Le député de Québec solidaire, Amir Khadir, a cependant brisé la monotonie ambiante en réservant toute une rincée à l'ancien grand serviteur de l'Etat passé chez Power Corporation.
"Je pense malheureusement que comme souvent, l'arrogance et le mépris cachent une certaine lâcheté. Vous avez préféré démissionner au milieu de la tourmente, vous cacher", a lancé le député de Mercier, avant de se faire ramener à l'ordre par le président de la commission qui jugeait beaucoup trop dures les expressions employées.
Néanmoins, le député Khadir a poursuivi sa diatribe, accusant l'ancien patron de la Caisse de faire preuve d'un "mépris profond pour les intérêts de notre nation" en refusant de renoncer à sa prime de départ de 400 000 $, versée au moment de sa démission en mai 2008.
Pour le député de gauche, l'ex-président de la Caisse incarne cette "culture de la cupidité" des grands patrons qui empochent "des primes et des bonus, qu'ils soient compétents ou incompétents, qu'ils fassent fortune ou qu'ils ruinent" les cotisants.
la presse canadienne
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