plus se taire*** ? Se taire pour ne pas offenser l’unanimité devenue nécessaire ?
Nécessaire, l’unanimité, mais pour quoi ? Plutôt pour qui…
A-t-on déjà oublié qu’il y a peu de temps, le P.Q. -- notre vaisseau amiral !-- formait la deuxième opposition à l’Assemblée Nationale, avec notre idéal dans sa poche ?
Faut-il expliquer longtemps, ici sur Vigile, que ce n’était pas d’avoir été « radical » que le P.Q. avait été reconduit près du poulailler de l’Assemblée Nationale, près du poulailler de l’Histoire ? Et nous tous avec lui. Et plutôt radicalement, en effet. Personne alors, parmi les nombreux « j’étais-je-suis-je-serai-souverainiste-moi-aussi-MAIS », ne s’était avancé pour prononcer le mot mérite.
« Le Québec que nous méritons… »Ben voyons… Re-Cal%*%$de…
Si ce n’est pas çà une pédagogie de pacotille, qu’on m’explique.
Je maintiens: wake up P.Q. Allez ! Allez ! Il y a une cause nationale. Il y a surtout et encore un peuple québécois qui s’en réclame. Il y a une telle chose que le droit à l’auto-détermination, qui est le fond de commerce d’un parti indépendantiste.
Enfin, il y a l’indépendance, méritée de tous les francophones d’Amérique du Nord, mais que les seuls québécois sont en mesure de revendiquer maintenant. C’est afin de n’oublier personne, se mettre enfin en règle avec nos sans-voix de partout ailleurs, que l’indépendance est à faire ici. Elle est à faire pour nous et pour eux. Cela est possible, et va dans le sens de l’Histoire.
Vive l’indépendance !
* Y-a-t-il quelqu’un pour plaider la désunion ?
** Le P.M. Charest lui-même, en fonction de P.M.
*** Il y a une révolution en cours, la révolution internet.


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10 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    9 juillet 2009

    Mes excuses...
    Si je vous ai insulté, sachez que ce peut être possible, et si c'est le cas, cela m'a échappé et est absolument contre ma volonté. Je vous prie de m'indiquer en quoi, si tant est, pour que j'en convienne et m'amende. Dans cette attente recevez malgré tout d'avance mes plus plates excuses si j'ai pu vous paraître insultant. ET vous pardonne de l'avoir été autrement que par ce que je dénonce ici.
    Si jamais nous pouvons revenir sur terre, je propose que vous me disiez dans un esprit de concorde et de rassemblement ce qui pourrait être admis par vous dans ce que j'ai dit, comme je l'ai fait en commentant votre question référendaire exposée initialement.
    Nous pourrions ensuite voir ce que nous pouvons faire hors l'hostilité palpable que je sens de vous depuis le début de notre échange et qui culmine ici de manière fort désagréable et inappropriée.
    Je pourrais m'efforcer plus encore de présenter mes idées comme vous souhaitez que je les présente. Et tenter mieux de répondre à ce que vous espérez me voir dire et que je n'ai pas dit, non pas par mauvaise foi, mais parce que je n'en étais ou n'en suis malheureusement pas là...
    À vous de voir...

  • Archives de Vigile Répondre

    9 juillet 2009

    P.S.
    Je termine par là où vous avez commencé.
    « ... vous avez vu que Luc Archambault a encore sévi dans les commentaires. Ignorez cet homme, ne lui répondez pas. Il est de mauvaise foi, il n’est pas là pour discuter. »
    Q'on m'ignore, je n'ai pas de problème avec ça. Qu'on appelle à m'ignorer c'est d'un autre ordre. Je répudie cet ordre de l'appel public à l'ostracisme. Il n'a pas lieu d'être en soi et surtout pas pour les raisons fallacieuses que vous invoquez.
    Mais il y a pire, vous me faites un procès d'intention injustifié, injustifiable. Je ne suis pas de mauvaise foi. Une telle accusation est grave. Elle voudrait dire que je veux sciemment tromper, induire en erreur, manipuler le débat. Ce qui est totalement faux. OUI, je suis de bonne foi, et, je suis là pour exposer mes idées, tout comme vous, et pour en discuter. Je l'espère dans de bonnes conditions, dans le réciproque respect d'autrui, dans le respect respectif de nos idées. OUI je suis là, aussi, pour discuter les idées des autres et pour qu'on discute des miennes. Hors l'insulte cependant, hors l'édit de mauvaise foi.
    La bonne foi doit être présumée. Jusqu'à preuve expresse du contraire. À telle enseigne que je présume malgré tout de votre bonne foi, malgré l'odieux de vos accusations et insultes. Vous vous croyez dans votre bon droit. Du moins je le présume. Cependant, être sincère et de bonne foi n'empêche pas d'errer. Je peux errer et l'admet volontiers, cela ne fait pas de moi un interlocuteur de mauvaise foi. Vous aussi vous pouvez errer et vous errez manifestement dans la forêt à bon droit mal aimée de l'insulte, du procès d'intention et de l'appel à l'ignorance, voire à l'ostracisme.
    Vous errez et cela n'entame que votre crédibilité et votre honneur dont vous êtes imputables.
    Manifestement, je vous irrite, ma manière de présenter mes idées, d'en discuter vous irrite. J'en suis désolé. Je n'adhère pas à ce que vous dites à propos de mes idées et vous ne parvenez pas à me convaincre de l'a propos des vôtres. Vous m'en voyez désolé. Je comprends bien que cela vous irrite et soit frustrant. Sacrer contre quelqu'un dans le privé est une chose, mais l'exprimer publiquement en est une autre. Vous avez malheureusement franchi la ligne de la bienséance citoyenne seule garante d'échanges nourrissants et fructueux. L'insulte, le préjugé de mauvaise fois, le procès d'intention sont non seulement disgracieux, mais totalement improductifs. Ils n'invalident ni mes arguments, ni mon apport, je dirais plutôt que ce serait le contraire.
    Aussi, je vous prie de vous calmer, de respirer par le nez, voire de prendre une pause pour convenir du fait que notre conflit ne porte que sur nos idées. Que nos affinités électives ne sont pas communes, mais que nos idées peuvent l'être, communément et de bonne foi discutées, en tout respect et toute intelligence.
    Si vous avez été frustré par notre échange, dites-vous bien que c'est réciproque. Nous ne sommes pas pareils, nous ne pensons pas les mêmes choses, nous ne nous exprimons pas de la même manière. ET, je ne vois pas en vertu de quoi je devrais m'incliner devant les vôtres pour ne pas subir votre impatient courroux, votre impulsive hostilité et surtout vos insultes et accusations outrancièrement abusives, que je dénonce ici.
    Si je vous ai involontairement vexé, j'en suis désolé.
    Mes excuses... ici-bas.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 juillet 2009

    C’est encore moi. Je ne veux pas détruire M. Archambault. Le triste spectacle qu’il nous offre ici avec ses réactions consécutives à ma déclaration intempestive, c'est accablant.
    Si j’interviens ici, c’est pour un petit détail : il dit que j’ai sacré après lui dans mes correspondances courielles avec lui. Ce n’est pas vrai. Il m’arrive de sacrer, et j’ai déjà utilisé quelque fois un sacre dans un écrit, mais ce n’est pas arrivé avec M. Archambault. Il n’est utile pour personne que je relève ses autres commentaires. Je ne lui ai pas manqué de respect, j’ai cessé de lui parler quand il est devenu manifeste qu’il me niaisait en ne faisant que reprendre mes mots pour les disposer dans sa logique illuminée.
    Je suis vraiment désolé pour celles et ceux que je blesse, ici sur Vigile. M. Archambault est une gentille personne et personne ne le déteste, mais vraiment il pollue Vigile comme jamais ça n’était arrivé auparavant. M. Archambault est un artiste connu, une figure publique appréciée, et je ne voudrais pas nuire à sa carrière.
    Bonne chance M. Archambault. Je ne demande pas de vous boycotter ; quand vous serez disposé à discuter réellement, vous serez le bienvenu dans mes parages.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 juillet 2009

    @ M. Bouchard
    Je crois que nous sommes souvent en communauté de pensée. Il nous arrivé quelques fois d’échanger quant à la « question nationale », nos divergences me sont apparues mineures. Je crois que nous appelons tous les deux à plus de détermination à l’égard de notre idéal. Quant à moi : aussi à une fin prochaine de beaucoup de « farfinage ».
    @M.Archambault
    Je crois qu’il vous arrive de lire aussi vite que vous n’écrivez.
    @ Michel G
    Je sais que je ne suis pas un grand indépendantiste. L’indépendance n’étant pas faite, il ne peut y en avoir de grands. Je crois cependant qu’il peut y en avoir de petits.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 juillet 2009

    Suite
    PRÉTENTIONS
    - TRANSITIF DIRECT
    - Vouloir fermement (qqch.) en pensant qu’il est légitime de le faire. Elle prétend gagner ce prix. Ils prétendent obtenir l’admiration de leurs condisciples. Je ne prétends pas être au courant de toute l’affaire.

    - TRANSITIF INDIRECT
    - Prétendre à : [Soutenu] aspirer vivement et sans dissimulation à (qqch. que l’on croit légitime d’acquérir, de faire). Prétendre à la renommée. Prétendre à un poste de prestige. Prétendre à conquérir qqn.
    J'aspire vivement et sans dissimulation à exprimer ma voix à ce que je crois légitime de faire, participer même avec toute mon incomplétude à la parole citoyenne du peuple...
    PRÉTENTIEUX
    - Qui affiche des prétentions excessives.
    Si vous y tenez, oui j'affiche, même avec excès, telles prétentions, celles de ce peuple que j'endosse. Je suis prétentieux et j'en suis fier. Je prétends jusqu'à l'excès, que la parole du peuple souverain du Québec doit s'incarner dans l'État et qu'elle doit en s'exprimant dans l'État, dans l'institution valide de l'État, invalider tout État qui ne se serait pas soumis à ses voix libres et souveraines.
    Quel est le problème !?
    Pour de qui est de l'insulte...
    Bien sûr que cela parait prétentieux aux yeux des abuseurs qui voudraient que cette tension qu'ils imposent pour nous contrer et se la fermer, puisse être en mesure d'assurer la suprématie de leurs pouvoirs et de l'idée qu'ils se font du pouvoir qu'ils ont sur nous. Mais quand il est question de se soustraire à cette mécanique de l'oppression, quant il est question de libérer toute parole, la prétention à s'en emparer comme on l'entend, comme on le sent, en tout responsable respect des autres et de leur parole, telle prétention est une fierté que je revendique contre tout dénigrement, que ce soit pour ce qui est de la parole de ce peuple ou la mienne.
    Je suis prétentieux à vos yeux. Cela est ma fierté, cela prouve que l'insulte est tout ce que trouvent nos détracteurs pour nous contrer. Car au fond, c'est leur seul refuge, l'insulte. Aucun de leur argument ne porte, alors que peuvent-ils faire d'autre que ce tenter en vain de nous rabaisser...
    Cela dit, je ne prétend pas avoir raison en tout et n'impose pas mes raisons. J'en fais état voilà tout. En pensant contribuer à la parole de tout un peuple qui pourrait lui en faire État. Car la parole d'un peuple n'existe que constitué dans l'État. Hors l'État elle n'est que prétention. Prétentieuse !? Certes aux yeux de nos contradicteurs, mais seulement prétention heureuse et souhaitable aux yeux de celles et ceux qui ont à coeur la cause du peuple souverain du Québec. Dont je suis. En êtes-vous vous aussi ?
    Si OUI, vous reste à retirer vos insultes, vos encouragement au lynchage public, et à exposer vos arguments en lieu et place de vos procès d'intention et vos insultes. Votre abstinence sera parlante. Que cela vous paraisse prétentieux ou pas...

  • Archives de Vigile Répondre

    9 juillet 2009

    Cher M. Bouchard,
    Votre attaque en règle contre moi est odieuses à plusieurs égards.
    Non seulement vous vous servez de ce que je vous ai honnêtement communiqué sous le sceau de la conversation privée que nous avons eu en les rendant publique, procédé malhonnête, mais en plus vous vous attaquez non pas à mes arguments mais à ma personne. Cela n'a pas lieu d'être.
    Cette invitation à me faire taire en appelant tout un chacun à m'ignorer est de l'ordre du lynchage public à la justice sommaire fondée sur un jugement partial dont vous êtes à la fois le procureur et le juge.
    Ignoble !
    Vous me faites un procès d'intention qui n'a pas lieu d'être. Vous m'insultez au lieu de discuter.
    Je prends la place qui correspond à ce que je crois utile de communiquer. Je ne prend la place de personne. Chacun à le droit de la prendre comme il lui convient, comme il le sent. Cela n'empêche personne de s'exprimer. Personne n'est tenu de me lire. Votre appel au boycott est odieux, improductif, partial et partiel.
    Je le dénonce.
    N'est-ce pas ce que nous voulons, donner à ce peuple le droit de parole qui lui convient, à sa convenance, quelque soit sa parole, nullement conditionné à quelque'injonction que ce soit ?
    Le fait que je ne sois pas succin comme vous le souhaiteriez ne vous autorise nullement à me faire taire ou à inviter les autres à faire impasse sur ma contribution. Cet appel se situe en droite ligne avec ceux des canadianisateurs qui font tout pour nous faire taire, qui font tout pour dénigrer, néantiser, discréditer la parole politique et citoyenne du peuple souverain du Québec. Pourtant vous dites vouloir vous opposer à telles ignobles injonctions. Votre vindicte abusive dépasse l'entendement et se situe du coté exact de ce qu'il nous faut combattre, l'appel au silence et à l'écrasement de notre parole citoyenne.
    Que nous ne soyons pas d'accord, c'est un fait. Ce que vous faites ici n'est pas échanger, discuter, c'est un appel au lynchage public. La honte est sur vous, pas sur moi.
    ET oui, j'ai des prétention, je prétend qu'il nous faut appeler le peuple souverain du Québec à invalider tout Éat qui ne se serait pas nommément soumis à l'Autorité suprême du peuple souverain du Québec telle qu'elle s'exprime sur son territoire national par ses voix référendaires.
    Que je le fasse à ma manière et que celle-là ne vous plaise pas, soit, que vous la trouviez prétentieuse, je n'ai pas de problème avec ça. C'est ce que disent, pour la contrer et dénigrer, nos adversaires canadianisateurs de la prétention de ce peuple souverain du Québec à vouloir incarner sa libre et démocratique parole dans un État valide et légitime qui émane de ses voix.
    OUI, ce peuple prétend avoir droit à la parole politique souverain telle qu'elle s'incarne dans un État valide quant il est question de le faire pour les autres Nations de ce monde. Ce peuple souverain du Québec s'efforce de tendre ses forces de toutes ses forces pour ce faire depuis 250 ans. Je suis fier de cette prétention qu'il a, car je suis sûr qu'il a été, qu'il est et qu'il sera à la hauteur de ses prétentions.
    Quel est le problème ?
    Pour de qui est de l'insulte...
    Suite ici-bas

  • Archives de Vigile Répondre

    8 juillet 2009

    Par ailleurs, vous avez vu que Luc Archambault a encore sévi dans les commentaires. Ignorez cet homme, ne lui répondez pas. Il est de mauvaise foi, il n’est pas là pour discuter. Je m’explique.
    Comme je lui avais fait déjà pas mal de reproches dans les derniers mois sur Vigile (ex. : « la trame des événements »), lorsque l’occasion s’est présentée, j’ai voulu lui donner sa chance, tenter de discuter véritablement avec lui (le texte « Prendre Position »). Nous sommes en conversation soutenue, lui et moi, depuis le 2 juillet dernier. A sa demande nous avons poursuivi en privé. Nous nous sommes échangés des dizaines et des dizaines de pages par courriel. J’ai fait de grands efforts, je lui ai fourni toutes les occasions de m’expliquer, mais Luc Archambault n’a jamais dérogé de son monologue qu’il nous repasse encore ici dans votre texte, M. Haché. A la longue, j’ai fini par comprendre plusieurs choses :
    - Luc Archambault ne comprend pas tout ce qu’il lit, il ne suit pas le fil des conversations car il les découpe en morceaux ; il en vient à se contredire dans la même page sans s’en rendre compte. Il est même incapable de soutenir son propre raisonnement. Il est binaire : avoir raison ou avoir tort.
    - Même en privé, il habille toujours son discours simple (qui a quelque mérite tout de même) avec les mêmes mots en majuscules, les mêmes incantations et les mêmes vœux pieux, dans une rhétorique insipide. Il prêche sans arrêt, il ordonne même, et malgré ses prétentions, il n’accepte jamais de discuter des perspectives différentes.
    - L’homme est imbu de lui-même, il a un égo gros comme une montagne, et déclare apporter aux gens une idée révolutionnaire. Mais il peine à formuler quelque chose de concret. Il a de bonnes idées pourtant, ce n’est pas un idiot. Mais il semble incapable d’envisager des points de vue différents, et il défend sa vision unidimensionnelle jusqu’à insulter son vis-à-vis. C’est de l’enfantillage.
    - S’il agit consciemment, il est intellectuellement malhonnête : il a la mémoire sélective et il déforme allègrement les propos de son interlocuteur, il fabrique une pensée étrangère à votre sentiment puis il vous en accuse. Luc Archambault a fait cela plusieurs fois sur Vigile, avec moi (en privé aussi), avec Christian Montmarquette, avec un autre sympatisant de QS dont j’oublie le nom.
    Pour mieux comprendre ce que je veux dire, demandez-lui simplement comment exactement se passera le renversement à 180 degré de la situation, avec sa proposition d’un référendum demandant aux Québécois s’il faut invalider le Canada sur le territoire du Québec.
    M. Archambault est persuadé qu’un OUI à une telle question est la fin du Canada tel qu’il est aujourd’hui. Il croit dur comme fer que cela provoquera instantanément le changement de paradigme dont il parle. Son idée est bonne, tout le monde comprend bien les avantages de changer de posture, de renverser le rapport de force, mais il n’accepte pas de seulement considérer l’éventualité d’une réaction tiède de la population et des médias, comme à l’époque de la promulgation de la loi 99, qui voulait être une réponse formelle à la loi sur la clarté. L’indifférence générale.
    Quand je le vois marteler une réponse en 5 actes, prenant toute la place, pour dire toujours la même chose qui tiendrait en deux paragraphes, et il fait ça dans une grande quantité de textes sur Vigile, cette occupation de tout l’espace est un manque de respect pour celles et ceux qui s’engagent publiquement sur Vigile avec leurs textes. J’en ai déjà parlé. Je demande aux modérateurs de Vigile de le rappeler à l’ordre. Il y a des limites à se faire niaiser.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 juillet 2009

    Bonjour M. Haché,
    J’aimerais bien que les pourfendeurs de ceux qui critiquent le PQ comprennent enfin l’intention, que vous expliquez clairement et simplement. Qu’on cesse de nous accuser stupidement de diviser et de vouloir nuire bêtement.
    Vous dites aussi à des gens comme moi qu’il n’y a pas lieu d’être pessimiste car l’indépendance est peut-être beaucoup plus proche qu’on le pense. Je veux bien considérer cela, M. Raymond Poulin m’a déjà fait comprendre qu’en politique, c’est un peu comme le climat météorologique : un papillon trop fébrile peut provoquer une tempête.
    Malgré mes déclarations à l’effet que le PQ est à blâmer au premier chef pour l’état lamentable de la conscience politique de nos concitoyens, il faut reconnaître que s’il n’avait pas été là, ça se serait passé à peu près de la même façon. Mon reproche au PQ est de ne pas avoir contré cette dénationalisation mais il est vrai qu’il n’en est peut-être pas tant responsable que ça. Et c’est comme ça ailleurs aussi, vous avez raison.
    Et je sais que vous aimez bien Mme Marois, qu’elle est meilleure que son parti à vos yeux. Je ne suis pas d’accord, au contraire pour moi, Mme Marois peut briser bien des choses sans s’en rendre compte. Malgré tout, pour les raisons évoquées à quelques reprises par M. Poulin, je veux donner sa chance à Mme Marois, je ne veux pas lui nuire, ce qui ne nous avancerait à rien. Je pense qu’il faut un changement majeur à la direction du PQ mais puisque la situation est comme elle est, il faut faire avec. Mais dans le même esprit que vous, conserver notre libre arbitre et dire quand même ce qui ne va pas avec ce parti, selon nous.
    Depuis que je vous connais j’apprécie l’intelligence de vos propos. Vous gardez le cap, comme quelques autres ici sur Vigile, et vous entendre fait du bien.
    (suite et fin ci-bas)

  • Michel Guay Répondre

    8 juillet 2009

    Au lieu de s'attaquer à propagande Canada seul responsable de notre colonisation il s'attaque bêtement à PQ responsable de notre éveil et de notre marche vers la décolonisation , donc il s'attaque à la majorité des indépendantistes
    C'est ce manque d'intelligence chronique coloniale qui nous garde colonisé et qui fait peur à une foule de Québecois .
    Et après s'être tiré dans les pieds il se présente comme étant un grand indépendantiste
    Ce genre d'ignorance fait peur .

  • Archives de Vigile Répondre

    7 juillet 2009

    « S’il suffisait d’une toune, d’un Plan, ou même d’une Union*, pour affranchir un peuple, il y a belle lurette que le Québec serait un état indépendant. »
    Comme si l'UNION de nos forces était comparable à une chanson, un plan d'action isolé... !!??
    Soit dit en passant quand le peuple des États-Unis l'a faite cette UNION... que s'est-t-il passé d'après vous... ? ET pourquoi si cela n'a pas été déterminant, les États-Unis, s'appellent les États.... UNIS ?
    * Y-a-t-il quelqu’un pour plaider la désunion ?
    OUI, plein de gens ! Celles et ceux qui refuse de la faire, qui la dénigre, qui l'assimilent à une chanson... par exemple... Qui s'abstiennent de faire quelque chose et qui attendent que le PQ fasse ce qu'ils ne font pas...
    Vous remettez votre pouvoir d'action, le nôtre, dans les mains du PQ... Qu'attendez-vous pour passer à l'action ?
    « Et des indépendantistes devisent sur leurs divisions ? Certains s’y trouvant des missions. Pendant qu’au même moment, le P.Q. avance encore à petits pas, lents et convergents. Après 36 ans ! Non mais Cal%*&/ gK5 2/…Et nous serions dans la bonne direction ? Le temps jouerait en notre faveur ? Il faudrait en plus se taire*** ? Se taire pour ne pas offenser l’unanimité devenue nécessaire ? »
    Personne ne vous demande de vous taire. Justement, qu'avez vous à dire ? À part sacrer, bien évidemment... Personne ne parle d'unité, certainement pas moi. Je parle d'UNION. De nous UNIR sur un ESSENTIEL COMMUN à définir.
    Quels seraient d'après vous les termes de cette UNION à faire, puisque nous n'êtes pas pour la désunion ? Votre abstinence à cet égard est parlante. Mais j'aimerais que vous cessiez de vous taire à cet égard... Qui parle de vous faire taire... ?
    On le sait... le PQ, est lacunaire. Mais encore !?
    Je répète ma question...
    Quels seraient d'après vous les termes de cette UNION à faire ?
    Lâcher le PQ, quelques instants, il sera toujours temps d'y revenir... Quand nous nous serons entendus sur les termes de tel ESSENTIEL COMMUN sur lequel nous pouvons nous, ici, nous entendre. Il sera toujours temps de voir si le PQ est d'accord ou pas. NON ? Me semble...