Bilinguisme au Québec

L'obsession du bilinguisme



Si l’on en croit moult commentateurs patentés, le bilinguisme anglais-français au Québec serait la panacée devant laquelle il faut s’incliner si l’on ne veut pas mourir idiot.

Le bilinguisme, c'est l'anglais

Dans cinq, sept ans, l’indépendance du Québec ne sera mathématiquement plus possible à réaliser


La Caisse populaire italienne affiche des postes de planificateurs financiers et de caissiers à combler. Les candidats doivent parler français, italien et connaître l’anglais. Ce genre d’offre d’emploi exigeant du bilinguisme et du trilinguisme augmentera. La connaissance de plusieurs langues, comme celle d’instruments de musique ou de recettes de cuisine, constitue une formidable richesse pour ceu...

La psychose linguistique québécoise (4/5)

L'envahissement de la pensée par l'anglais



Chaque langue a son génie et sa façon de construire les mots et les expressions. Par exemple, lorsque le génie d’une langue n’est plus respecté, cette langue s’appauvrit et devient un instrument de communication moins fiable et moins efficace.

Bilinguisme et indépendance



Souvenons-nous des raisons qui motivent les velléités indépendantistes du Québec. Elles tiennent pour l’essentiel à la volonté de rompre le rapport dominant/dominé qui, souvent et plus ou moins subtilement, teintent et dénaturent les relations entre le Canada et le Québec. C’est beaucoup plus qu’une question de langue et de culture. C’est, surtout aujourd’hui, un rapport économique et politique dont les impacts touchent tous les aspects de la vie : le marché du travail, le système judiciaire, l’éducation, les priorités environnementales et tous les autres choix de société avec en prime, bien sûr, des retombées significatives sur la langue et la culture.

Le bilinguisme dans l’indépendance

Notre destin n’est pas tant relié à celui du Canada qu’au reste du monde


Une fois l’avenir du français bien assuré ici même, grâce à notre indépendance politique, notre générosité et notre soif de partage pourront s’exprimer avec beaucoup plus de liberté et d’initiatives. La frilosité propre à ceux qui ne maîtrisent pas leur destin, et qui nous gène présentement, sera à jamais derrière nous.

La psychose linguistique québécoise (3/5)

Les fausses vertus du bilinguisme



M. Calvé et les autres apôtres des fausses vertus intrinsèques du bilinguisme ne font que conjecturer. Rien ne permet de croire actuellement que le bilinguisme ou l’apprentissage d’autres langues que sa langue maternelle ait des vertus particulières par rapport à l’acquisition d’autres connaissances.

Revue de presse

PQ - PLQ: un même combat

L'anglicisation obligatoire


En 6e année du primaire _ Les jeunes libéraux veulent l’immersion en anglais _ La Presse Canadienne Jocelyne Richer 02/08/2008 Les jeunes libéraux sont passés à un cheveu, samedi, de recommander au gouvernement d’imposer le bilinguisme intégral à tous les enfants du primaire, de la première à la sixième année. Après deux votes serrés et un recomptage, cependant, l’amendement à une autre p...

La psychose linguistique québécoise (2/5)

Les nouveaux héritiers de Lord Durham : Bouchard et Taylor



De Pauline Marois à Gérard Bouchard, l’élite québécoise est en général convaincue que le salut de la nation passe par la maîtrise universelle de l’anglais. C’est le bilinguisme du colonisé.

La psychose linguistique québécoise (1/5)

La psychose linguistique québécoise



Le mouvement indépendantiste est comme un athlète qui ne connait pas sa force. Il a peur de ses propres idées et de leurs corollaires. Pour se rassurer, il cherche à plaire. Miroir, dis-moi que je ne suis ni xénophobe, ni raciste. Malheureusement, pendant les hésitations du mouvement indépendantiste, l’adversaire marque beaucoup de points. La psychose linguistique des élites doit être guérie, de manière à libérer le grand potentiel du peuple et à lui insuffler la confiance de l’athlète au sommet de sa forme. Le chemin vers l’indépendance passe par cette guérison et cette libération.