À quand une pétition pour le retrait du contingent québécois?

Chronique de Gilles Verrier

Trop Canadien! Rien que trop Canadien! Les groupes populaires québécois
semblent considérer naturel de s'inclure dans le Canada dès qu'ils veulent
agir dans l'ordre des compétences fédérales. Pourquoi s'imposent-ils donc
l'obligation de se conformer à la constitution du Canada alors que ces
groupes ne sont composés que de simples citoyens, sans statut politique
officiel? Pourquoi s'imposent-ils donc l'obligation de convaincre les
citoyens d'une autre nation alors que de convaincre les ressortissants de
sa propre nation est déjà une tâche considérable?
L'envergure nationale
suffit pourtant à la plupart des citoyens de ce monde lorsqu'il s'agit de
se défendre? Pourquoi la nation québécoise devrait-elle faire exception et
se complaire dans la subordination en matière de revendication alors que
rien ne lui impose de le faire? On se le demande.
On est également en droit
de se demander si la question des contingents nationaux a seulement été
considérée au sein des groupes à l'origine de cette initiative. Pour les
Québécois, l'exception nationale existe et elle doit être invoquée. Il faut
rapatrier les nôtres.
Les groupes populaires devraient ré-écrire leur
pétition afin qu'elle exige le retrait du contingent québécois
d'Afghanistan. Exception nationale oblige! Je signerais alors cette
pétiton.
Précision. Une pétition réclamant le retrait de l'ensemble des
troupes étrangères n'est pas nécessairement à rejeter. Par contre, une
pétition incluant naïvement - sans avoir l'air de le faire - le Québec dans
le Canada me glace.
Quant à la collaboration avec le Canada, je veux bien.
Dès que le Canada aura achevé de nous reconnaître comme nation avec tous
les pouvoirs afférents.
GV
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --

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Gilles Verrier139 articles

  • 218 203

Entrepreneur à la retraite, intellectuel à force de curiosité et autodidacte. Je tiens de mon père un intérêt précoce pour les affaires publiques. Partenaire de Vigile avec Bernard Frappier pour initier à contre-courant la relance d'un souverainisme ambitieux, peu après le référendum de 1995. On peut communiquer avec moi et commenter mon blogue : http://gilles-verrier.blogspot.ca





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