Le b-a-ba des subprimes- le film
En l'espace d'à peine huit mois, M. Rousseau vient de «gagner» sur papier autant sinon plus d'argent que ce qu'il a gagné lors de ses cinq années de service à la Caisse de dépôt et placement du Québec.
L’incompétence semble bien s’être associée à la négligence, pour ne pas dire plus, puisque le PDG ne semblait pas savoir ce que faisaient les petits promoteurs, laissés à leur appétit de rendement. Il y a eu erreur grave d’administration et M. Rousseau devrait en a assumer la responsabilité. Il le fit, mais de façon purement rhétorique. En aucun moment, il n’a songé à en payer le prix, serait-ce symboliquement, en remettant sa gratification de départ. Il a juré qu’il ne le ferait pas.
Robert Dutrisac - Quand il s'est présenté devant les élus, mardi, à la commission parlementaire spéciale qui se penche sur les déboires de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), Henri-Paul Rousseau, sans qu'on le lui demande, a voulu prêter serment. C'était un moyen d'assurer un maximum de crédibilité à son témoignage. Il s'est engagé à dire la vérité. Sa vérité, pas toute la vérité....
Pour réaliser l’indépendance du Québec, trois choses sont essentielles : la reconnaissance internationale, des instruments financiers comme la Caisse pour assurer la stabilité économique et politique et le contrôle d’un certain nombre de médias. On a vu que Paul Desmarais a usé de son influence pour amener le président français Nicolas Sarkozy à rejeter la position traditionnelle de la France de « non ingérence, non indifférence ». On constate qu’il est en train de transformer la Caisse de Dépôt en une filiale de Power Corporation. Et Vidéotron, le pilier de l’empire Quebecor Media, perçu par les fédéralistes comme sympathique aux souverainistes, est vulnérable maintenant que la Caisse est dirigée par Michael Sabia, l’ancien dirigeant du concurrent direct de Vidéotron. Nous n’avons pas la naïveté de croire que tout cela est le fruit du hasard ou du jeu des forces du marché. C’est pourquoi il est important que toute la lumière soit faite sur la gestion de la Caisse de dépôt en vue d’en redéfinir la mission et les mandats.
Le président de Quebecor Media, Pierre Karl Péladeau Photo: André Tremblay, La Presse *** M. Dubuc, c'est avec intérêt que j'ai pris c...
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Le député de Québec solidaire, Amir Khadir, a cependant brisé la monotonie ambiante en réservant toute une rincée à l'ancien grand serviteur de l'Etat passé chez Power Corporation. "Je pense malheureusement que comme souvent, l'arrogance et le mépris cachent une certaine lâcheté. Vous avez préféré démissionner au milieu de la tourmente, vous cacher", a lancé le député de Mercier, avant de se faire ramener à l'ordre pa...
Aux yeux de plusieurs, QS n'est peut-être qu'un ramassis de rêveurs, mais les rêveurs peuvent aussi réveiller les gens.
Le député libéral de Chapleau, Marc Carrière, qui est tout à fait représentatif de l'électeur moyen, a eu beau lui poser et lui reposer la question, M. Rousseau n'a pas expliqué pourquoi la Caisse de dépôt en avait acheté 210 fois plus que sa grande rivale ontarienne, Teacher's.
(Québec) Trop de PCAA, mauvais alignement des planètes, act of God, gestion défaillante des risques sont les causes avancées pour expliquer les déboires de la Caisse de dépôt et placement du Québec en 2008. Après près de six heures devant la commission des finances publiques, l'ancien président Henri-Paul Rousseau a admis n'avoir pas été assez «soupçonneux», n'avoir jamais pensé que le pire pouvait se produire. ...
On ne perd pas 40 milliards, ou 25 % d'un actif public, sans chercher un coupable. Henri-Paul Rousseau devient le bouc émissaire parfait, le temps d'une commission parlementaire. Mais retenons tout de même que plus de la moitié de cette perte n'est que sur papier. Et que les états financiers de la Caisse de dépôt dégagent une perte sèche de plus de 23 milliards provenant d'une vente précipitée de placements survenue au...
«On établit une commission d'enquête lorsqu'on pense qu'il y a eu de la malhonnêteté ou des irrégularités, ce qui n'est pas le cas du tout. Des experts devront se pencher sur la situation et nous dire, à l'avenir, voici comment il faudra procéder.»
(Québec) Henri-Paul Rousseau a utilisé l'exemple de la grippe, hier, pour expliquer la lenteur de la Caisse de dépôt à bouger sur les papiers commerciaux adossés à des actifs (PCAA) à l'été 2007. Ça commence par des maux de tête, des douleurs musculaires, un diagnostic de grippe, et ça se termine en pneumonie, a-t-il expliqué. L'ancien président de la Caisse tentait de faire comprendre pourquoi son équipe n'avai...
Mais en à juger par les analyses entendues et lues hier de toutes parts, plusieurs trouvent plutôt que plus M. Rousseau parle et plus il donne l'impression de chercher à noyer un très gros poisson.
«Radio-Canada a appris qu'au début de son mandat, l'ancien PDG de la Caisse de dépôt et placement, Henri-Paul-Rousseau, a bel et bien voulu revendre Vidéotron à Rogers et qu'il en a parlé à Pierre-Karl Péladeau, patron de Quebecor.» Voir:
Tout ceci étant dit, vous avez, ça, je vous rends grâce pour ça, vous avez fait une assermentation avant de témoigner. Je voudrais vous poser la question suivante: Avant de rentrer à la caisse en 2002, est-ce que vous aviez des liens d'amitié avec la famille Desmarais ou un quelconque lien d'affaires, à titre personnel ou dans vos activités, avec Power Corporation?
Malgré les six heures de comparution, hier, on ne sait toujours par pourquoi la Caisse détenait autant de PCAA, pourquoi personne ne faisait de différence entre le papier bancaire et non bancaire, pourquoi aucun dirigeant ne savait qu’on en détenait autant, et pourquoi personne n’y voyait de danger contrairement aux autres sociétés de placement ? Voilà un troublant aveu d’ignorance !
Perte de 40 milliards
Outre les PCAA et un manque de communication, l'ex-p.-d.g. de la Caisse de dépôt estime n'avoir rien à se reprocher
Robert Dutrisac - Devant les élus, Henri-Paul Rousseau a expliqué pendant six heures que les dirigeants de la Caisse n'avaient rien à se reprocher pour les résultats très médiocres de 2008, sauf l'erreur des papiers commerciaux. De toute f...
Publication d'un livre controversé
Alexandre Shields - Le livre La Caisse dans tous ses états, très sévère envers la gestion de la Caisse de dépôt et placement du Québec sous la gouverne de Henri-Paul Rousseau, est de nouveau sur les tablettes des librairies, après en avoir été retiré pendant quelques jours à la suite d'une mise en demeure. L'institution n'en dément pas moins certains propos de son auteur, qui réplique que son ouvrage e...
On aura beau interroger M. Rousseau et les autres dirigeants de la Caisse, on aura beau fouiller, questionner, décortiquer, cela ne nous aidera pas beaucoup à comprendre ce qui s'est passé.
C'était au tour de l'ancien patron de la Caisse de dépôt, Henri-Paul Rousseau, de parader devant la commission parlementaire qui se penche sur la triste performance de l'institution. Est-ce que cela donnera quelque chose? On aura beau interroger M. Rousseau et les autres dirigeants de la Caisse, on aura beau fouiller, questionner, décortiquer, cela ne nous aidera pas beaucoup à comprendre ce qui s'est passé. Da...
Il est grand temps d'abandonner des lieux communs au sujet de la nécessité de garantir le «droit à la réputation» des personnes et de s'assurer que celui-ci cesse d'être utilisé comme un ciseau de censure à la disposition de ceux qui ont les moyens (les leurs... et souvent ceux des autres!) de faire taire les critiques.
Pour M. Khadir seule la «cupidité» peux (sic) expliquer les salaires énormes qui se sont versés dans les milieux financiers en dépit des contre-performances réalisées. «Vous êtes de ces nouveaux monarques qui se croient tout permis» a lancé le député de Mercier.
Les gestionnaires de la Caisse de dépôt sont parmi les plus compétents du Québec. Malgré cela, le taux de rendement en 2008 a été pire que celui des autres institutions du même genre: -25 % comparativement à -18,5 % en moyenne. C'est un peu plus de 10 milliards de plus en pertes que les autres. Les explications données par Fernand Perreault, Richard Guay et Alban D'Amours ont été relayées par celles d'Henri-Pa...
il reste que messieurs Rousseau et Charest en porteront sûrement la responsabilité dans les livres d’histoire...
Une des raisons, parmi d'autres, en sera le livre de Mario Pelletier - La caisse dans tous ses états - paru aux Éditions Carte Blanche. (Nul besoin de rappeler que la semaine dernière, la CDP a tenté d'en bloquer la sortie). Ayant obtenu une copie du livre, voici donc les grandes lignes de la thèse de l'auteur quant à l'impact de l'arrivée de M. Rousseau à la tête de la CDP suite à la démission de Jean-Claude Scraire en 2002
Caisse de dépôt et placement
Photo: La Presse Canadienne /Ryan Remiorz *** Du nouveau sur les 12,6 milliards de dollars de papiers commerciaux adossés à des actifs (PCA...
(Québec) Après Claude Garcia et Claudette Carbonneau, c'est au tour d'Alban D'Amours, l'ancien président du Mouvement Desjardins, de confesser qu'il ignorait l'ampleur des investissements de la Caisse de dépôt dans les papiers commerciaux quand il siégeait au conseil d'administration de la Caisse. Qui sera le suivant? Tenez-vous bien : même Henri-Paul Rousseau n'était pas au courant, si je me fie aux confide...
Pity poor Henri-Paul Rousseau who bailed out of the Caisse de depot et placement du Quebec just before the you-know-what hit the fans (sic) in La Bell...
Quebecers were treated to an amazing performance Monday. By choosing to defend his handling of Quebec's giant pension fund before the Montreal Board of Trade, Henri-Paul Rousseau made his audience pay $100 a plate to hear him deny responsibility for losses of $39.8 billion. But if the speech by Rousseau, the former president of the Caisse de dépôt et placement, was intended to make up for legislative he...