Référendum : une dérive dans l'imaginaire
6 avril 2013
Si on sait de quoi on parle…Il y a bien plus de travailleurs saisonniers à Montréal et à Québec qu’il peut y en avoir en Gaspésie. Mais ceux de Montréal et de Québec ont quelque chose que ceux de Gaspésie n’ont pas : des alternatives d’emplois à la fin de leur emploi.
Le fédéral s’est toujours servi de son réseau au Québec pour déstabiliser l’électorat en même temps que les finances provinciales. Il l’a toujours fait sans que jamais ni les gouvernements péquistes précédents (qui en ont pourtant le plus souffert) ni les gouvernements libéraux ne disent jamais rien. Tous muets comme des carpes.
Le gouvernement Marois est le premier gouvernement provincial à dire hum…y a quelque chose à voir. Il nomme Duceppe.
Et toute la chorale du grand soir de reprendre : qu’est-ce que ça donne ? D’autres nous expliquent que nous sommes déjà gras-durs d’un milliard à ce seul chapitre, qu’il vaut mieux garder ses mains dans ses poches, plutôt que de se faire aller les baguettes pour rien.
Si je comprends bien, le plus sûr moyen d’arriver à bon port, ce n’est pas de marcher ni de se mettre un pied devant l’autre, mais de chanter l’indépendance.
Hey chose : ça fait quarante ans, s’tie, qu’on chante les deux pieds dans la même bottine.
Vivement un peu de realpolitik.